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Au mois d'aout 2021, avant de descendre dans le sud, petite halte au bord du lac du Salagou. nous avons trouvé une aire de stationnement. Pas formidable mais il avait le mérite d'exister, car prés du lac des barrières nous empêchaient de nous approcher.
Nous sommes arrivés au soleil couchant
je l'avais découvert dans les années 2006, lorsque j'emmenais Robert en cure a Balaruc.
Créé à la fin des années 60 pour irriguer la Vallée de l’Hérault, le barrage constitue un espace de loisirs pour les amateurs de pêche, baignades et autres activités aquatiques.
il y avait beaucoup de personnes qui profitaient de la fraicheur du lieu.
En 1959, la décision de construire le barrage du Salagou est prise par le Conseil Général de l’Hérault pour constituer une réserve d’eau utile à l’irrigation et pour lutter contre les crues de l’Hérault.
Le lendemain matin
Rouge ocre des ruffes, ces fameux grès qui font la particularité du site, bleu profond du plan d’eau, verts multiples des roselières, forêts et vignes avoisinantes…Le lac du Salagou et ses collines alentours offrent aux promeneurs une vision enchantée de la nature.
On y trouve aujourd’hui une série de prestations : bases de loisirs, camping, centre équestre, locations de VTT, planches à voile…
Zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF), le site recèle de multiples richesses.
7 kilomètres de long pour une superficie de 750 hectares et un périmètre de 28 kilomètres. Le Salagou peut atteindre 45 mètres de profondeur et contenir 125 millions de m3 d'eau limpide. Et des silures de plus d'1 mètre de long !
Nous avons quitté le lac afin de continuer notre périple qui devait nous emmener prés de Carcassonne.
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Je ne voudrais pas vous barber avec cette Abbaye, aussi je vous fait un troisième et dernier article. Je vous suggère si vous passez en Cote d'or d'aller la voir, si ce genre d'édifice vous intéresse . En ce qui me concerne cela me passionne, à la fin de notre séjour nous avons visité Fontevraud, je vous en parlerai plus tard.
Avant d'entrer , voici le plan de l'Abbaye, il y a des bâtiments qui ne sont pas visitable, les propriétaire du lieu y vivent depuis plus de 200 ans.
À gauche du palais abbatial, le colombier borde le chemin qui mène à l'église. Les murs de sa tour ont plus d'un mètre d'épaisseur et sa construction doit remonter au XIIe ou XIIIe siècle. De l'autre côté du chemin, deux sculptures de chiens rappellent l'emplacement de l'ancien chenil. Les chiens des ducs de Bourgogne qui chassaient dans la forêt y étaient en pension.
Ici nous voyons le clocher, Saint Bernard avait voulu un clocher qui ne soit pas ostentatoire, juste 3 cloches.
La Forge et le bassin, Fontenay doit son nom aux multiples sources qui couraient dans le vallon. Quant à la forge, le bâtiment se trouve à la limite sud de la propriété, il mesure cinquante-trois mètres de long sur treize mètres cinquante, sur voutes d'ogives reposant sur des colonnes centrales et aux murs sur des culots en pyramide tronquée.
Il a été construit par les moines à la fin du XIIe siècle afin de travailler le minerai qui était extrait de la colline dominant le monastère. La dérivation du ruisseau de Fontenay, le long du mur de la forge, faisait tourner des roues qui actionnaient les martinets pour battre le fer.
la salle capitulaire ou salle du chapitre
La salle capitulaire, qui communique directement avec le cloître, est un lieu important de la vie monastique. Dans cette pièce, tous les moines formant la communauté se réunissaient chaque matin. Un chapitre de la Règle de Saint Benoît était lu et commenté (d’où le nom de la salle), avant que le travail quotidien ne soit réparti entre les moines. Cette salle servait également à partager les nouvelles des autres Abbayes, à élire les abbés, et à la confession publique des fautes.
Quoique bien conservée, cette salle a été amputée d’une travée à l’époque des moines, ce qui explique la présence aujourd’hui de piliers engagés dans le mur extérieur.
À l'origine la salle capitulaire était parfaitement carrée, elle était formée de trois larges travées voûtées d'ogive et reposant sur des colonnettes; la troisième travée fut détruite par un incendie vers 1450. Au début du xxe siècle, on a abattu la cloison entre la salle capitulaire et le parloir. Les clés de voûte sont ornées par un motif floral simple.
Le dortoir occupe tout l'étage du bâtiment des moines, au-dessus des différents locaux de la galerie Est. Il est desservi par un escalier à chaque extrémité. Au nord, l'escalier de nuit permettait de descendre directement dans l'église pour l'Office de Matines. Le dortoir fut incendié au XVe siècle, et la charpente remplacée par celle que l'on peut admirer de nos jours et qui a une forme de coque de navire renversé. Dans la règle de Saint Benoît, on trouve des prescriptions détaillées relatives au dortoir.
Le chauffoir, qui communique avec le cloître et la salle des moines, était, avec la cuisine et l’infirmerie, l’une des seules salles chauffées de l’Abbaye. La vie des moines en hiver était rude dans le vallon de Fontenay, qui connaît régulièrement des températures descendant jusqu’à -20°C.
Sur le préau du cloître, on peut voir les deux têtes de cheminée du XII° siècle qui sont d’un modèle élaboré.
Dans le prolongement de la salle capitulaire et du parloir, se trouve la salle des moines. Cette grande salle, recouverte de douze voûtes d'ogives formant six travées, mesure trente mètres de long. Elle était affectée à des tâches diverses ; c'est sans doute dans l'une de ses parties que les moines copistes recopiaient et enluminaient les manuscrits.
L'abbaye de Fontenay est fondée en 1119 par saint Bernard de Clairvaux, et reçoit le nom de Fontenay car le site comporte de nombreuses sources. Elle est consacrée par le pape cistercien Eugène III le 21 septembre 1147 en présence de dix cardinaux, huit évêques et de nombreux abbés du jeune Ordre, dont celui de Clairvaux.
La boulangerie, à l'extrémité nord, conserve encore son ancienne cheminée cylindrique.
ne pas oublier! on distingue la niche du chien et le trou dans le mur par lequel il pouvait passer la tête.
Partie non visitable
À partir du XVIIIe siècle, l'abbaye de Fontenay n'est plus que l'ombre de ce qu'elle avait été : les moines sont obligés, faute de moyens financiers pour l'entretenir, de détruire le réfectoire. L'hôtel particulier de Montbard, le Petit Fontenet est vendu en 1768 au naturaliste Buffon qui y installe sa bibliothèque et son laboratoire de chimie. La Révolution ne chasse qu'une dizaine de moines de l'abbaye.
En 1791, l'abbaye est vendue pour 78 000 francs, avec toutes ses terres à Claude Hugot qui, profitant des installations hydrauliques des moines, la transforme en papeterie, elle le reste pendant près d'un siècle.
En 1820, elle devient la propriété d'Élie de Montgolfier (de la famille des inventeurs de la montgolfière).
En 1906, l'abbaye est rachetée par Édouard Aynard (grand-père d'Andrée Putman), banquier lyonnais et amateur d'art. Entre 1905 et 1911 de grands travaux de restauration sont entrepris pour lui rendre son aspect médiéval. Les usines sont démolies, le sol de l'église dégagé sur 80 cm et l'aile gauche du cloître est remontée pierre par pierre.
En 1981, l'abbaye est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Ce cloitre est magnifiquement conservé.
Il s'agit d'une des parties les plus remarquables du site. Il mesure trente-six mètres sur trente-huit, les quatre galeries, tout en conservant une grande unité, présentent certaines différences de construction. Elles sont composées chacune de huit travées formant archivolte et doubles arcades reposant sur des piliers avec doubles colonnettes à chapiteaux lancéolés.
batiments contigus, au fond le dortoir des moines, à droite la salle des moines
C'est le cœur de l'abbaye, car c'est là que les moines s'adonnaient à la lecture spirituelle et que se déroulaient les processions ainsi que le lavement des pieds ritualisé.
À toute heure de la journée et tout au long de l’année, le cloître est baigné de lumière. C’est un lieu unique qui inspire dessinateurs et photographes, et invite le visiteur à la méditation.
Le cloître est le cœur du monastère. Alors que beaucoup de cloîtres ont été détruits, celui de Fontenay est resté intact depuis le XIIe siècle.
Cette merveille de l’art roman a été conçue aussi bien comme espace de communication entre toutes les salles du monastère que comme lieu de méditation. Les galeries forment un rectangle et dégageant une grande impression d’homogénéité, malgré une variété de piliers, colonnettes et chapiteaux qui témoignent tous de la sobriété de l’architecture cistercienne.
Nous trouvons trés peu de colonnes décorées. Rien ne devait faire ombrage à la prière.
certaines ont été rénovées, d'autres pas
L’ordre des cisterciens fut fondé en 1098 à Cîteaux par Saint Robert de Molesmes, dans le but de revenir aux fondements de la règle bénédictine, qui avait été écrite au VIe siècle par Saint Benoît.
a gauche l'église, a droite la salle des moines au premier étage en dessous la salle capitulaire
En 1112, à l’âge de 23 ans, Saint Bernard rejoint Cîteaux pour y devenir moine. Il est issu d’une famille aristocratique bourguignonne qui possède des terres dans les régions de Montbard, Alise St Reine et Dijon. La mère de Saint Bernard, Aleth, est la fille du Seigneur qui règne sur Montbard.
Lorsqu’il rejoint Cîteaux, Saint Bernard répond à son désir d’entrer dans une vie stricte d’ascèse et de prière. Son charisme lui permet d’entraîner avec lui plus de 30 compagnons, membres de sa famille et amis.
Très vite la communauté connaît grâce à lui un essor remarquable et fonde quatre nouvelles abbayes, « filles de Cîteaux » dans le vocable cistercien. Saint Bernard fondera lui-même Clairvaux, la troisième fille de Cîteaux, en 1115. Très rapidement, Clairvaux détachera à son tour trois colonies qui vont fonder Troisfontaines (1115), Fontenay (1118) et Foigny (1121). La lignée de Clairvaux sera la plus prolifique, avec 341 abbayes établies au moment du décès de Saint Bernard.
à gauche, les logements des abbés commendataires, à droite l'église
les angles extérieurs sont magnifiques
vu depuis l'extérieur
Ensuite nous passons dans la salle capitulaire, mais ce sera un autre article.
A bientôt.
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L'abbaye de Fontenay est une abbaye cistercienne (aujourd'hui désaffectée) fondée en 1118 sur la commune française de Marmagne, dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située à la confluence de la combe Saint-Bernard et de la vallée du ruisseau de Fontenay.
Elle est la plus ancienne abbaye cistercienne conservée, caractéristique par son dépouillement dans l'ornementation. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862, et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981.
Perdu au fond du vallon de Fontenay, nous la découvrons au détour de la rivière.
La porterie et l'hôtellerie
L’abbatiale de Fontenay est une des plus anciennes églises cisterciennes dans le monde. Construite entre 1139 et 1147, elle est aussi l’une des rares abbatiales cisterciennes du XIIe siècle parvenue intacte jusqu’à nos jours.
Selon la volonté de Saint Bernard et du chapitre général de l’Ordre de Cîteaux, rien dans l’église ne vient distraire l’œil afin que tout l’être soit tourné vers Dieu lors des offices quotidiens.
C’est pourquoi cet édifice fut construit dans une grande simplicité et constitue un modèle typique d’architecture romane bourguignonne : plan en croix latine, façade dépouillée, chapiteaux sculptés de motifs simples de feuillage, rang unique de fenêtres latérales.
les deux cotés de la nef
Toujours cette simplicité pour que l'esprit ne soit jamais occupé à autre chose qu'a la prière
Dans le transept Nord, on peut admirer une Vierge à l’Enfant dite «Vierge de Fontenay », chef-d’œuvre de l’art médiéval. Cette statue est un des exemples les plus remarquables de la statuaire bourguignonne de la fin du XIIIe siècle. Elle constitue une exception au dépouillement architectural des cisterciens, et est le reflet de la dévotion particulière de Saint Bernard à Notre-Dame.
Cette simplicité cache de nombreux détails et une attention particulière des moines bâtisseurs pour l’harmonie et la symbolique, notamment en ce qui concerne les proportions ou le nombre de baies
de l'Abbatiale, des escaliers afin de monter au dortoir des moines, nous en parleront plus tard
Le chœur est couvert de carreaux émaillés des XIIe et XIIIe siècles. On y trouve également un remarquable retable sculpté du XIIIe siècle, ainsi qu’un ensemble de pierres tombales dont celle de l’évêque anglais Ebrard de Norwich, qui finança la construction de l’abbatiale.
L’abbatiale impressionne par son remarquable état de conservation, ses dimensions, sa sobriété rigoureuse et sa luminosité particulière. Il y règne une atmosphère de calme et de sérénité invitant à une contemplation admirative et au recueillement.
Cette abbatiale comporte également un cloitre qui est l'un des plus beaux qui m'ai été donné de visiter.
je vous en parlerai bientôt de même que tout ce qui faisait la vie des moines.
Nous avons suivi la guide, qui nous a fait revivre ce qu'était la journée de ceux qui avaient "vraiment" donné leur âme a dieu. Ce fut fort intéressant.
A bientôt .
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Château-Gaillard est un ancien château fort construit à la fin du xiie siècle, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française des Andelys au cœur du Vexin normand, dans le département de l'Eure, en région Normandie.
on arrive sur le parking et il nous saute à la figure.
Sa construction par le roi d'Angleterre et duc de Normandie, Richard Cœur de Lion, s'inscrit dans la lutte que se livrent, depuis les années 1060, les rois de France et les rois d'Angleterre, alors ducs de Normandie.
Elle verrouillait, avec d'autres châteaux et ouvrages fortifiés, la vallée de la Seine. Sa prise en 1204, annonce la perte de la Normandie et la fin de l'empire Plantagenêt.
En 1189, Richard Ier dit Richard Cœur de Lion hérite des patrimoines de son père Henri II Plantagenêt, partagés entre la France et l'Angleterre. Le roi Philippe Auguste, jusque-là allié de Richard, s'éloigne de lui. Ils partent toutefois ensemble dès l'hiver 1190-1191 pour la Terre sainte dans le cadre de la Troisième croisade.
Toutefois, après quelques mois, Philippe Auguste retourne dans son royaume et profite de l'absence de Richard pour entamer la conquête de la Normandie.
Le choix des Andelys par Richard pose un double problème : d'une part, le lieu appartient à l'archevêque de Rouen, Gautier de Coutances à l'époque ; d'autre part, le duc n'a pas le droit de fortifier l'endroit selon les termes du traité de 1196. Mais, il n'a pas le choix s'il veut défendre la vallée de la Seine et passe donc outre. Ceci lui vaut les foudres de l'archevêque Gautier, jusqu'à ce qu'un compromis soit trouvé en octobre 1197 : Richard offre au prélat plusieurs terres ducales en échange de la possession des Andelys5, dont le port de Dieppe, source d'importants revenus. Cet échange est particulièrement favorable à l'Église.
Lorsque l'on arrive sur cette colline, on est un peu époustouflé par cette vue et ce château posé là comme un gros gâteau
Après la mort de Richard Cœur de Lion en avril 1199, son jeune frère Jean sans Terre lui succède sur le trône ducal. Philippe Auguste profite de cette succession pour relancer la conquête du duché de Normandie. Sous la pression du légat Pierre de Capoue, le roi conclut un traité de paix le 22 mai 1200, connu sous le nom de traité du Goulet. Philippe Auguste conserve ses dernières conquêtes, notamment le Vexin normand, à l'exception de Château-Gaillard.
Le château a été construit sur une boucle de la Seine sur la commune Des Andelys
Aprés avoir traversé la Seine nous voici sur l'autre coté du château.
Cette paix est rompue en 1202. Le roi reprend l'offensive et en août 1203, il s'empare de l'île d'Andely (avec son fort) et du bourg de la Couture, abandonné par sa population.
Mais ce n'est pas la famine qui assure au roi de France la prise de Château-Gaillard. Il tire parti des « erreurs dans la conception même de la forteresse, qui vont apparaître au fur et à mesure de la progression de l'assaut ». Les Français attaquent d'abord la grosse tour qui domine l'ouvrage avancé. Son écroulement oblige les défenseurs à se replier dans le château proprement dit.
L'affaire de la tour de Nesle.
En 1314, deux des trois belles-filles de Philippe IV le Bel (1268-1314) furent enfermées à Château-Gaillard après l'affaire de la tour de Nesle, Marguerite de Bourgogne, femme adultère de l'héritier du trône Louis de France (futur Louis X le Hutin) et Blanche de Bourgogne, épouse de Charles de France (3e fils de Philippe, futur Charles IV le Bel). La première y mourut l'année suivante, peut-être étranglée sur ordre de son époux ou probablement à la suite des mauvaises conditions de sa détention, tandis que la seconde, après avoir passé dix ans dans la forteresse, est « autorisée » à se retirer au couvent de Maubuisson, où elle meurt en 1326.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.
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Cet automne, j'a découvert la ville de Gravelines, située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle est bordée par la mer du Nord et comme toutes les villes du Nord elle a un beffroi. la rivière qui la traverse est trés connu des cruciverbistes "Aa".
Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue
Mais ce qui m'a bien plu sont les fortifications créer par Vauban.
Au temps de la conquête romaine le Pays des Morins, dont Gravelines faisait partie, était envahi par les eaux. L'histoire de la ville ne commence réellement qu'en 800 après l'assèchement du Blootland, où une chapelle dédiée à Saint Willibrord, un évêque d'origine anglo-saxonne, est construite.
Gravelines est une ville frontière située sur le fleuve de l'Aa qui sert de limite entre la Flandre et le Calaisis. Enjeu stratégique, elle est d'abord fortifiée par les ducs de Bourgogne. Au XVIe siècle, l'empereur Charles Quint fait réédifier le château et lance un vaste programme de bastionnement. A Gravelines, Charles Quint et Henri VIII, roi d'Angleterre, scellent en 1520 leur alliance après l'échec de la rencontre François Ier, roi de France, Henri VIII au Camp du drap d'or. Philippe II, fils de Charles Quint, continue les travaux et fait construire sur la dune le fort qui portait son nom (en ruines au XVIIIe siècle).
À cause de son enjeu et de sa situation géographique, la forteresse de Gravelines fut à de nombreuses reprises attaquée. Comme nous l'avons tous et toutes appris en classe. la Flandre maritime a été Française, Espagnole, Anglaise . Et même un jour, l'a t elle été alternativement durant 24 heures.
cet endroit est devenu un port de plaisance
Après le traité des Pyrénées (1659), Gravelines reste définitivement à la France mais ses murs perdent de leur valeur du fait du recul de la frontière. La ville demeure une ville de garnison jusqu'au début du XXe siècle. Vauban la fortifie et donne à la citadelle son aspect quasi définitif, Gravelines fait partie des sites majeurs fortifiés par le futur maréchal.
La porte aux boules
la même vue de l'autre coté
le plan en relief des fortifications
c'est devenu un bel endroit de promenade.
Le château, appelé aujourd'hui l'arsenal, date du XVIe siècle, et a été restauré par Vauban après l'explosion de la poudrière en 1654. Il abrite le musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines.
les murs du château
le bâtiment de la poudrière qui abrite le musée.
de beaux jardins agrémentés de sculptures (l'homme au loin)
Cette ville nous a beaucoup plu.
économiquement !!
La centrale nucléaire de Gravelines est la seconde centrale la plus productive d’Europe, avec 35 TWh produits par an, après la Centrale nucléaire de Zaporijia (Ukraine) qui produit 37 à 38 TWh par an et la plus puissante ex-aequo avec celle-ci (6 réacteurs de 910 MW toutes les 2).
En 2013, l'hébergeur OVH a implanté un nouveau centre de données, alors le plus grand d'Europe. Il dispose d'une capacité de 500 000 serveurs sur 20 000 m2.
Le Jean Bart
En 1992, l'association Tourville lance un projet de construction d'un navire de guerre du XVIIe siècle, le Jean Bart. Les travaux débutent en 2002. Il s'agit d'un vaisseau de ligne de 1er rang de 84 canons mesurant 57 m de long. Sa construction devrait durer 25 ans. Le chantier se visite et pourrait constituer à terme une attraction touristique importante pour la ville comme l’Hermione à Rochefort (Charente-Maritime) achevée en 2014.
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Bonjour mes aminautes, je vous avais laissé début Aout, en vous promettant d'autres photos, mais hélas, l'âge aidant, j'ai eu de gros problèmes de santé. Je suis descendue dans le sud ouest à la mi aout, (je vous en reparlerai plus tard) je toussais beaucoup, et lorsque je suis rentrée, j'avais une bronchite que j'avais bien entendu pas soigné....A 78 ans, j'aurai du faire plus attention !! ce fut la dégringolade, douleurs thoracique inexplicables que mon médecin a prises trés au sérieux. Urgence, rendez vous d'urgence chez le cardio, qui m'a envoyé en clinique pour d'autres examens....... Mon coeur va bien, j'ai des coronaires de jeune fille. Résultats : j'ai beaucoup souffert mais personne ne peut me dire pourquoi.
Le CC piaffait d'impatience et la décision fut prise de partir me refaire une santé sur la cote de la mer du Nord (il était prévu depuis 6 mois de monter à Dunkerque afin d'y faire de la généalogie).
Donc départ le 8 octobre. J'avais trouvé une nounou pour Allia qui ne veut plus monter dans le CC. Nous avons traversé 18 département en 13 jours, l'Allier et la Loire à l'aller et au retour. J'ai pris 963 photos.... je ne vous les montrerai pas toutes, promis !
Donc premier jour : Vezelay.
Vézelay est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
La basilique se trouve sur une colline avec la village autour, on ne peut pas monter en voiture, et d'autant plus en CC, donc prenons nos jambe a notre cou, nous sommes monté à pied. il faisait trés beau.
Nous découvrons quelques belles maisons anciennes
dont cet escalier magnifique
La Mairie, et d'autres maisons en trés mauvais état, que je ne vous montrerai pas.
De grands écrivains du xxe siècle, comme Romain Rolland, Georges Bataille ou Jules Roy, ont habité sur la « colline inspirée ».
Renommée en raison de la basilique Sainte-Marie-Madeline et de la colline classées au patrimoine mondial de l'humanité, elle est le point de départ de l'une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Lemovicensis.
Construit entre 1120 et 1150, l'édifice est une illustration majeure de l'architecture romane et de l'art roman en général, avec notamment le tympan intérieur du narthex qui représente un Christ en gloire. Reconstruit à la fin du xiie siècle, le chœur présente un style gothique qui accroît la luminosité et contribue à renforcer la symbolique autour du thème de la lumière divine.
Rénovée par Viollet-le-Duc à partir de 1840, la basilique fait l’objet d’un classement et figure sur la première liste des monuments historiques, celle de 18401. En 1979, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le tympan qui surmonte le portail central de la façade représente le Jugement dernier. Il fut exécuté en 1856 par le sculpteur Michel-Pascal, sous la direction de l'architecte Viollet-le-Duc. La réalisation de ce tympan au xixe siècle, dans le style néo-roman, fortement critiquée au départ, semble cependant être une bonne réussite. L'ancien tympan, qui avait été martelé à la Révolution et était devenu presque lisse, a été replacé contre le mur extérieur de la huitième travée de la nef, du côté sud (à droite).
Pilier central
Le pignon central avec des statues de saint dont : saint Jean l'évangéliste a gauche et saint Jean Baptiste au centre droit.
Nous sommes dans le Narthex je découvre cet avant nef.
Le narthex est une des grandes constructions de la période romane. C'est une pièce qui s'était imposée pour permettre la formation des processions dans la nef. Son rez-de-chaussée et les arcades des tribunes furent érigées entre les années 1135 et 1145. L'étage, caractérisé par des voûtes au style très différent, ne put être construit qu‘aux environs des années 1146-1147. Profond de trois travées, il est de vaste dimension : à peu près carré, il mesure 23,5 mètres de largeur sur 22 de profondeur et comporte trois vaisseaux comme la nef.
Plus longue (62 m) que celle des grandes cathédrales françaises comme Notre-Dame de Paris (60 m) ou Notre-Dame d'Amiens (54 m), la large nef est impressionnante. Plus claire que le narthex, elle apparaît comme un long chemin vers le chœur. Cette nef romane fut achevée en 1140, sous l'abbatiat de Ponce de Montboissier.
Nous n'avons pas pu visiter le coeur, car un mariage y était célébré
Le tympan et les voussures du portail sud est consacré aux scènes de l'enfance du Christ d'après les récits des évangiles de Matthieu et de Luc. Dans le registre supérieur du tympan est représenté conformément à la tradition byzantine, la Vierge assise de face, tenant l'Enfant Jésus sur les genoux. Celui-ci reçoit les présents des Rois mages : l'or, l'encens et la myrrhe, symboles de sa royauté, de sa divinité et de la Passion à venir.
Le tympan du portail central, ou grand tympan du narthex, est un des plus grands chefs-d'œuvre de l'art sculptural roman en France. L'ensemble du tympan, linteau et voussures compris, se compose de cinquante-huit blocs de tailles très variables. Il mesure un peu plus de neuf mètres de large sur cinq mètres vingt-cinq de haut.
Il représente la création historique de l'Église, avec le Christ bénissant les apôtres et leur assignant la mission de convertir les nations. Cette thématique est tout à fait unique dans l'art roman. Toute la scène est organisée autour du Christ en gloire. Ce dernier domine les autres personnages par sa taille. Celle-ci est en effet proportionnelle à l'importance des personnages représentés.
Au linteau, on a représenté à gauche les peuples d'Europe (Hyperboréens pêcheurs de poisson, Barbares chasseurs à l'arc, et Méditerranéens agriculteurs) et à droite les peuples d'Afrique (on reconnaît au milieu un Pygmée montant à cheval à l'aide d'une échelle, et à droite un peuple aux longues oreilles, Panotéens ou Antipodes ?) marchant vers le centre, c'est-à-dire l'Église du Christ, symbole de leur conversion.
le narthex vu depuis l'entrée de la nef
Des bâtiments monastiques nécessaires à la vie en communauté des moines de Saint-Benoît et de leur abbé, les dortoirs, le réfectoire, le château de l'abbé, les écuries, le cloître, la boulangerie, la forge et autres lieux d'intérêts pratiques, il ne reste rien. Seul le bâtiment accolé au bras sud du transept est parvenu jusqu'à nous, mais toutes ses différentes parties ne sont pas précisément identifiées.
Il s'agit de la salle capitulaire, de ce qui devrait être le scriptorium au premier étage de l'actuelle sacristie et d'un petit bâtiment à trois lancettes en plein cintre.
Un peu d'histoire sur les reliques
En 1037, l'abbé Geoffroy (1037-1052) remplace l'abbé Hermann et réforme l'abbaye. Il expose les reliques de Marie-Madeleine. Des miracles se produisent. Les pèlerins affluent et font de Vézelay un point de passage important sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1050 l'abbaye, qui était à l'origine placée sous l'invocation de sainte Marie, passe sous le patronage de Marie-Madeleine.
L'abbé Jean d'Auxerre (1252-1269) veut revivifier la dévotion à Sainte-Marie-Madeleine et procède à une reconnaissance solennelle de ses reliques par Pierre, évêque de Panéade, et Guy de Mello, évêque d'Auxerre (1247-1270). Guy de Mello, investi par le pape Clément IV du commandement d'une expédition destinée à maintenir Charles d'Anjou sur le trône de Naples et de Sicile, fait une halte à Vézelay et fait procéder aux constations7 dont le procès-verbal est daté du 9 octobre 1265, jour de la Saint-Denis.
Cette reconnaissance est suivie deux ans plus tard, le 24 avril 1267 par un transfert officiel des reliques en présence du cardinal Simon de Brion, légat du pape, et du roi Saint Louis, venus spécialement à l'abbaye à qui ce dernier offre deux reliquaires. D'autres grands personnages sont présents comme le duc de Bourgogne et le comte de Champagne.
En 1279, l'ouverture du tombeau de la sainte à Saint-Maximin confirme aux yeux de l'église qu'il contient bien les reliques de la sainte. Les pèlerins vont progressivement se détourner de l'abbaye.
Le 6 avril 1295, le pape Boniface VIII prend alors le parti de l'abbaye de Saint-Maximin et réunit les reliques de la Sainte-Baume avec celles de Saint-Jean-de-Latran à Rome. Une bulle pontificale confirme l'établissement de dominicains à Saint-Maximin.
Néanmoins, Vézelay reste un lieu de pèlerinage important sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Alors que nous cherchions des cigognes, nous avons trouvé, par hasard, cette collégiale gothique du 14ème siècle.
un dicton alsacien affirme que le clocher de Strasbourg est le plus haut, celui de Fribourg le plus gros, et celui de Thann le plus beau. mais je ne saurai le dire car ce clocher est trés caché par les échafaudages
nous l'abordons pas l'arrière, elle est en travaux, étant situé au centre de la ville, nous n'avons pas trop de place pour la photographier en entier.
La collégiale doit son nom au collège de chanoines venu s’y installer en 1442.
Malgré sa petite taille, la collégiale est un des chefs-d’œuvre de l’architecture gothique flamboyante dans le sud de l’empire du Moyen Âge. Le plan et la voûte sont des exemples du langage artistique du style gothique, la nef centrale sans triforium, typique pour le sud-ouest de l’empire.
La construction de la collégiale actuelle fut commencée à la première moitié du 14 ème siècle (nef latérale sud, partie basse de la façade ouest).
Le portail de la façade ouest et la tour sont les deux pièces majeures de la collégiale. Le portail fait 18 m de haut et 8 m de large. Les deux portails avec des archivoltes, des extrados avec des personnages et des tympans sont surmontés d’un autre, plus grand, composé de trois archivoltes et d’un tympan en cinq parties.
Dans cette composition, on trouve 150 scènes sculptées avec environ 500 personnages, qui relatent la vie de la Vierge sur le tympan principal
On voit cela plus en détail , mais il faut agrandir la photo
la vierge couronnée entre les deux petits tympans
Juste au-dessus du portail, Jésus en juge du monde avec Jean le Baptiste et la Vierge Marie. Sur le fronton, saint Thiébaut avec des pèlerins.
la Nativité et l'arrivée des Rois mages sur le petit tympan de droite,
la Crucifixion sur celui de gauche.
Les pollutions atmosphériques ont des effets redoutables sur l’épiderme des édifices ce qui avait amené le Conseil de l'Europe à adresser une recommandation aux États membres, « relative à la lutte contre la dégradation du patrimoine architectural par la pollution ». Des recherches pour en pallier les effets ont été menées à la collégiale Saint-Thiébaut de Thann, Haut-Rhin, dans le cadre d’un programme de recherche franco-allemand.
les toitures sont en tuiles vernissées
L’ancienne collégiale Saint-Thiébaut de Thann est l’un des monuments majeurs de l’art gothique tardif. Le chantier commencé en 1307, endommagé par le tremblement de terre de Bâle en 1356, s’est poursuivi jusqu’en 1516. La façade occidentale est commencée en 1342 (ses sculptures sont exécutées entre 1360 et 1400). Le collatéral nord porte les dates de 1430 et 1455. La flèche est érigée à partir de 1506. La collégiale de Thann doit sa renommée à la beauté de son clocher et à la couleur dorée de ses pierres. La restauration de la façade occidentale a constitué la dernière tranche d’un vaste programme de remise en état de l’édifice commencé dans l’immédiat après-guerre, à la suite d’importants dégâts causés par les bombardements
J'ai beaucoup aimé ce portail et ses 3 tympans trés ouvragés
A suivre .... l'intérieur et les sculptures des facades.
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En traversant les villes alsaciennes, nous avons vu assez peu de cigognes, je dois dire que nous ne conduisons pas le CC le nez en l'air. Il existe à Cernay-Thann un parc à Cigognes.
le long de la rivière et prés du camping se trouve un beau parc ou les cigognes, sédentaires pour la plupart, se font admirer.
Image emblématique de l'Alsace, la cigogne est également celle de la ville de Thann-Cernay. En 1978, est implanté dans la ville l'un des premiers centres de réintroduction de cet oiseau pour contribuer à sa protection.
sur les hautes branches de grands nids permettent aux promeneurs de les admirer.
de grands mats sont installés afin que des nids accueillent ces dames
sur cette photo on voit bien comment sont fait ces nids
il y a aussi dans ce parc un enclos fermé, afin de sédentarisé les cigognes
quelques explications
Ce parc abrite une soixantaine de cigognes sédentarisées. on compte environ 50 couples de cigognes dont 20 sont complètement sédentaires. Chaque année, on compte environ 30 naissances.
Les cigognes se promènent librement dans la ville et se rendent en général au parc pour les repas.
ces dames les cigognes se perchent sur les hauteurs.
pour vous mettre dans le bain, j'aurais du vous enregistrer leurs claquements du bec.
A bientôt.
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Belfort n'est pas qu'une ville c'est aussi un département Français. Le Territoire de Belfort a été créé en 1922 à partir de l'arrondissement de Belfort, seule partie du Haut-Rhin et de l'Alsace restée à la France après la défaite de 1871. Il était à l'origine nommé « arrondissement subsistant du Haut-Rhin ». En 1919, il ne réintègre pas le Haut-Rhin, et devient officiellement un département français le 18 février 1922. En 1956, il n'intègrera cependant pas la région de programme d'Alsace, à l'inverse du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Par un décret de 1960, il est rattaché à la circonscription d'action régionale de Franche-Comté, avant d'être finalement rattaché à la région Franche-Comté lors de sa création en 1982 à la suite des lois sur la décentralisation. Il est donc, administrativement, séparé du reste de l'Alsace, sa région historique. Il fait désormais partie de la région Bourgogne-Franche-Comté.
Sa situation stratégique au cœur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien.
pour y accéder, il faut monter, nous trouvons un parking pas trop loin
Quand Vauban découvre Belfort en juin 1675, il donne une description négative de la villotte de cent vingt deux maisons et du château qu'il découvre. Louis XIV l'a missionné pour établir une ceinture de fer sur les frontières du Royaume de France. La nécessité première de Vauban est d'agrandir la ville et de la fortifier pour empêcher des possibles incursions allemandes. Il revient par deux fois à Belfort en 1677 et en 1679 avec le ministre de Guerre Louvois pour organiser le pré carré. En juin 1686, la Ligue d'Augsbourg se crée pour contrer les aspirations annexionnistes du Roi de France. Le grand projet de fortification de Belfort devient une priorité et Vauban s'attèle à la tâche en accélérant les travaux en 1687F 5. Les aménagements gigantesques entrepris, tels que la fortification de la ville en pentagone avec des tours bastionnées, la déviation du canal, dureront jusqu'en 1703.
Arsenal
Bâtiment militaire dont je ne me souviens plus la destination
cette photo n'est pas de moi.
Œuvre du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi, il commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870. la statue représente un lion couché, la patte posée sur une flèche qu'il vient d'arrêter. Reposant sur un piédestal en rocaillage, la sculpture est longue de 22 m et haute de 11 m, ce qui en fait la plus grande statue de pierre de France. Elle est constituée de blocs de grès rose de Pérouse (type de grès rouge des Vosges).
il est trés imposant et on le voit de trés loin.
Nous quittons Belfort direction l'Alsace et les cigognes.
a bientôt.
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La saline royale d'Arc-et-Senans est une ancienne saline / saunerie (production industrielle de sel, « or blanc » ou sel gemme / halite) du xviiie siècle en activité jusqu'en 1895, Elle compte parmi les plus importantes salines d'Europe de son époque, et est construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains.
À cette époque, le 18 ème siècle, le sel était utilisé pour la conservation de certains aliments comme la viande ou le poisson. C'était donc à ce titre une denrée essentielle. Un impôt basé sur sa consommation, la gabelle, était perçu par la ferme générale.
le batiment d'entrée
Il constitue l'unique entrée du site et répond au besoin de contrôler les entrées et les sorties. Il comportait un poste de garde, une prison, un lavoir et un four banal. Il sert aujourd'hui de librairie (à l'est) et d'accueil (à l'ouest). Vers l'extérieur il est doté d'un péristyle composé de huit colonnes doriques.
Sous le péristyle une «grotte» en cul-de-four ornée d'un ensemble de blocs de pierre brute, évoque les entrailles de la terre d'où l'on extrait le sel. Au-dessus du linteau de cette porte un médaillon, sur lequel étaient peintes les armes royales, qui ont été effacées lors de la Révolution.
Vers l'extérieur il est doté d'un péristyle composé de huit colonnes doriques.
Comme tous les membres du personnel, le directeur vivait sur le site. Sa maison est située au centre du diamètre, d'où l'on peut surveiller l'ensemble des bâtiments.
vue du ciel, la photo n'est pas de moi.
Ledoux conçut l'ensemble architectural en forme de demi-cercle (370 mètres de diamètre), comprenant les installations techniques et les logements des ouvriers.
j'ai beaucoup aimé la maquette.
La maison du directeur avec son fronton et son péristyle imposait une certaine idée de l'ordre. Elle rappelle la villa Rotonda de Palladio, près de Vicence (Italie).
Emprisonné sous la Révolution, Ledoux imagine la cité idéale de Chaux, qui devait entourer la saline, projet qui restera dans les cartons de l'architecte tombé en disgrâce.
La remise et les écuries du directeur
C'est le 20 février 1940 que l'arrêté classant la saline et son mur d'enceinte aux monuments historiques est publié au journal officiel.
Après juin 1940, la saline se trouve du côté allemand de la Ligne de démarcation et des troupes continuent d'y séjourner. À la suite d'une requête formulée quelques mois plus tard par les Allemands, un Centre de Rassemblement des tziganes et nomades de la région est installé dans la saline par les autorités françaises de mai 1941 à septembre 1943. Au cours de l'hiver 1944-1945, le site sert de camp de prisonniers de guerre allemands.
L'histoire nous rattrape, pensons à tout ceux qui ont souffert de le folie de quelques uns
a bientôt
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Le dicton nous dit que le vin d'Arbois, plus on en bois, plus on va droit. Je n'ai jamais essayé, d'ailleurs je n'ai jamais gouté ce vin là.
Arbois possède un paysage typique de la région naturelle du Revermont. La plaine est plutôt occupée par une agriculture de type céréalière avec des parcelles de taille moyenne. Les bas du coteau sont principalement cultivés en prairies entourées de petites haies pour l'élevage laitier. Certaines vignes sont cultivées dans la même zone. Le reste des coteaux est occupé par de petites parcelles de vigne avec quelques prés disséminés suivant les zones. Le haut des coteaux et le plateau sont recouverts de bois.
Mais n'oublions pas que Louis Pasteur, bien que né a Dole, a vécu dans cette ville .
la maison de Pasteur a Arbois
C'est une belle demeure est situé sur la parcours de la Cuisanne
Eglise Saint Just d'Arbois
Clocher tour de guet de 75 m de hauteur, intégré dans les fortifications de la ville.
C'était notre première halte dans le Jura. Au début le ciel était bleu.
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Comme je dis sur mon compte FB "Plus jamais je ne prend mes vacances en Juillet, Novembre c'est mieux."
Nous voila revenu de notre périple en CC dans l'est de la France et au delà. Voici quelques photos ( je suis folle j'en ai pris plus de 700)
Arc et Senans
Besançon ( pas possible de monter à la citadelle, travaux )
Belfort et son Lion.
les cigognes a Thann
le ballon d'Alsace
Murbach - abbaye bénédictine construite au 8 ème siècle au creux d'un vallon.
La route des crêtes, un coté vue sur la Lorraine, l'autre sur l'Alsace
Kaysersberg.
Turckheim
Riquewihr (mon préféré)
Le château du Haut-Koenigsbourg
le château de Lunéville
Puis il y a eu, Nancy, puis Metz, Trèves, Saverne, Marmoutier, Baccarat, Epinal et puis terrassés par la pluie, nous rentrons dans nos foyers ou il pleut aussi.
Je ne manquerais pas de vous donner, bientôt, tous les détails de ce périple mouillé.
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Ce n'est pas trop la forme en ce moment, et puis la météo n'est pas trés bonne. Heureusement les fleurs de mon jardin m'apportent que du bonheur.
C'était le temps des pivoines
Rose de Resch
Graham Thomas
Chantal Merieux
Rouge pour l'homme
Sharifa Asma
Madame Isaac Pèreire
New dawn
Chantal Thomass
Bonne semaine à tous, je vais vraisemblablement partir qques jours en Alsace et plus si affinités.
a bientôt !!
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