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Hello chers Aminautes !!
Nous partons quelques jours afin de voir si l'herbe est plus verte ailleurs.......
j'espère bien vous rapporter beaucoup de photos.
J'ai prévu beaucoup de couches de vêtements, hier nous avions 23°aujourd'hui le thermomètre ne devrait pas dépasser 12° et ne plus nous montons plein nord.
Avec la mer du nord....................
Nous visiterons tous ce qui n'a pas été possible de faire en 2023 à cause d'une vilaine bronchite, mais cette fois ce sera en voyage organisé.
Bonne continuation a tous. Je n'emmène pas de PC et comme je ne surfe pas sur mon phone, je n'aurai pas de vos nouvelles
Prenez soin de vous.
Je vous embrasse.
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Lors de notre voyage en Bourgogne nous avons découvert cette belle ville. Située à l'ouest de la Côte-d'Or, au cœur de la Bourgogne, émergeant d'une boucle de l'Armançon, Semur-en-Auxois est dressée sur un plateau de granit rose. La ville se situe dans la plus vaste des quatre vallées formant le pays d'Auxois (région), au carrefour des contreforts du Morvan, des plaines du Châtillonnais et des abords de l'Autunois.
Au Haut Moyen Âge, le noyau d'habitats primitifs est groupé autour du méandre de l'Armançon. Au XIe siècle, Semur devient le chef-lieu du comté d'Auxois intégré au duché de Bourgogne.
Au fil des siècles, Semur se développe. En 1276 elle devient commune et bénéficie de l'octroi d'une charte communale octroyée par le duc de Bourgogne Robert II au moment où se crée le bailliage d'Auxois. Ce dernier, l'un des six que comptait le duché de Bourgogne, s'étendait de Nuits (Nord) à Sainte-Sabine (Sud) et d'Avallon (Ouest) à Flavigny-sur-Ozerain (Est).
La ville prend toute son ampleur au milieu du XIVe siècle, au moment de la guerre de Cent Ans, quand le duc Philippe le Hardi décide de renforcer les défenses naturelles du site par une enceinte flanquée de tours et une place forte dite le Donjon placée entre le quartier du Château et le bourg qui s'est développé autour du prieuré Notre-Dame
Rue Buffon - Porte Guillier.
Place forte de l'Auxois, Semur est fidèle aux ducs de Bourgogne, au point de s'opposer à l'autorité royale. Une position qu'elle paie au prix fort quand, en 1478, les troupes françaises de Louis XI investissent la ville et l'occupent.
Maison à pan de bois, rue Buffon.
Semur-en-Auxois est cartographiée dans la version française de La Cosmographie Universelle de tout le monde, imprimée en 1575 à Paris par Nicolas Chesneau et Michel Sonnius. Le plan de la ville est accompagnée d'un texte de François de Bellefores
Durant les Guerres de Religion, Semur-en-Auxois reste fidèle au roi. Jusqu'en mars 1589, la ville est aux mains des ligueurs. A cette date, les royalistes, menés par Guillaume de Saulx, fils du maréchal de Tavannes, mettent le siège devant la ville.
Le maire Blanot, chargé de la défense de la ville, se rend rapidement aux armées royalistes. Quant à la garnison du donjon, commandée par le capitaine Laplume, elle cède le lendemain. Henri IV, dans une ordonnance de 1602, décide le démantèlement des fortifications.
En 1790, elle devient chef-lieu du district de Semur puis de l'arrondissement de Semur en 1800. Elle le reste jusqu'en 1926, où la sous-préfecture est transférée à Montbard. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune porte le nom abrégé de « Semur ».
Au XIXe siècle, comme de nombreux édifices en France et surtout en Bourgogne, Semur-en-Auxois bénéficie des travaux de rénovation entrepris par Eugène Viollet-le-Duc. Entre 1843 et 1855, ces restaurations concernent la collégiale Notre-Dame (1843-1855) et les remparts (1843-1850)21.
Visages sculptés sur les murs
Labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, Semur-en-Auxois conserve plusieurs édifices témoignant de son passé :
Beaucoup d'escaliers a monter ou descendre afin de visiter la vieille ville.
Le donjon au-dessus de l'Armançon.
le vieux pont Pinard sur l'Armançon
De gauche à droite la tour de l'Orle-d'Or, la tour de la Prison, la tour de la Gehenne et la tour Margot.
le toit de cette tour a été étêtè ce qui lui donne une curieuse allure.
La collégiale Notre-Dame
Bâtie à partir de 1225, mais complétée à plusieurs occasions (dont une restauration par Viollet-le-Duc au XIXe siècle), la collégiale est aujourd'hui un des joyaux du gothique flamboyant en Bourgogne.
Cette visite fait partie de notre voyage en Bourgogne de novembre 2022.
a bientôt.....
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Lors de l'une de nos sorties découvertes, nous sommes passés au Creusot dans la Saône et Loire en région Bourgogne-Franche-Comté .
La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, puis de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.
le château de la Verrerie avec les fours de l'ancienne cristallerie.
La « manufacture de cristaux de la Reine», jusqu'alors située dans le parc de Saint-Cloud à Sèvres (à ne pas confondre avec la manufacture de porcelaine) est transférée par un acte royal du 10 novembre 1786 au Creusot, afin de réduire le coût de la fusion du verre grâce à la proximité immédiate du charbon de terre. L'activité opérationnelle débute en 1787, avant d'être stoppée en 1792 par la Révolution Française
Ayant repris en 1806, elle progresse rapidement sous la direction du père Chapet, un ancien précepteur oratorien des enfants de Louis XVI, qui avait refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, et le talent de Benjamin Ladouèpe-Dufougerias, le « lustrier » de l’Empereur. Elle prend le titre envié de « Manufacture impériale et royale ».
Des désaccords au sein de la famille Chagot précipitent son déclin et elle est vendue en 1832 à la cristallerie de Baccarat et de Saint-Louis qui la ferme aussitôt. Ainsi, pendant une quarantaine d'années, c'est au Creusot que se poursuivit l'évolution de la technologie verrière française.
Le bâtiment inutilisé est vendu, en 1837, aux frères Adolphe et Eugène Schneider qui entreprennent des transformations en 1847 pour en faire l'une des résidences de la famille Schneider durant plus d'un siècle.
En 1969, Dominique Schneidre, dernière héritière de la famille Schneider, vend le château, les annexes et son parc à la ville du Creusot qui y installe, à partir de 1971, le Musée de l'Homme et de l'Industrie, l’Écomusée et le siège de la Communauté urbaine Creusot Montceau, puis en 1988 l’Académie François Bourdon.
Le théâtre à l'italienne est installé dans un ancien four
L’histoire du Creusot, souvent qualifiée de « ville-usine », est étroitement liée à son développement industriel. À ce titre la ville abrite un écomusée et l'Académie François-Bourdon, centre d'archives industrielles, permettant de découvrir son patrimoine industriel et retraçant l'histoire industrielle des Schneider.Après la défaite de 1870, Thiers incite Eugène I à s'orienter vers la fabrication d'armement en acier. C'est Henri, son fils, qui mettra en œuvre cette nouvelle orientation, par la création de nouveaux ateliers d'artillerie. Ces fabrications (canons, blindages) dont la qualité sera mondialement reconnue, assurent au Creusot une activité importante. La société se distingue par la production d'aciers spéciaux ainsi que par l'utilisation d'outils modernes comme son marteau-pilon de 100 tonnes qui permet de forger avec une grande précision des pièces de grandes dimensions. Ainsi les aciers du Creusot se montrent souvent à leur avantage lors des concours (Expositions universelles) par rapport à leurs concurrents
Le marteau-pilon du Creusot est un marteau-pilon doté d'un marteau de 100 tonnes, construit en 1875 et mis en service en 1877 par Schneider et Cie au Creusot. Il a été le plus puissant du monde jusqu'en 1891, lorsque celui de la Bethlehem Steel aux États-Unis, construit sous licence et d'une conception presque identique, le détrône avec un marteau de 125 tonnes.
Le premier coup de pilon est donné le 23 septembre 1877. Lorsqu'il était en action, on entendait le choc sur la pièce à 10 km à la ronde. Il est alors le plus puissant du monde et symbolise longtemps la suprématie de l'industrie creusotine. Attention de ne pas y mettre les doigts !!
Ce marteau-pilon a été conservé et est devenu un symbole de la ville du Creusot, où il est exposé à l'entrée sud de la ville. Il reste de nos jours un des derniers marteau-pilon existants, et est classé depuis 1981 Historic Mechanical Engineering Landmark par l’American Society of Mechanical Engineers.
Cela nous change un peu des châteaux médiévaux dont je vous parle souvent. Un petit détail me concernant : dans mon enfance,(années 50) il n'y avais pas de télévision ni d'internet, il n'y avait que la radio et c'était déjà formidable, on écoutait les infos et à la fin on nous donnait les cotations de la Bourse. Un nom revenait toujours "Schneider" et les actions grimpaient..... il m'a fallu 70 ans pour aller voir a quoi correspondait ces "Schneider" qui sont devenu "Schneidre" plus tard, je n'ai jamais su pourquoi.
Les fêtes de Pâques se terminent. Dans deux semaines nous partons vers le nord..... je ne sais pas quoi mettre dans ma valise Imper ou tee-shirt ?????
a bientôt.
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Un matin
un soir
Automne
Hiver
le Rhin ..... frontière.
Il attend septembre
C'est l'été
La Loire à Sully.
Le printemps à Malo les bains
etc............................
A bientôt
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En villégiature dans l'Ain, je découvre à Chazey sur Ain, un château médiéval, qui me parait de loin d'être une copie comme il en existe partout. Mais non, aprés renseignements et à notre seconde visite, c'est bien un château qui fut médiéval en son temps.
Le château de Chazey-sur-Ain est un ancien château fort, fondé au XIIe siècle par les sires de Coligny, remanié au XVe siècle et restauré au XIXe siècle, centre de la seigneurie de Chazey, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Chazey-sur-Ain, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
la seconde fois, j'avais pris mon APN Lulu. Ce village se situe, non loin de Meximieux et de Pérouges
Facade sud
La seigneurie de Chazey, qui était en toute justice est à l'origine la possession des sires de Coligny. Au début du XIIIe siècle, Béatrix de Coligny la porte en dot à Albert III de la Tour du Pin qui la laisse à son fils Humbert, dauphin de Viennois. Elle est donnée en 1349 par Humbert II, dernier dauphin de Viennois, au roi Philippe VI de Valois.
À la suite du traité de Paris du 5 janvier 1355, le roi Jean et le dauphin, son fils, la cède, par voie d'échange, au comte Amédée VI de Savoie. Ce dernier l'inféode à Jean, seigneur de Crangeac , chevalier.
Facase est
Lui succédèrent d'abord Antoine, son fils aîné, puis Pierre, son deuxième fils. À sa mort, en 1439, sans descendant, sa femme Jeanne de Varax retient la seigneurie pour ses reprises dotales. Elle la laissera à son neveu Georges de Varax qui en reçoit l'inféodation en 1441.
Ce dernier la remet le 24 janvier 14623, à Philippe II de Savoie, comte de Bâgé, qui la donne à sa fille Philiberte de Savoie, femme de Julien de Médicis, duc de Nemours. Sans descendance Philiberte institue comme héritier son frère Charles, duc de Savoie né le 10 octobre 1486 dans ce château, alors nommé « château de Chazey-en-Bugey ».
Les ducs de Savoie conservèrent la seigneurie unie à leur domaine, jusqu'à Emmanuel-Philibert, qui en 1571 la remet à Jacques de Savoie, duc de Nemours. Ce dernier la vend avec clause de réméré, le 7 août 1580, à Bénigne Pastey, trésorier et Receveur général des finances,
Puis le 30 juin 16153, à Renaud de Cremeaux, seigneur de la Grange, de Saint-Urbain et de Charnay, maître de camp d'infanterie et dont les descendants la gardèrent jusqu’à la convocation des États généraux.
La cour intérieure, j'ai pu la photographier en passant l'Apn entre la grille
Le château réédifié sur les débris de l’antique résidence est restauré au XIXe siècle.
Facade Nord
Nous voyons bien ici la partie la plus ancienne construite en pierre "Tête de Chat"
Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 18 février 1987. Il est actuellement le siège administratif de la "communauté de communes de la plaine de l'Ain".
On fait quelquefois des découvertes intéressantes, l'important est d'avoir toujours mon APN avec moi.
A bientot....
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Nous sommes en 2009. Robert pouvait encore marcher, mais pas longtemps. Je nous avais prévu des vacances dans le Cantal, un chouette hôtel à Vic sur Cère. Pendant sa sieste j'en profitais pour visiter les alentours. Je me souviens d'une balade dans les gorges de la Cère.
Les gorges de la Cère sont un site naturel d’une trentaine de kilomètres situé entre les départements de la Corrèze, du Lot et du Cantal. Elles sont formées par la rivière la Cère, qui traverse les Monts du Cantal et la châtaigneraie cantalienne.
Le Pas de Cère : Cet endroit est incontournable dans le Cantal. Les deux sentiers de découverte du Pas de Cère vous amènent dans ces gorges majestueuses, classées Espace Naturel Sensible. Ensuite, le sentier escarpé descend en forêt au milieu d’une végétation luxuriante. Vous pourrez peut-être même apercevoir la loutre, qui est très difficile à observer. Le parcours dure environ 1h30 aller-retour.
Depuis l’aire du Pas de Cère sur la RN122, vous pouvez accéder en 5 minutes au belvédère qui surplombe la cascade de la Roucolle. Une plateforme sécurisée vous permettra d’admirer la hauteur des parois rocheuses qui vous entourent.
Les sentiers se rejoignent au “Pas de Cère”, une petite plage de galets où la rivière se repose au pied des falaises de 30 mètres de haut. Le Pas de Cère est un verrou glaciaire naturel, formé il y a plus de 20 000 ans, et c’est l’un des sites géologiques majeurs du Cantal.
Vous pourrez vous détendre et rêver dans ce petit coin de nature sauvage.
Ces gorges offrent un paysage pittoresque et varié, riche en histoire, en faune et en flore. Elles sont accessibles par une ligne ferroviaire étonnante et par des sentiers de randonnée.
Depuis Vic sur Cère, vous pouvez partir à pied dès l’Office de Tourisme pour rejoindre en 20 minutes le hameau de Salvanhac et l’aire d’accueil, point de départ du sentier
Les 1ers aménagements du Pas de Cère datent de la création de l’usine hydroélectrique, dont on devine les vestiges. Vous y découvrirez aujourd’hui l’histoire de Vic sur Cère au temps des curistes et de l’établissement des bains, de l’électrification, de l’arrivée de la locomotive à vapeur, et de la construction des grands hôtels.
La Cère prend sa source vers 1 370 mètres d'altitude dans le Cantal, au Lioran, dans le massif du Plomb du Cantal. Elle forme l'une des vallées principales des monts du Cantal avant de déboucher dans le petit bassin sédimentaire d'Aurillac.
Elle parcourt ensuite la Châtaigneraie cantalienne jusqu'à Laroquebrou, puis s'encaisse en gorges dans la Xaintrie.
Elle se jette enfin dans la Dordogne en rive gauche, à l'aval de Bretenoux sur la commune de Prudhomat.
J'ai juste rencontré un monsieur qui comme moi prenait plaisir à la promenade, nous étions portant au mois d'aout, l'air était doux, pas de canicule en ce temps là.
J'ai gardé un super souvenir de cette visite, malgré le fait que je l'ai faite seule. je n'ai pas pu la partager.
Je suis rentrée à l'hôtel, j'avais pris beaucoup de photos et j'ai pu en faire profiter à Robert.
le pas de la Cère vu d'en bas.
A bientot .....
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J'ai l'impression que mes vieilles pierres vous gonflent un peu,alors je change de paradigme. Mes photos dates de 2006, mais elles n'ont pas pris une ride.
Nous voici à Oullins (Rhône) dans la ville ou j'ai passé ma jeunesse. Dans le parc de mon collège, tous les deux ans il y avait une exposition d'Iris. J'y étais allée avec mon petit frère, disparu trop tôt.
J'ai toujours planté beaucoup d'iris dans mes jardins successifs... ils m'ont apporté beaucoup de bonheur.
A bientôt.
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Je vous ai souvent parlé des belles églises auvergnates, comme Saint Nectaire, Orcival, Issoire qui sont somptueuse.
Mais il existe dans en Auvergne profonde des églises qui mérite le détour. Nous voici à Saint Dier d'Auvergne situé dans le Puy de Dome. Ce bâtiment est sans doute "oublié des dieux". Madame Dati est arrivée trop tard pour la réhabilitation de ce joyau du XIe siècle.
L'église Saint Didier, remonte au XIe siècle mais l'architecture de la façade et du chevet sont clairement du XIIe siècle. L'église a été mise en état de défense en 1377.
La façade occidentale possède une polychromie très marquée due principalement à son remarquable portail surmonté d'une triple voussure à claveaux rouges et blancs.
Ce portail est encadré de deux paires de colonnes de couleur rouge ou blanche surmontées de chapiteaux blancs sculptés de motifs végétaux et anthropomorphes. La voussure externe est bordée d'une frise en pierre blanche finement ciselée.
l'ancien prieuré qui jouxte l'Eglise
La façade tripartie est segmentée par deux puissants contreforts. La partie centrale est ornée d'un triplet composé d'une baie cintrée ajourée et de deux baies cintrées aveugles dont les archivoltes se rejoignent élégamment.
Les parties latérales de la façade sont ornées de deux fenêtres à colonnettes et claveaux rouges et blanc
elle e est couverte de lauzes, est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil.
En ce qui concerne la restauration ???????? surtout pour le prieuré on reste sans voix, mais nous voyons bien les cheminées du 1er étage
petite colonnette coincée ça et là.
Accés au prieuré
les fenêtres sont bouchées à la ......
Mais que fait Stéphane Berne ?
les vieilles pierres sont comme les vieilles personnes, on les oublie dans un coin.
On nous présente Saint Dier comme un village de caractère
"Saint-Dier d'Auvergne, un équilibre entre verdure et patrimoine !"
le choeur
l'entrée de l’église qui en est également la sortie.
J'ai quitté cet endroit avec tristesse.....
a bientôt
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En faisant le ménage dans mes photos, je viens de retrouver une sortie faite en 2010 dans le quartier des États Unis a Lyon. Depuis 14 ans il y a pu avoir certains changements.
Un peu d'histoire contemporaine, trés importante pour la Lyonnaise que je suis. Même si Lyon est devenue invivable, comme beaucoup de grandes villes européennes.
Le quartier des États-Unis ou cité des États-Unis est situé dans le 8e arrondissement de Lyon. Il correspond à un projet d'urbanisation construit entre 1920 et 1935, conduit sous la direction de l'architecte-urbaniste Tony Garnier. Il est aujourd'hui situé au sein d'un quartier prioritaire réunissant près de 15 000 habitants.
Quelques jours après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917, le conseil municipal de Lyon baptise le nouveau boulevard devant relier La Guillotière à Vénissieux du nom de ce nouvel allié. Le quartier prendra naturellement le nom de son axe principal. Puis, peu de temps après la fin des hostilités, une partie de cette zone devient un bidonville.
C'est dans les années 1930 que le quartier prend en partie son aspect actuel. Au début des années 1920 le maire Édouard Herriot confie à l'architecte urbaniste Tony Garnier la mission d'ériger un quartier d'habitation bon marché. Trois maisons-types sont érigées et habitées en 1925, proposant dans le quartier nord 34 logements et 4 magasins.
Un musée au cœur du quartier "La cité idéale Egyptienne"
Mais pour respecter les impératifs budgétaires l'habitat sera rehaussé et densifié dans le projet définitif. Le 5 janvier 1931, il est arrêté avec 46 autres bâtiments, ajoutant 1586 logements et 60 magasins2. Les blocs d'habitations sont officiellement inaugurés le 25 juin 1934 (au même moment que les Gratte-ciel de Villeurbanne).
les habitants (regroupés en un comité des locataires depuis 1983) sollicitent en 1988 les artistes de la Cité de la Création afin de réaliser des fresques sur l'œuvre de Tony Garnier dans le but de revaloriser leur quartier et de mettre l'art et la culture à portée de tous.
Les murs peints
La cité idéale Indienne
Durant la réhabilitation (de 1986 à 1999, les peintures étant réalisées de 1989 à 1997), les artistes exécutent vingt-cinq peintures murales qui se découpent en 4 parties :
Les murs sont peint d'aprés, douze peintures qui reproduisent des dessins de Tony Garnier de sa « Cité industrielle » Quatre peintures représentant « les Grands Travaux de la Ville de Lyon » et six peintures donnant la vision d'artistes internationaux de la cité idéale, en tenant compte de leurs cultures respectives.la cité idéale du Mexique
L'association Perspective Tony Garnier nait en 1992 puis change de nom en 1998 pour Musée urbain Tony Garnier. Celui-ci organise des visites des murs peints et d'un appartement des années 1930, que le comité des locataires et l'OPAC du Grand Lyon ont intégré au musée.
Cet appartement expose la vie telle qu'elle était au commencement du quartier et à quel point l'architecte était, pour son temps, visionnaire et humaniste.
La cité idéale Ivoirienne
Le musée est créé en 1992 sous une forme associative avec le soutien de mécénat. Il obtient le label « Patrimoine du XXe siècle » en 2003. Le site affiche une fréquentation de 45 000 visiteurs en 2019.
Parmi les Grands Travaux de la ville de Lyon
Le stade de Gerland
pour l'équipe football et pour l'équipe de Rugby de Lyon
Les abattoirs de la Mouche
Ce bâtiment avec sa phénoménale charpente métallique est devenu une salle de spectacle
En février 2021 l'une des fresques, « Les abattoirs de la mouche », est singulièrement vandalisée : les visages de tous les personnages du premier plan étant noircis.
En mai 2022, la presse se fait l'écho d'une non reconduction de subvention de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour l'exercice en cours, et des difficultés que cela engendre pour la Direction de l'établissement.
l'Hopital Edouard Herriot
En juillet 2022, le musée annonce sa fermeture à la fin du mois pour une durée indéterminée, à la suite du départ de l'ensemble de son personnel. Une nouvelle équipe reprend la gérance en octobre 2022.
Tous les anciens lyonnais se sont fait soigner à Édouard Herriot hôpital qui s'appelait Grange Blanche jusqu'en 1935.
Situé à Lyon, au 5 place d'Arsonval, il a été construit de 1913 à 1933, par l'architecte Tony Garnier selon une organisation d'hôpital pavillonnaire. Une grande partie de l'hôpital fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques.
La rénovation de ces fresques est lancée fin 2016, et celle anciennement nommée « Tony Garnier visionnaire » devient « Les Temps de la Cité ». Les 24 autres murs seront totalement rénovés entre 2017 et 2020, un tiers d'entre eux seront repensés à cette occasion.
A bientôt .
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En 1441, à la fin de la guerre de Cent Ans, après avoir hésité entre Autun et Beaune, Nicolas Rolin, richissime chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, et son épouse Guigone de Salins fondent cet hôtel-Dieu richement doté, proche de la collégiale Notre-Dame de Beaune du XIIe siècle, et de l'hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune du XIVe siècle, siège du Parlement de Bourgogne.
Les hospices de Beaune (ou hôtel-Dieu de Beaune) sont un hôtel-Dieu ou hospice de style gothique flamboyant avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne, fondé au XVe siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, à Beaune en Bourgogne.
Il est un des plus célèbres du monde, tant par sa fastueuse et remarquable architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux domaine viticole bourguignon dont la production est historiquement vendue aux enchères pour financer son fonctionnement, sous le nom de vente des hospices de Beaune. Actif jusque dans les années 1960, classé aux monuments historiques depuis 1862, il est à ce jour un musée d'histoire de la médecine et expose entre autres le polyptyque Le Jugement dernier de Rogier van der Weyden.
Beaune est choisie pour son important taux de passage et pour son absence de grande fondation religieuse. L'influence flamande se fait sentir dans cette importante cité d'un État bourguignon qui s’étend alors jusqu'aux Pays-Bas. Les premières démarches du chancelier commencent en 1441, en sollicitant le pape et le duc de Bourgogne. Le 4 août 1443 est signé l'acte de fondation.
La façade extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de la cour centrale, avec ses célèbres toits en tuile vernissée de Bourgogne, et celle de l'intérieur de l'édifice. Le choix de l'ardoise pour le grand bâtiment date de la fondation du chancelier. Ce matériau était encore peu employé dans la région, et donc plus prestigieux que les tuiles.
Il n'a pas été possible jusqu'à présent de déterminer à quelle époque des tuiles vernissées ont été employées pour la première fois sur ce bâtiment - déjà présentes sur la maquette du XVIIIe siècle. Les décors de faitage ont été largement restaurés et augmentés aux XIXe et XXe siècle, par exemple avec l'ajout de gargouilles.
En 1459, le chancelier Rolin obtient la création de l'ordre des sœurs hospitalières de Beaune, dont la règle associe vie monastique et soins aux pauvres et aux malades. Un incendie en 1500 oblige à reprendre les combles nord, reconstruits plus sobrement.
De forme rectangulaire, elle comporte un puits à eau en ferronnerie gothique. Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne, technique probablement originaire d'Europe centrale, devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises de Trélazé).
L'établissement est indépendant de tout ordre religieux. Les terrains nécessaires sont progressivement acquis, et les travaux commencent. Les bâtiments se présentent sous la forme d'un U, qui sera clos au XVe siècle d'une grange, puis du bâtiment XVIIe actuel sur son côté nord-ouest. Les travaux commencent par la grande salle sur la rue, achevée autour de 1449-50, et s'achève par le côté sud-ouest.
La grande salle des pôvres
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de toit en carène de bateau renversée, couverte d'ardoise de Trélazé. Les poutres traversières sortent d'engoulants : gueules de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par Maurice Ouradou (le gendre de l'architecte Viollet-le-Duc).
Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit, un coffre permettait de ranger les vêtements des malades. Un couloir comportant une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.
Les poutres traversières sortent d'engoulants : gueules de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle * ». Ce mot accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.
Située au nord-ouest de la cour, et dédiée à saint Nicolas, elle était destinée aux malades les plus graves, avec 12 lits. Elle sert actuellement de salle d'exposition sur l'histoire des Hospices et de son vignoble. Un pavage de verre permet de voir couler la Bouzaise qui servait à l'évacuation des eaux usées.
La salle Saint Hughes a été créée en 1645 et comprend quelques lits destinés à des malades plus aisés. Elle est remarquable par ses peintures murales d'Isaac Moillon représentant différents miracles du Christ ainsi que saint Hughes, en évêque et chartreux.
Les Hospices de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au XVe siècle, le polyptyque du Jugement dernier du peintre flamand Rogier van der Weyden, polyptyque à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces initialement exposées dans la chapelle des « pôvres » malades.
Probablement réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d'abord été attribué à Jan van Eyck en 1836 avant d'être attribué à Rogier van der Weyden en 1843. Scié sur toute l'épaisseur des panneaux, l'envers et l'endroit (correspondant aux positions ouverte et fermée) sont exposés conjointement dans une même salle spéciale climatisée.
Décorations des poutres traversières au dessus de la salle du Polyptyque.
Ce fut une trés belle visite, il faut entrer dans la cour intérieure pour voir les différentes constructions la grande salle des pôvres toute en simplicité et austérité et les bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne. Ce contraste est fort intéressant.
A bientôt.
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Il a beaucoup d'avance, ce printemps 2024, dés le 29 Février, il montre le bout de son nez, pour mon plus grand plaisir.
Les primevères sont arrivées en 2019 dans un pot qui abritait les pivoines de RD et chaque année elles sont les premières a nous annoncer le printemps.
beaucoup d'avance pour ce prunus
Le coeur est jaune
et pour celui là aussi
celui là a le coeur rose
quant au troisième il fait quelques fleurs, il est plein de boutons dans quelques jours ce sera l'apothéose
Jamais les pivoines ne sont sorties aussi tôt .
et le Forsythia a peine a fleurir ........ attendons encore un peu.
a Bientôt
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Je change de genre, des pierres, toujours des pierres mais celle là sont plus naturelle.
Nous voici en Corse en 2006. 3 semaines, en chambres et tables d'Hôtes, dont la première vers Porto à l'ouest, la seconde à Lévie au sud et la dernière prés de Saint Florent au nord. Robert avait déjà quelques difficultés à marcher et je faisais des randonnées seule.
J'avais beaucoup aimé celle ci : Le Castellu di Cucuruzzu est un site préhistorique, attribué à la culture torréenne, situé à Levie, en Corse-du-Sud.
Le village de Levie
Le site a été découvert en 1959. Il a été fouillé par Roger Grosjean en 1963, et par François de Lanfranchi jusque dans les années 1990. Le site est acquis en 1975 par l'État qui le classe monument historique par arrêté du 9 novembre 1982.
Il appartient désormais à la collectivité de Corse et a été restauré en 1991 et en 2016-2017 pour le mettre en valeur et permettre au public de le visiter tout en assurant sa protection. Ces photos sont prises avant la restauration de 2016.
Le site est un complexe torréen classique du type « castellu a torra ». Le caractère isolé du site a contribué à sa bonne préservation. Le castellu a été édifié sur un chaos granitique dominant à 700 m d'altitude la partie nord du plateau de Levie. Il comporte une large enceinte de 40 m de long sur 20 m de large construite en gros blocs dont le poids atteint parfois 1 tonne.
Elle est conservée sur une hauteur moyenne de 5 m. L'accès à l'intérieur de l'enceinte se fait par une unique entrée, dont l'escalier a été taillé dans une boule de granite du chaos naturel, prolongée par une une chicane.
Au nord-ouest, le castellu comporte une terrasse semi-circulaire surélevée où Grosjean a identifié des traces de foyers sur un dallage. Elle se poursuit par une coursive longeant l'enceinte qui selon Grosjean devait être recouverte à 2 m de hauteur par un plancher
Suivons le sentier
Cette coursive débouche sur un secteur comprenant trois petits diverticules (baptisés C1 à C3) construits dans la masse du mur d'enceinte avec des parements particulièrement soignés. Ces diverticules sont recouverts de dalles.
Selon Grosjean, leur exiguïté exclut une fonction d'habitation et devait plutôt les destiner à l'entrepôt des vivres et des réserves d'eau.
Un rocher visible devant le diverticule C2 comporte une cupule au centre.
L'ensemble est séparé de la « torra », qui domine le castellu de 10 m de hauteur, par les gros blocs du chaos rocheux sur lequel elle s’appuie. On accède à la torra par une entrée à l'est prolongée d'un couloir comportant des niches latérales. La salle intérieure, de forme semi-circulaire, mesure entre 3 m et 4 m de diamètre. Elle a conservé sa voûte d'origine en encorbellement, ce qui en fait un cas unique en Corse.
Le site fut fréquenté dès le Néolithique mais le castellu fut édifié à l’âge du bronze et occupé de manière continue entre le Bronze moyen et le second âge du fer (fin du IIIe siècle av. J.-C.).
Une statue-menhir découverte sous la forme de deux fragments en remploi dans le renfort de l'escalier médiéval a été restaurée et redressée sur place. Elle est composée d'un fût quasi-rectangulaire avec un léger rétrécissement au niveau de la partie inférieure
Le castellu di Capula, visible à proximité, un peu plus haut à 759 m d'altitude, a été construit au IXe siècle, par un dénommé Bianco comte de Corse, sur les fondations d'une structure plus ancienne datée de l’âge du bronze/âge du fer dont il ne demeure qu'un mur d'enceinte partiellement recouvert par la construction médiévale.
Aprés la Renaissance, on s'enfonce dans les méandres de l'age de bronze. Et en traversant une forêt méditerranéenne au coeur d’un environnement préservé, vous découvrirez le Casteddu de Cucuruzzu, qui fait partie de la vingtaine de casteddi connus de l’île, situés essentiellement en Corse méridionale. Les hommes de ce temps là n'avaient ils pas autant de mérite.
A Bientôt.
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Entre 1988 et 2013, une seule chose m'importait, mes jardins. J'ai bien eu raison d'en profiter, car entre le réchauffement climatique qui nous fait vraiment prendre conscience que l'eau va nous manquer, et le vieillissement de ma carcasse, mon jardin n'est plus une priorité. En ce temps là, j'aurai bien voulu aller visiter le "Festival des jardins de Chaumont", j'en rêvais !!!!
Le temps passant, mes envies et mes plaisirs ont beaucoup évolués. Donc j'étais à Chaumont sur Loire et c'est le château que je désirais voir. J'avais complètement occulté mes désirs de Festival.
Mon rosier favori : Pierre de Ronsard. Il a été dans tous mes jardins
De part et d'autres de l'avenue des plantations et des Écuries de grande envergure ou il était question d'expositions en 2023 : Le Jardin Résilient
Dérèglement climatique, dégradation du monde vivant, telles sont les nouvelles données auxquelles les zones naguère tempérées du globe sont désormais confrontées. Fragilité, déséquilibre, incertitude sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et impliquent pour chacun d’entre nous la nécessité de s’adapter à un climat qui change, en minimisant les effets délétères de températures élevées, en repensant nos comportements, en luttant contre les îlots de chaleur, en utilisant des solutions nouvelles ou traditionnelles, face à la raréfaction de l’ombre et de l’eau.
Sobriété, autosuffisance grâce à la permaculture, aux forêts comestibles, aux corridors verts… tout est à mettre en œuvre pour renforcer la résilience de nos jardins, pour anticiper, agir, rebondir, réduire les vulnérabilités.
Dans ce jardin résilient à inventer, à cultiver, toutes les contraintes de notre temps ont été envisagées et de belles solutions proposées par les concepteurs, qui ont su faire de leur parcelle un concentré d’imagination, de savoirs et de savoir-faire, pour y renforcer la présence des végétaux.…
Tel est le défi proposé aux concepteurs des jardins de l’édition 2023 qui ont su proposer des projets tentant d’ouvrir des pistes permettant au jardin, condensé de vie et de biodiversité, de résister aux outrances de l’Anthropocène.
j'ai été séduite par ce mélange de couleurs
Nous avons visité quelques bâtiments qui abritait d'étranges machines
et dans l'un d'eux un énorme mobile qui ne m'a pas inspirer car je ne l'ai même pas photographié
Le château était là, tout prés il nous attendait
Dans mon article précédent, je ne vous ai pas parlé de la chapelle, elle aussi est en résilience
Le chœur de la chapelle vu du balcon. Je me suis beaucoup étonnée de ce foisonnement de branchage
le plafond et les vitraux, je n'ai rien trouvé d'écrit sue cette chapelle
Vue du rez de chaussée. J'ignore pourquoi l'on ne peut pas y entrer. Une barrière de branchage nous en empêche, les feuilles ont séché et mis a part les vitraux on ne peut rien admirer. J'ai trouvé cela assez grotesque
La Loire à Chaumont
elle est pareille a elle même, comme celle que je vois couler prés de ma maison avec ses bancs de sable
J'aime beaucoup ces bateaux a fond plat.
Voila pour ces magnifiques châteaux, il y en a d'autres plus petits, moins connus dont je vous parlerai a l'occasion. C'est à Lôches que nous avons pris la décision de rentrer. J'aurai bien voulu aller visiter le gisant d'Agnés Sorel. Mais mon état ne le permettait pas. Un jour peut être.... dans une autre vie.
Amboise et Chenonceaux ne sont pas dans cette série, je les avais visiter a plusieurs reprises quelques années plus tôt.
A bientôt...
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Le château de Chaumont-sur-Loire se trouve en Loir-et-Cher, sur les bords de la Loire, entre Amboise et Blois, en France. Il fait l’objet de classements au titre des monuments historiques par la liste de 1840, ainsi qu'en 1937 et 1955. Il a été construit dans plusieurs styles suivant les années, de Féodal il devient Renaissance.
Au Xe siècle, Eudes Ier, comte de Blois, fait construire une forteresse pour protéger la ville de Blois contre les attaques des comtes d'Anjou. Un batailleur du comte Eudes II, Gilduin de Saumur, surnommé le Diable de Saumur, combattit le comte d'Anjou Foulques Nerra et reçut en récompense le château de Chaumont. Sa petite-nièce, Denise de Fougères (fille de Frangalo de Fougères selon des généalogies, ayant épousé en 1039 Sulpice Ier d'Amboise, le château passe dans la famille d'Amboise pour cinq siècles.
Louis XI ordonne en 1465 de brûler et de raser Chaumont pour punir Pierre d'Amboise de s'être révolté contre le pouvoir royal lors de la « Ligue du Bien public ». Rentrée en grâce, la famille d'Amboise est autorisée à reconstruire le château. C'est son fils Charles Ier d'Amboise qui l'entreprend de 1469 à 1481 en édifiant notamment l'aile nord, faisant face à la Loire, aujourd'hui disparue, et l'aile ouest, encore existante.
La porte d'entrée précédée d'un double pont-levis est enserrée par deux grosses tours rondes, massives, dotées de mâchicoulis et de chemins de ronde. Contrairement à l'usage, le donjon central est abandonné au profit de la tour ouest, dite tour d'Amboise, destinée à planter l'étendard du seigneur des lieux.
Louis XII et Anne de Bretagne
l'emblème de Charles de Chaumont d'Amboise
Le porc épic, emblème de Louis XII
De 1498 à 1510, Charles II de Chaumont d'Amboise, assisté par son oncle, le cardinal Georges d'Amboise, ministre de Louis XII, poursuit la reconstruction dans le style Louis XII déjà marqué par la Renaissance tout en conservant la même allure générale fortifiée. C'est alors que sont élevées les ailes est et nord, qui viennent fermer le quadrilatère.
Le 31 mars 1550, la reine Catherine de Médicis achète à la famille d'Amboise le château pour la somme de cent vingt mille livres. À la fin de 1559, peu après le décès accidentel d'Henri II, Catherine de Médicis, l'échange à sa rivale Diane de Poitiers, maîtresse du défunt roi, contre celui de Chenonceau.
À la mort de Charlotte de La Marck, petite-fille de Diane (1594), le château est hérité par son époux, Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, qui le revend à un fermier général des gabelles nommé Jean Largentier.
La Chapelle
Le duc de Beauvilliers (devenu duc de Saint-Aignan à la mort de son père) l'achète à cette famille en 1699. Le château retrouve son faste passé et accueille même en 1700 le duc d'Anjou qui cheminait vers l'Espagne pour s'y asseoir sur le trône.
À la mort du duc, une de ses filles en hérite et l'apporte à Louis de Rochechouart, duc de Mortemart, prince de Tonnay-Charente, son époux. Ce dernier, grand joueur, contracte des dettes et doit s'en séparer
Il est vendu en 1740 à un maître des requêtes ordinaires de Louis XV, Nicolas Bertin de Vaugyen, qui fait certaines modifications, dont l'ouverture sur la Loire, en abattant le corps de logis qui fermait la cour.
Les écuries de Chaumont (*) sont représentatives de ce que la noblesse fortunée fait construire à la fin du XIXe siècle pour abriter ses chevaux. Elles sont considérées à l'époque comme les plus luxueuses d'Europe, bénéficiant alors d'un éclairage électrique à arc, en même temps que l'Opéra Garnier et l'hôtel de ville de Paris.
Décoration de la partie Renaissance
Pendant quarante ans, le château connaît une époque fastueuse durant laquelle les Broglie donnent fêtes et réceptions, en menant une vie luxueuse. Le « krach Crosnier » de 1905 amoindrit les revenus du patrimoine de la princesse, puis veuve en 1917 d'Henri Amédée de Broglie, elle se remarie avec le prince Louis-Ferdinand d'Orléans, infant d'Espagne.
Cet époux volage et peu scrupuleux achève de dilapider la fortune de la princesse. En 1938, le château de Chaumont est cédé à l'État pour 1 800 000 francs, qui l'affecte au service des Monuments historiques.
(*) Dans l'espace des écuries de Chaumont, le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire réunit chaque année depuis 1992, dans une partie du Domaine de Chaumont-sur-Loire, en Loir-et-Cher, une sélection de créations paysagères en lien avec un thème particulier. Devenu aujourd'hui un rendez-vous incontournable de l'art des jardins, le Festival s'adresse aussi bien aux spécialistes qu'à un large public.
Avant d'arriver au château on traverse le domaine qui comporte de trés beaux arbres, des massifs et des prairies fleuries.
A bientôt.....
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Quelques détails fort intéressants qui font de ce château, l'un des plus visité.
L'escalier a double révolution est un modelè du genre, en voici quelques explications.
Il est probable que l’escalier à double révolution [ou double vis] placé au centre de l’édifice, soit de Léonard de Vinci ou en tout cas inspiré de ses croquis.
Noyau central vu par le bas
Comme son nom l’indique, il comporte deux volées d’escaliers suivant un schéma de double hélice à la manière des deux troncs enlacés qui représentent l’arbre de vie au Moyen Âge. Deux personnes qui empruntent chacun une volée de marches peuvent s’apercevoir par les ouvertures, mais ne peuvent se rencontrer.
le F et la salamandre sont partout
Noyau central vu par le haut
Tour de l'escalier a double révolution
Arrivé sur la terrasse, le visiteur peut remarquer que l’escalier est surmonté d’une tour-lanterne, elle s’élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord.
Son sommet est coiffé d’une fleur de lys (symbole de la monarchie française).
Les terrasses sont encadrées de tourelles et de lucarnes parées de marqueterie de tuffeau et d’ardoise.
Les tours, tourelles, clochetons, cheminées et lucarnes sont ornées de médaillons, losanges, carrés, demi-cercles et triangles en ardoise qui évoquent les incrustations de marbre noir de la Chartreuse de Pavie où François Ier fut prisonnier.
La création de cette terrasse a mis en œuvre un dispositif de construction original. Les dalles ne sont pas jointoyées, laissant passer les eaux pluviales, qui tombent sur un toit de tuiles plates reposant sur un maillage de murets de pierre appuyés sur les voûtes des pièces du dernier étage.
Ainsi, l’usage de support des dalles est très clairement distinct de l’usage d’étanchéité, assuré par le toit caché dans les maçonneries. De là, l’eau s’écoule vers un chéneau aménagé tout autour sur la corniche. Cette solution inédite en France pourrait dater des années 1537-38. Elle fut reproduite quelques années plus tard aux terrasses du château de Grignan.
Le deuxième étage est également remarquable par ses quatre salles qui gardent encore quelque trace de l’or et de la peinture dont elles étaient revêtues. Ces salles comportent chacune 80 caissons sculptés qui alternent les symboles royaux
La salamandre parfois entourées de semis de flammes en forme de lys, et monogramme « F » couronné, accompagné d’une cordelette nouée représentant des 8 formés par le nœud en « lacs d’amour », emblème de sa mère, Louise de Savoie
Certains monogrammes de l’escalier à hauteur des terrasses sont tracés à l’envers de manière que Dieu du haut du ciel voie la puissance du Roi. Les salamandres de Chambord illustrent la devise de François Ier, nutrisco et extinguo (Je me nourris du bon feu et j’éteins le mauvais feu).
Lanterne d'un des deux tours d'angle.
Le chantier de Chambord fut l’un des plus importants de la Renaissance. Environ 220 000 tonnes de pierres sont nécessaires. À défaut de pouvoir dévier le cours de la Loire, selon le vœu de François Ier, le Cosson a finalement été détourné par un canal qui alimente les douves.
Notre voyage caniculaire de septembre 2023 est bientôt terminé. Il me reste le Château de Chaumont que nous visiterons prochainement.
a bientôt !
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