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Le musée est situé face à la Seine, dans l'ancienne orangerie du palais des Tuileries de Paris.
Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils étaient jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison. Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti. Il est constitué de deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire sculpté par Charles-Gallois Poignant figurant des cornes d'abondance, pantes et maïs rappelant la destination première du lieu.
Mais ce bâtiment n'abrite plus aucun oranger, Mais de beaux tableaux de peintres impressionnistes
deux salles ovales nous présente la collection des nymphéas de Claude Monet.
difficile de prendre le tableau en une seule fois
des détails
toujours beaucoup de monde
on aime, ou pas en ce qui me concerne j'adore !
surtout la seconde salle avec les saules pleureurs
un peu d'histoire
En 1921, l'orangerie est affectée au sous-secrétariat d'État aux beaux-arts en même temps que son pendant nord, le Jeu de Paume. Il a alors pour vocation d'exposer des artistes vivants. Mais l'orangerie est choisie par Claude Monet pour accueillir le cycle des Nymphéas que le peintre vient de donner à l'État. C'est à la ténacité de Georges Clemenceau, alors président du Conseil, ministre de la Guerre et grand ami de Claude Monet, que l'on doit l'installation des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Jusque-là, était envisagée leur exposition dans un pavillon à créer dans la cour de l'hôtel Biron, tout nouveau musée Rodin. Clemenceau rend de très fréquentes visites à Giverny pour soutenir le moral défaillant du peintre qui se sent devenir aveugle, atteint d'une double cataracte, et l'encourager à réaliser les « grandes décorations » qu'il avait promis en 1918 de faire don à la France. Il le convainc de se faire opérer de la cataracte par son propre ophtalmologiste, afin de pouvoir terminer son entreprise. Pendant ce temps, Clemenceau mène des négociations avec les pouvoirs publics pour que soit trouvé et aménagé un lieu propre à accueillir le grand œuvre de Monet dont la donation est formalisée en 1922. Les travaux d'aménagements sont effectués par l'architecte en chef du Louvre Camille Lefèvre suivant les indications du peintre, et ce jusqu'en 1927, date de son inauguration, qui n'a lieu que six mois après la mort de Claude Monet, et en présence de Georges Clemenceau.
Outre les Nymphéas qui sont ici à demeure, l'exposition actuelle est basée sur "Le décor impressionniste" du 2 mars au 11 juillet 2022.
je vous en parlerai bientôt.
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1er avril 2022
je ne mets pas le nez dehors
4 avril 2022
de petites violettes se marie bien à la primevère
Euphorbe
des promesses de pivoines
une autre euphorbe
le cerisier n'a pas l'air d'avoir trop souffert, des clafoutis à l'horizon
Le prunus du voisin .
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PASSAGE VIVIENNE
D'une longueur de 176 m pour une largeur de 3 m, la galerie est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1974.
Les façades des immeubles sont 4, rue des Petits-Champs ; 5-7, rue de la Banque ; 6, rue Vivienne.
François-Jacques Delannoy conçoit un décor de style pompéien néo-classique recouvert d'une verrière élégante, fait de mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce.
Les travaux de restauration permettent de réhabiliter les caducées, ancres et cornes d'abondance qui ornent les fenêtres en demi-lunes ainsi que les déesses et les nymphes qui décorent la rotonde.
Cette voie tient son nom de la rue Vivienne qui, elle-même, prend le nom de Louis Vivien, seigneur de Saint-Marc, échevin de Paris (1599).
L'architecte en est François-Jacques Delannoy1. Inaugurée sous le nom de « Marchoux », elle est rebaptisée « Vivienne » en 1825. Cette galerie tire profit de son emplacement exceptionnel : elle relie les boulevards et un quartier très industrieux.
On y trouve tailleur, bottier, marchand de vin, la librairie Petit-Siroux fondée en 1829, mercier, opticien (la maison Soleil), bonnetier, verrier, restaurateur, confiseur, marchand d'estampes.
On y trouve aussi du spectacle avec le Cosmorama, transféré là en 1828 depuis l'ancienne galerie de bois du Palais-Royal. Cependant selon Kermel (1833) son plafond bas brise la perspective, elle est étroite et les marchandises ne sont pas de luxe. Pourtant c'est l'un des passages les plus fréquentés de la ville.
Elle est léguée en 1859 à l'Institut, pour que ses revenus subventionnent les artistes titulaires du prix de Rome.
Sa mosaïque au sol, sa coupole, sa rotonde et ses détails architecturaux en font une trés belle galerie.
a suivre.....
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LA GALERIE VERO DOTAT
Elle est située entre la rue Jean-Jacques-Rousseau à l'est et la rue du Bouloi à l'ouest. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 juin 1965.
La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu'en 1915).
De style néoclassique, la galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des Messageries Laffitte et Gaillard, situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage.
Le Second Empire et la disparition des Messageries amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd'hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d'art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d'ameublement.
Au no 31: le marchand d'estampes Aubert qui vend La Caricature à partir de 1830.
Désolée, pour la poussière elle doit être bi centenaire.
j'ai eu quelques problèmes avec ekla blog pour y mettre mes photos. Mais je vous ai mis le maximum de prises de vue.
A bientot
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L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle.
Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire.
Un concours fut lancé auquel participèrent quatre-vingts artistes. Le projet de l'architecte Pierre-Alexandre Vignon fut retenu par l'Empereur lui-même, contre l'avis de l'Académie impériale : un temple périptère, retour à l'antiquité, inspiré de l'architecture gréco-romaine.
La décoration intérieure fut conçue par Huvé en s'inspirant du volume du frigidarium des thermes antiques (les thermes de Caracalla venant d'être relevés par A. Blouet, pensionnaire à la Villa Médicis en 1826), et de la décoration polychrome du Panthéon de Rome.
Sous tutelle d'une commission composée du directeur des Travaux de Paris, d'académiciens et de hauts-fonctionnaires (Préfet de la Seine), Huvé se voyait assez limité dans sa marge de manœuvre. Il déplora notamment le choix fait par la commission de remplir les six lunettes de la nef, destinées à apporter la lumière nécessaire, pour les remplacer par des jours percés dans les trois coupoles.
Huvé eut à achever ce qui fut en son temps le plus important chantier d'architecture religieuse, mobilisant quantité d'artistes de l'époque, et faisant de l'édifice l'un des plus grands chantiers romantiques. Y travaillèrent notamment les peintres Abel de Pujol, François Bouchot, Léon Cogniet, Auguste Couder, Paul Delaroche, Victor Schnetz, Emile Signol, Jules-Claude Ziegler, les sculpteurs Antoine Étex, Henri Lemaire, Carlo Marochetti, James Pradier, François Rude, Henry de Triqueti, etc.
Plus d'un siècle et demi après sa construction, la Madeleine nécessite d’importants travaux de restauration.
La pollution tant extérieure qu’intérieure a recouvert les magnifiques statues, décors sculptés et peintures d’une couche de poussière noirâtre et grasse. Les nombreuses œuvres romantiques — réalisées par plus de 60 sculpteurs, peintres, mosaïstes, fondeurs et orfèvres parmi les plus renommés du XIXe siècle — ne livrent plus qu’un triste rayonnement.
Au regard des dimensions de l’édifice, un projet de restauration complète de la Madeleine — estimé à 80 M€ — ne pourra être réalisé qu’en s’appuyant sur du mécénat, venant compléter les budgets alloués par la Ville de Paris
Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit) et chamades 8 et 4 au Positif par Dargassies (2000) : 4 claviers manuels et pédalier, 60 jeux.
les funérailles de nombreuses personnalités ont eu lieu dans cette église, comme Frédéric Chopin en 1849, Jacques Offenbach en 1880, Charles Gounod en 1893, Camille Saint Saens en 1921, Gabriel Fauré en 1924.
Je vous ferai grâce de toutes les personnes du show bizz qui s'ajoute à la liste. La Madeleine étant une simple église paroissiale.
Une stéle est prévue à droite de l'entrée indiquant de J. Halliday faisait partie de ces privilégiés avec un cahier ou l'on pouvait indiquer notre nom et nos pensées. Cela m'a beaucoup déplu, je ne me suis même pas approchée, comme si cette église était valorisée par le fait que les funérailles de J. Halliday y avait eu lieu.
Ce fut notre première visite dans la capitale.
a suivre .....
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C'était en mai 2019, j'avais été invitée à faire une incursion dans notre capitale. je n'y étais pas allée depuis 1992..... c'est dire si je découvrais un Paris nouveau.
Notre Dame venait de bruler
36 quai des orfèvres, un must pour moi qui suis fan des polars
La seine et la Conciergerie
la Canopée aux Halles
La Tuyauterie
les pieds de la tour EIffel, on ne voit pas beaucoup le mur de verre qui l'entoure.
Le Palais Garnier de nuit
le Pont Alexandre III
Les Invalides
les lapins broutent sur les pelouses. ils remplacent les tondeuses.
aprés la guerre, il faut soigner les blesses.
Musée d'Orsay. je n'ai pas gâché mon plaisir.
A travers la pendule, le Louvre.
La Pyramide.
Demain j'y serais. Je ne vous parle pas de mon bonheur.
Voyage entre mère et fille.
A bientôt.
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Comme chaque année à cette époque, le jardin se réveille en jaune, en rose et une pointe de bleu, depuis 3 ans je fais les mêmes photos.
Je ne serais pas trés présente cette semaine, my Girl m'emmène à Paris quelques jours pour mon anniversaire.
à Bientôt
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Ault est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Elle fait partie de la région naturelle du Vimeu. La commune est régulièrement labellisée Pavillon Bleu. Elle fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Les maisons y sont trés belles, et les plages y sont vastes
il n'y a pas de port et les bateaux doivent se garer assez loin.
on s'approche
En direction du nord, une côte basse de galets (et de sable à marée basse) jusqu'à l'embouchure de la Somme, puis de sable au-delà. La falaise se termine au niveau de la plage d'Onival-sur-Mer qui dépend aussi de la commune d'Ault.
ce sont les tracteurs avec remorque qui remontent les bateaux jusqu'au garage
j'ai trouvé cela fort intéressant.
Chacun son tour
mais c'est à Ault que la plage de sable et de galets laisse la place aux falaises de grés
Située au bord de la Manche, Ault est un point de transition côtière entre les falaises de craie commençant à Ault où elles surplombent une plage de galets, et se continuant vers le sud sans interruption jusqu'à l'estuaire de la Seine
avoir le soleil presque de face ne permet pas de bonnes photos
Aprés toutes ces vieilles pierres, j'avais envie de vous faire prendre l'air.
bonne journée, le printemps arrive ... patience.
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Saint-Antoine-l'Abbaye est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le 31 décembre 2015, elle fusionne avec sa voisine Dionay pour donner naissance à la commune nouvelle nommée Saint Antoine l'Abbaye. En 2017, Dionay prend le statut de commune déléguée de Saint Antoine l'Abbaye, et l'ancienne commune Saint-Antoine-l'Abbaye perd toute existence légale.
Comme d'habitude, nous avons la chance de voir l'Eglise en travaux ......????
Nous nous sommes garés au bas du village et nous montons.
ici la Porte de Martel de Lyon
la même vue de l'autre coté.
la porte d'accès au village médiéval
Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes (XIVe – XVe siècle pour les plus anciennes).
Les reliques de saint Antoine l'égyptien ont été ramenées de Terre Sainte par un seigneur du Dauphiné, Jocelin de Châteauneuf, vers 1070. Elles sont déposées dans le village de La Motte-aux-Bois (Motta nemorosa), qui devient en 1083 La Motte-Saint-Antoine, puis Saint-Antoine-en-Viennois avant de prendre son nom de Saint-Antoine-l'Abbaye, situé sur le chemin de Compostelle.
Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes (XIVe – XVe siècle pour les plus anciennes).
La porte de l'Abbaye
Les bénédictins, venus de Montmajour, s'installent et commencent alors la construction d'une église tandis qu'une confrérie charitable, la Maison de l'Aumône, dresse des hôpitaux pour accueillir et soigner les victimes du Mal des Ardents ou Feu de saint Antoine.
En face de l'entrée, une petite place, avec un bâtiment couvert de tuiles vernissées
La ville était le siège de l'abbaye de Saint-Antoine, qui était l'abbaye-mère de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine. La commanderie est passée à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1775 et 1777. L'église abbatiale bâtie au XIVe siècle est un monument classé dès 1840.
Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes XIVe – XVe siècle pour les plus anciennes).
L'abbaye comprend de nombreux bâtiments : maison abbatiale, grand cloître, grand réfectoire, professoir, noviciat, bibliothèque, infirmerie, écuries et jardins. La plupart ont été modifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Porte d'entrée du monastère
Professoir de l'Abbaye, aujourd'hui occupé par une communauté de l'Arche de Lanza del Vasto
Saint-Antoine-l'Abbaye se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l'église accueillait beaucoup de pèlerins, mais elle accueillait également les malades venant toucher les reliques attribuées à saint Antoine pour que celles-ci les guérissent.
Le chevet
En 1293, l'abbé de Montmajour demanda à l'archevêque de Vienne de rétablir son abbaye à Saint-Antoine. De cette expulsion va naître une querelle pour savoir où se trouvaient les reliques de saint Antoine, à l'abbaye de Saint-Antoine ou à l'église Saint-Julien d'Arles où elles auraient été déposées le 9 janvier 1490 par les moines de Montmajour
Porte de sortie du Monastère
Le prieuré de Saint-Antoine est érigé en abbaye chef d'ordre par le pape Boniface VIII le 10 juin 1297. Pour dédommager l'abbaye de Montmajour de la perte du prieuré de Saint-Antoine, le pape obligea les Antonins à payer à l'abbaye de Montmajour une pension annuelle de 1 300 livres tournois6. Aymon de Montagne en devint le premier abbé. L'ordre hospitalier de Saint-Antoine possédait alors de nombreuses maisons et commanderies, même dans des régions lointaines.
Nef latérale
La construction de l'église de Saint-Antoine a commencé au XIIe siècle et s'est achevée au XVe siècle. On reconnaît cette église gothique grâce à ses vitraux apportant une grande luminosité, à sa taille (plus de 50 mètres), à ses arcs-boutants, et ses voûtes sur croisée d'ogives.
la nef
Saint-Antoine-l'Abbaye se situe sur un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l'église accueillait beaucoup de pèlerins, mais elle accueillait également les malades venant toucher les reliques attribuées à saint Antoine pour que celles-ci les guérissent,
L'abbaye de Saint-Antoine a été fondée pour accueillir les reliques de saint Antoine-l'Égyptien. Sa façade est de style gothique flamboyant. Elle a été érigée en 1297. L'ancienne abbaye en totalité fait l'objet classement par arrêté du 15 octobre 1981 au titre des monuments historiques, tandis que le parvis de l'abbatiale avec son mur de soutènement, le portail monumental et le grand escalier sont classés par arrêté du 27 septembre 1993
Porte de l'Abbaye coté descente
L'église étant en travaux nous n'avons pas pu en admirer la façade.
Le grand escalier menant au parvis avec la porte du XVIIe siècle.
Nous redescendons par le même chemin, j'aurai voulu prendre une photo du bas du village, mais on ne voyait que des échafaudages.
Je vous souhaite un bon dimanche. Si vous voulez qu'il soit trés bon, n'allumez pas la radio ni la télé !! Mais le peut on encore.
A bientôt .
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Le château de Langeais, reconstruit par Louis XI en 1465, se dresse dans la commune du même nom dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Il a remplacé un premier château fort édifié à la fin du Xe siècle par Foulques Nerra.
Dès le Xe siècle, le site de Langeais est un lieu stratégique, à la frontière du comté d'Anjou et du comté de Blois : par son emplacement sur un éperon rocheux entre la Loire et son affluent la Roumer, il permet de contrôler la route tracée sur la rive droite du fleuve.
Dans sa marche vers la Touraine, Foulques Nerra, comte d'Anjou, s'empare de Langeais en 994. Il y fait bâtir un ouvrage fortifié. Il serait, avec son corps de logis pourvu d'emblée d'organes défensifs l'un des premiers donjon de pierre
La forteresse de Langeais est construite sur un plan carré. Elle s'élève sur deux étages, éclairés de quelques fenêtres, et doublée d'une enceinte elle-même fortifiée, tandis qu'un fossé sec est creusé à l'arrière pour renforcer la défense face aux machines de siège.
Sous la domination de la dynastie anglaise des Plantagenêt, le château est agrandi par le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, comte du Maine et d'Anjou de 1189 à 1199. Philippe Auguste le reconquiert en 1206, puis il est détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans.
Du bâtiment de cette époque subsiste une façade de la tour principale, appelée « donjon de Foulques Nerra ».
En 1465, Louis XI ordonne la reconstruction du château, en contrebas des vestiges de l'ancien édifice ; les travaux sont menés sous la direction de Jean Bourré, trésorier de France et ami du roi, et Jean Briçonnet. Le nouveau château de Langeais est achevé en 1469.
L'événement le plus marquant de la vie du château est le mariage royal de Charles VIII avec Anne de Bretagne, célébré le 6 décembre 1491 à 7 h du matin. La jeune duchesse n'avait alors que 14 ans et son mariage signe la fin de l'indépendance du duché de Bretagne
Jusqu'au règne de Louis XIII, le domaine de Langeais reste la propriété de la couronne de France, qui le donne parfois à titre d'indemnisation ou de récompense. Il appartient ensuite à différentes familles.
Pillé et laissé à l'abandon à la Révolution et au début du XIXe siècle, les bâtiments furent remis en état à partir de 1833, puis en avril 1839 par Christophe Baron, avoué à Paris qui avait acquis le château pour 35 000 francs de la famille Moisant qui le possédait depuis son achat en 1797 par Charles-François Moisant au duc de Luynes pour 170000 francs.
Casimir Boisleve, maire depuis 1830, rêve d'une nouvelle mairie. En 1838, il a exposé au conseil municipal son projet d'acquisition du château qui est en vente depuis le décès de Mme Moisant, dernière propriétaire :
Déjà plusieurs spéculateurs se sont présentés pour l'acheter et le démolir afin d'en vendre les matériaux
Les spéculateurs évoqués par le maire en 1838 sont probablement le syndicat de démolisseurs-récupérateurs de biens connus sous l'appellation de « Bande Noire », dont l'orléanais Pilté-Grenet, auteurs de la démolition quasi complète et de la vente comme matériaux de construction des châteaux poitevins de Richelieu et de Bonnivet.
À la mort du fils Baron, le château fut acquis le 28 juillet 1886 par le banquier et homme d'affaires mulhousien Jacques Siegfried, oncle d'André Siegfried, qui pendant 20 ans le restaure et le remeuble avant de le donner à l'Institut de France le 22 mars 1904 (acte Colin-Langeais) — avec réserve d'usufruit pour ses héritiers.
Face au château, le village de Langeais, avec de belles demeures Renaissance.
Nous y sommes passés en soirée, le château était fermé à la visite. Je pense que nous y retournerons pour une visite complète.
A Bientôt
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Bonjour mes amies et amis, moral pas terrible ; j'ai eu la semaine dernière des visiteurs qui m'ont pris tout mon temps et toute mon énergie. Donc repos cette semaine.
Et puis cette Guerre qui ne veut pas dire son nom, m'enlève ma joie de vivre. Aprés la Covid, voila le poutine !!!
Heureusement le soleil est là, je bricole au jardin.
photos de 2021
du jaune et du bleu pour l'Ukraine.
A bientôt
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Pas de blablabla, juste des photos de ma bonne ville de Lyon prise en janvier 2010.
Notre dame de Fourvière
On appelle le Palais de Justice "Les 24 colonnes"
j'ai eu la chance d'y être Juré d'assises en 1974.
autre vue des 24 colonnes
La primatiale Saint Jean était en travaux a gauche
vestiges romains
nous sommes ici derrière la Primatiale Saint Jean
Baptistère des premiers chrétiens
Vestiges de l'Eglise Saint Etienne, première église de Lyon
Manécanterie
La maison des avocats
L'ancienne demeure des Gadagni, banquiers originaires de Florence, accueille maintenant le musée d'histoire de Lyon et des marionnettes.
quartier Saint Jean
décoration sur une maison, certainement le portrait des propriétaires, Madame.
Monsieur
La tour Rose
Dés que l'on aura plus à mettre de masque, nous irons re-visiter le vieux Lyon.
A bientôt.
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Voici une découverte faite à Dunkerque, la Chapelle "Notre Dame des dunes"
Au temps de la pêche a la morue, les bateaux partaient pour de longues périodes.
En 1403, alors que les remparts sont en construction, une petite statue de la Vierge miraculeuse est découverte à coté d'une source d'eau douce. La chapelle Notre Dame fût édifiée à cet endroit.
Chaque année le 15 Août, il y a une procession de la Vierge lors de la bénédiction de la Mer.
L'histoire de Dunkerque est liée à la mer du Nord. La ville se développa autour de son port. De par sa position, elle suscita de nombreuses convoitises et appartint périodiquement au comté de Flandre, aux royaumes d'Espagne, d'Angleterre et de France. Le 25 juin 1658, elle changea trois fois de nationalité et devint définitivement française le 27 octobre 1662.
A l'intérieur, décor à l'italienne, nombreux ex-voto et maquettes de bateaux suspendus.
l'orgue est située au dessus de l'entrée
Les villageois y voient alors une marque de protection céleste. On construit un oratoire appelé d'abord Notre-Dame de la Fontaine puis Notre-Dame-des-Dunes, qui résista aux sévices des guerres et invasions.
Les Dunkerquois s'adonnant à la pêche et au commerce maritime, ils venaient en famille prier dans cette chapelle avant de partir pour de longs mois. Les épouses venaient a leur tour prier afin que les matelots leur reviennent sains et saufs.
ces vitraux racontent l'histoire de la chapelle au XVIIIe siècle
En 1794, alors que la « Petite Chapelle » a été transformée en cartoucherie, elle est détruite par une explosion, la statuette de la Vierge ayant été préservée. En 1816, elle est reconstruite mais la source a disparu.
Le 31 mai 1903, 200 000 personnes participent à la fête du cinquième centenaire de la découverte de la statue. En 1917, une promesse d'agrandissement est faite à la Vierge si la ville est épargnée par l'invasion imminente de la région, ce qui fut le cas. La promesse a été relevée en 1953.
Nombreux ex-voto, témoignages de reconnaissance de marins
bateau ex-voto.
les murs sont couverts de plaques de remerciements.
Il se dégageait de cette chapelle, au demeurant très belle, une grande douceur avec son plafond peint, décoré d'étoiles. j'avais envie d'y rester un moment, comme si je voulais partager avec les familles des marins, le bonheur du retour, ou les larmes des disparitions.
A bientôt
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Prenons un peu le large, et allons faire un tour au port de Dunkerque.
Pas le port des tankers et des méthaniers, l'un des ports de plaisance prés du centre ville.
Le premier port de Dunkerque date du XIe siècle, il est alors destiné à la pêche au hareng. À partir de 1350, le port développe une activité commerciale grâce aux relations avec la Hollande et l'Angleterre.
Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré, conservé en France. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d’œuvre d’architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité.
bateau feu : bateau fixe portant un phare pour signaler un danger.
L’équipage de ce navire sans destination se composait de 8 hommes chargés de conserver le bateau et son système d’éclairage en bon état de fonctionnement, d’effectuer et de transmettre des relevés météorologiques ou encore d’assurer la surveillance des navires qui passaient à proximité.
le Texel, il permet aux touristes de faire le tour des ports de Dunkerque
des mouettes affamées
Mis à poste en 1949, le BF 6 (bateau-feu 6) fut appelé successivement Dyck et Sandettie, du nom des bancs de sable qu’il était chargé de signaler. À chaque changement d’affectation, on changeait le nom peint en grandes lettres blanches sur la coque.
Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé en 1946 sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970.
Oiseaux marins , des mouettes des goélands.
Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque.
La Duchesse Anne a trois sister-ships et de nombreux « cousins ». Il fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 5 novembre 1982. Il a été le premier bateau à bénéficier de cette protection.
Le Leughenaer : le plus symbolique des monuments de Dunkerque
La Tour du Leughenaer (ancienne graphie du mot néerlandais leugenaar qui signifie « menteur ») est une tour octogonale de 30 mètres de haut à Dunkerque. Érigée vers 1450, cette tour est le monument le plus ancien de la ville. Elle a été édifiée par Jacques Desfontaines, entourée au XVIIIe siècle d'une plate-forme de surveillance du port, puis rehaussée en 1814 pour y installer une lanterne de phare. Elle a conservé une grande partie de ses dispositifs techniques duXIXe siècle
C’est bien après son édification qu’elle fut affublée du surnom de « Tour du Menteur ». Elle fut baptisée ainsi suite à l’échouage, sur les bancs de sable de la rade, de nombreux bateaux pourtant guidés par les signaux émis de son sommet. Au fil des ans, la légende des « naufrageurs » prit forme : les Dunkerquois auraient envoyé de faux signaux afin d’échouer volontairement les embarcations pour les piller.
En réalité, si certains navires n’atteignaient jamais le port, c’était surtout à cause du chenal d’accès trop sinueux.
La Tour est classée Monument historique en 1995.
La prochaine fois, je vous parlerais de la Chapelle des dunes, ou les pécheurs et leur famille venaient prier avant de partir en mer, à la pèche à la morue ou autres dangers.
a bientôt
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Sa présence dans le remarquable état de conservation où il se trouve est d'autant plus précieuse que la plupart des jubés ont été détruits .
Bâti en travers de l’église, le jubé est une tribune monumentale. Entre le XVIe et le XIXe siècle, ces constructions magnifiquement sculptées disparaissent de presque toutes les églises de France.
Pour beaucoup de visiteurs d’églises, les jubés sont un mystère. Déjà parce qu’ils n’en restent plus que quelques dizaines en France. Aussi parce qu’on ne comprend pas l’intérêt de barrer une église par ces clôtures monumentales qui dissimulent partiellement le chœur.
Élevés à partir du XIIe siècle, les jubés servaient principalement à la lecture et aux chants liturgiques. Même si la plupart ont été démantelés, des fragments subsistent ; ils témoignent d’une richesse décorative équivalente à celle des portails. Raison pour laquelle ils méritent notre attention.
Construit en pierre ou en bois, le jubé s’intercale généralement entre les piliers de la croisée du transept. Haut de quelques mètres, il cache plus ou moins le chœur.
L’existence de ces jubés nous déroute : que fait cette masse en plein milieu de l’église ? Elle brise la perspective du monument.
Comprenez que les grandes églises médiévales (cathédrales, collégiales, abbatiales) étaient plus compartimentées qu’aujourd’hui. Le clergé se réservait un espace isolé de la foule des laïcs, le chœur liturgique. Le jubé empêchait précisément les simples fidèles d’y pénétrer.
Le Moyen Âge a aussi donné au jubé des fonctions liturgiques. Un clerc y montait pour lire, à l’attention des laïcs, les textes sacrés (l’Évangile et les épîtres) et pour réciter des prières. De cette fonction vient le nom du jubé. Avant la lecture de l’Evangile, le clerc demandait la bénédiction : « Jube domine benedicere », ce qui veut dire « Daigne Seigneur accorder ta bénédiction ».
Derrière le jubé se déroulait la messe. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les fidèles ne voyaient pas bien ce qui se passait dans le chœur. Sauf quand on ouvrait les portes du jubé à certains moments de la cérémonie, par exemple lors de l’élévation de l’hostie.
Cette disposition accentuait le côté mystérieux de la messe. Le peuple suivait tout de même l’office divin grâce aux chants, à la musique qu’ils entendaient et grâce au clerc monté au jubé.
Dans les niches des 35 piliers qui divisent la clôture de chœur haute de 6,54 m, sont placées de courtes statues en pierre polychromée des Prophètes de l'Ancien Testament à l'extérieur, et à l'intérieur 15 statues figurant l'Église (12 apôtres, la Vierge Marie, saint Jean-Baptiste et saint Paul, et 72 statues d'anges groupées autour de sainte Cécile, puis enfin Charlemagne et Constantin dominant les portes)
Le jubé clôt cet ensemble avec des arches gothiques ajourées. Le pourtour de cette clôture est orné sur deux rangées de 120 stalles surmontées de dais délicatement sculptés, et ses 72 statues d'anges aux figures symboliques.
Cet article clôt ma visite à la cathédrale d'Albi. On peut être fan ou préférer le style roman, mais son architecture et sa décoration sont remarquable.
A bientot.
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