• Nous voici dans le Cantal à la limite de la Corrèze. J'aime beaucoup ces départements et le bien être qu'ils dégagent. 

    Le château de Val est un château fort du XIIIe siècle, remanié et restauré à plusieurs reprises, qui se dresse sur la commune de Lanobre dans le département du Cantal, dans le pays d'Artense, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

    CHATEAU  DU  VAL

    Autrefois, le château dominait la vallée. Aujourd'hui, l'eau du lac artificiel arrive au pied de ses murailles. Son parc a disparu sous les eaux du lac. Il se trouve sur la commune de Lanobre dans le Cantal mais la commune de Bort-les-Orgues (Corrèze) en est propriétaire depuis la construction du barrage.

    Le fief d'Enval, devenu de Val, a d'abord appartenu aux familles de Thynières, puis à Pierre de Pierrefort.

    CHATEAU  DU  VAL

    Guillaume IV d'Estaing, né en 1397 de Jean, seigneur de Cheylade, et d'Elise de Pierrefort, est chambellan du roi Charles VII, gouverneur et sénéchal du Rouergue, puis bailli de Nîmes. Il achète Val et fait construire le château actuel. La famille d'Estaing possédera et habitera le château jusqu'à Guillaume V d'Estaing, dit Guillot, seigneur de Val, de Cheylade et de Landorre, né en 1529. Un certain nombre de familles vivront ensuite successivement dans le château, jusqu'à la famille d'Arcy.

     CHATEAU  DU  VAL

    En 1946, la famille d'Arcy est expropriée en vue de l'inondation de la vallée pour le barrage de Bort-les-Orgues. Elle emporte avec elle le mobilier du château. Finalement, la hauteur de l'engloutissement est revue à la baisse et le château ne sera pas englouti. Mais, laissé sans surveillance, il est pillé par des cambrioleurs en 1949, avant que le syndicat d'initiative de Bort-les-Orgues n'y installe un gardien en 1951. Devant l'insistance du président du syndicat d'initiative, Maurice Georges, EDF revend en 1953 le château pour un franc symbolique à la ville de Bort-les-Orgues,

    CHATEAU  DU  VAL

    bien qu'il se situe sur la rive auvergnate du lac. Le syndicat d'initiative aura par la suite la responsabilité de la rénovation et de la gestion du site. EDF consent quant à elle à financer la construction d'une jetée permettant, lors des eaux hautes, d'accéder au château. Celui-ci est aujourd'hui un lieu touristique, et peut être visité.

    CHATEAU  DU  VAL

    Pas de chance, il n'était pas encore ouvert à la visite

    CHATEAU  DU  VAL

    Portail fermé

    Le château de Val a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle. La chapelle Saint-Blaise, les communs et la fontaine datent de la fin du XVe siècle.

    Le château se présente sous la forme d'un haut corps de logis que flanquent de près quatre tourelles d'angle.

    CHATEAU  DU  VAL

    J'ai pu prendre cette photo par dessus le portail sur la pointe des pieds

    CHATEAU  DU  VAL

    En 1960, une scène du film Le Capitan d'André Hunebelle avec Jean Marais et Bourvil a été tournée dans ce château. Pour le film il est nommé château de Clairefont et sert de prison où est enfermée Gisèle d'Angoulême. Il s'agit de la scène connue de l'escalade et du poignard qui se casse4.

    En 1970, le château de Val est le château de la fée Morgane dans le film Morgane et ses nymphes de Bruno Gantillon.

    CHATEAU  DU  VAL

    Construit sur un rocher de plus de 30 mètres, il a vu son environnement modifié suite à la mise en eau de la vallée qu’il surplombait. Sauvé de justesse de la noyade, sa silhouette se reflète maintenant dans les eaux du barrage de Bort, lui donnant ainsi un cadre exceptionnel. Il est désormais niché sur une petite presqu’ile en bordure de lac.

    CHATEAU  DU  VAL

    le lac de Bort les orgues

    Le barrage de Bort-les-Orgues se trouve sur la Dordogne et a fortement modifié la physionomie de la commune et celle de sa proche région, lors de la mise en eau de sa retenue en 1952. Plusieurs villages ont été engloutis à cette occasion, Port-Dieu par exemple : l'anthropologue Armelle Faure a publié une étude fouillée sur le sujet où elle confirme que « Port-Dieu est devenu un lieu presque mythologique ».

     A bientot .

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    17 commentaires
  • Il nous arrive de sortir pas trop loin de notre Loire et de retourner dans cette ville ou j'ai vécu qques 75 ans. Nous avions pris nos billets en janvier afin d'être certains d'avoir de la place.

    Notre choix était la 9 ème symphonie de Beethoven dite "l'Ode a la Joie" Je pense que c'est la plus connue puisqu'elle est l'Hymne de la Communauté Européenne.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    La Part-Dieu est un quartier situé dans le 3e arrondissement de la ville de Lyon, en France. La Part-Dieu est considéré comme le deuxième centre-ville de Lyon après la Presqu'île et est le second quartier d'affaires français après La Défense. Conçu initialement comme une alternative au centre-ville ancien, ce quartier est devenu alors le premier quartier d'affaires de France hors Île-de-France. Il est essentiellement composé d'immeubles bas et de tours. C'est le « centre névralgique » de l'agglomération lyonnaise en tant que métropole d'équilibre en France ; important pôle multimodal en France (et européen), ce quartier nouveau comporte les facilités d'accès à Lyon par l'avion, son accès direct par le train, l'accès à toute l'agglomération-département (métro-tramway-bus).

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    J'ai beaucoup travaillé a proximité et j'y allais déjeuner chaque jour. Mais je n'y étais pas retournée depuis 2018. Changement de vie puis covid........

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    les rues qui l'abordent sont délimités par des contre allées arborées pour les cyclistes et les piétons et pour les rats que nous y avons rencontré.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    je n 'ai jamais réussi a les faire pousser dans mes jardins

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

     il y en a plein partout pour mon plus grand plaisir

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    la Tour du Crédit Lyonnais que nous appelons aussi le Crayon

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    l'Auditorium, ou je suis allée plusieurs fois, on aime sa forme ou pas  ?

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

     une fontaine avec de grandes bobines de fil

    La Part-Dieu apparaît pour la première fois dans un accord de 1203 entre l'abbaye de Saint-Irénée de Lyon et un certain Jean Blanchard, qui reçoit le « dominium » d'une terre « au-delà du port du Rhône » qui est dite « a la part Deu », orthographe ancienne pour l'actuelle « Part-Dieu », que l'on peut comprendre comme la « propriété de Dieu » ou le « don de Dieu ». Une hypothèse de ce nom semble renvoyer à la nature marécageuse de la zone qui s'étend du quartier des Brotteaux (le « broteau » est une terre basse et inondable) à l'axe actuel du cours Lafayette : un homme pieux du xiie siècle aurait vu, dans la partie sud épargnée par les eaux et rendue fertile, un don du Ciel.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    il y a plusieurs tours mais c'est loin d'être la Défense de Paris-Nanterre.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    de face, cette partie est au dessus de la scène (voir la photo 16 de l'intérieur.)

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

     

    le coté de l'entrée 

    Du fait de mon grand age j'ai vu le centre sortir de terre

    Les terrains constituant actuellement le quartier de la Part-Dieu furent longtemps composés de champs et de terrains insalubres soumis aux inondations du Rhône. D'après un inventaire des biens de l'Hôtel Dieu, la terre aurait été donnée aux moines de Saint-Irénée, en 1150, par Guillaume de Fuer, d'une famille attestée du patriciat lyonnais. Les moines confient le domaine à des gestionnaires, comme Jean Blanchard en 1203.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    Typique des grands ensembles commerciaux du XXIème siècle. Mais je ne vous cache pas que cela m'a vite "gonflée" nous y sommes entrés juste afin d'y boire un café. Trop grand, trop cher !! comme disait un célèbre chanteur.

    En 1670, la seigneurie est la possession de MarcèAntoine Mazenod, ancien échevin de Lyon, qui la lègue par son testament de 1679 à sa fille Catherine, devenue en 1694 Madame de Servient. Les bâtiments sont situés à proximité de l'angle des rues André Philip et Chaponnay (noms en vigueur depuis les années 1970). Catherine de Servient les vend en viager aux Hospices civils de Lyon qui les récupèrent en 1737. Les Hospices civils les cèdent à leur tour en 1844 pour construire les casernes de la Part-Dieu, qui resteront en activité pendant plus d'un siècle.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

     

    Le MacLyon (Musée d'Art Contemporin) y organise des expositions temporaires de diverses oeuvres 

    En 1926, la municipalité de Lyon qui souhaite récupérer les terrains pour y construire un nouveau quartier, organise un concours d'architecture, dont le projet lauréat prévoit l'édification de deux tours. Ce projet ne voit cependant pas le jour, du fait de l'opposition de l'administration militaire.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    En 1957, le ministère de la Défense vend les terrains de la caserne à la ville de Lyon, qui confie l'aménagement à la SERL (Société d’équipement du Rhône et de Lyon). Au début des années 1960, le projet d'aménagement de la Part-Dieu se transforme pour réaliser un véritable « centre directionnel ». Le programme de ce « centre directionnel » est présenté en 1963 par l'architecte Charles Delfante, nommé urbaniste en chef par le maire de Lyon Louis Pradel.

     

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    les chaises attendent les virtuoses  en compagnie des contrebasses.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

     

    Attention les musiciens s'installent -  En première partie Gustav Mahler Extrait de la Symphonie n°1 "Titan" et Lieder de Richard Strauss

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    l'auditorium est plein a craquer 65% de retraités environ, la musique classique ne fait pas recette chez la jeune génération

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    sur la 8ème photos je faisais référence aux petitex ouvertures que l'on voyait sur la façade, on les voit sur cette photo en haut en dessous des  projecteurs. Là on comprend mieux  l'architecture de ce batiment.

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    Symphonie n°9 de Ludwig Van Beethoven

    Orchestre national de Lyon 

    sous la direction de Nokolaj Szeps-Znaider

    Jeune Choeur d'Auvergne et Jeune Choeur Symphonique (70 Ch) 

    SAMEDI  DE JUIN  - L'AUDITORIUM  DE  LA  PART DIEU

    Nous nous sommes régalés ce fut une magnifique soirée.

    Vers 20 heures nous retrouvions notre véhicule et nous sommes rentrés dans la Loire un peu plus tard aprés nous être restauré dans notre restaurant préféré.

    Pas d'église ni de château pour ce sujet cela change un peu

    A bientôt

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    14 commentaires
  • Aprés notre rendez vous kiné, vite partons tant qu'il est encore temps, direction le Puy de Dôme, par la nationale 89. Noirétable, Thiers, Clermont Ferrand que nous contournons par le nord.

    La première halte de notre périple sera Orcival, nous y arrivons vers midi. Le repas est prés, nous déjeunons  sur un parking au dessus du village. 

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Puis nous nous garons facilement aux abords de la basilique.

    La basilique Notre-Dame d'Orcival est une église de style roman auvergnat dans le département français du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie des cinq églises romanes d'Auvergne dites « majeures », avec la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, l'église Saint-Austremoine d'Issoire, l'église de Saint-Nectaire et l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

     

    L'église Notre-Dame d'Orcival fut édifiée entre 1146 et 11781. Au XIe siècle, une église située à l'est du village accueillait une statue de la Vierge extrêmement vénérée ; une légende prétendait qu'elle avait été sculptée par saint Luc. Tout porte à croire que la basilique actuelle fut édifiée en raison du succès grandissant d'un pèlerinage. Notre-Dame d'Orcival devint alors le nouveau lieu d'accueil de la célèbre statue, conservée aujourd'hui dans le sanctuaire de l'église et qui est depuis l'objet d'un pèlerinage annuel, le Jeudi de l'Ascension.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

     

    Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840 : elle fait partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1 034 monuments. Elle est un lieu de pèlerinage manouche.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Le chœur, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes possèdent chacun une corniche largement débordante soutenue par des modillons à copeaux. Les fenêtres du chœur sont surmontées de mosaïques polychromes de losanges réalisés avec du trachyandésite et alternent avec des loges rectangulaires abritant chacune trois colonnettes.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    L’élévation sud est remarquable de par la porte saint Jean dont les pentures aux têtes d’hommes et d’animaux sont d’origine ; mais aussi par les boulets en façade et la rose des vents surmontée d’une Vierge à l’enfant en bas-relief avec à ses pieds un homme enchainé dont la symbolique voudrait qu’il soit le symbole du Pèlerin.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    C’est de l’époque moderne que datent les premières mentions de libérations miraculeuses de prisonniers innocents ou de bagnards délivrés par l’intercession de la Vierge (d’où le vocable de Notre Dame des Fers). Sous les arcatures du Transept sud sont suspendues des chaines, ex-voto de captifs délivrés. Des boulets et des chaines suspendues sous les arcades du croisillon sud, perpétuent ce culte rendu à la Vierge Marie depuis des temps immémoriaux. 

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

     

    La structure des façades latérales de la nef est en tout point semblable à ce que l'on peut observer à la basilique Notre-Dame-du-Port, à l'église Saint-Austremoine d'Issoire ainsi qu'à l'église de Saint-Nectaire : les fenêtres des façades latérales de la nef, bordées d'un cordon de billettes, sont logées sous de grands arcs de raidissement surmontés de triplets de baies aveugles.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Plus que toute autre époque, l'époque romane est un art monumental. C'est avant tout l'œuvre des tailleurs de pierre, dans la maçonnerie. Mais c'est aussi une question d'un art de spiritualité, imprégné de la foi chrétienne, dont le secret est la répartition de la lumière autour de formes pures. Les jeux d'ombres et de lumières sont représentés dans une merveilleuse variété dans Notre-Dame d'Orcival.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    La lumière de midi en particulier fait ressortir la splendeur romane. Presque tous les murs, piliers, colonnes, arcs et soubassements sont en pierre, tandis que toutes les voûtes en berceau et en arêtes, les dômes et les calottes en coupole sont recouverts de plâtre lisse. 

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    On peut admirer ses chapiteaux ornés de feuillages, d’animaux fabuleux, de démons ou d’oiseaux. On remarquera celui décrivant le châtiment de l’Avare, représenté par un homme avec une bourse suspendue au cou.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Une particularité du narthex d'Orcival est que, faute de portail d'entrée à l’ouest, il ne remplit pas, selon l'habitude, le rôle de vestibule menant de l'extérieur à l'espace principal pour l'assemblée des fidèles. Dans cette église, l'accès à la nef se fait par le portail principal situé au sud de la seconde travée.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Le narthex montre à l'étage inférieur un arc central en plein cintre qui abrite une simple niche murale profonde et arrondie. Peut-être les bâtisseurs avaient-ils prévu à l'origine d'y placer un véritable portail, accessible par un escalier extérieur, comme celui de la basilique Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand. Une coupe longitudinale de l'église d'Orcival montre une cavité souterraine derrière l'actuelle niche baptismale, ce qui confirme l'hypothèse d'un tel projet d'accès par l'ouest du bâtiment.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

     

    Dans le mur ouest du narthex, au rez-de-chaussée, se trouve une niche en plein cintre dont la profondeur correspond aux deux tiers environ de l'épaisseur du mur. Il n'est pas sans rappeler le sanctuaire de source que l'on trouve aux origines du monument et sert essentiellement au rite du baptême. Dans chacune des deux nefs du narthex, une porte ouvre sur le mur ouest donnant accès à l'escalier à vis qui monte à l'entresol, à la galerie et aux tribunes latérales.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    La Vierge d'Orcival est une statue de procession en noyer, datée de 1170 environ, donc contemporaine de la construction de l'église. Elle mesure 74 centimètres de haut, socle compris.

    Cette statue de procession est datable du 3e quart du XIIe siècle, contemporaine des Vierges de Tournus, Marsat, Chalus-Lembron, Saint-Flour. Elle a échappé à la destruction systématique du mobilier de l'église lors de la Révolution. Les mains sont des ajouts du XVIIIe siècle.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Le Narthex pris depuis le choeur

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    La crypte est accessible depuis les bras du transept par deux escaliers tortueux. Son plan est presque identique à celui du chœur, du déambulatoire et des chapelles radiales.

    Huit colonnes puissantes, paraissant robustes en raison de la faible hauteur sous plafond, correspondent à celles de l'abside du chœur. De plus, quatre colonnes identiques sont disposées en carré à l'intérieur du demi-cercle. Au lieu de chapiteaux, les colonnes sont coiffées de plaques d'imposte carrées. Quatre absides alignées radialement sont encastrées dans le mur extérieur incurvé en demi-cercle.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    La basilique Notre-Dame d'Orcival présente un remarquable chevet roman auvergnat constitué d'un étagement de volumes de hauteur croissante : deux absidioles adossées aux bras du transept, quatre chapelles rayonnantes, le déambulatoire, le chœur, les bras du transept, le « massif barlong », le clocher octogonal.

    La silhouette caractéristique et l'élan vertical des chevets romans auvergnats sont dus au « massif barlong », ce parallélépipède allongé transversalement qui surmonte la croisée du transept et est couronné par le clocher. L'élévation progressive des volumes est encore accentuée par les deux toits en appentis du « massif barlong », qui encadrent la naissance du clocher.

    LA  BASILIQUE   D' ORCIVAL

    Le chevet possède une décoration polychrome en opus reticulatum (qui ressemble à celle du portail carolingien de l'abbaye de Lorsch). Cette décoration est cependant nettement plus sobre que celle que l'on trouve au chevet de l'église Saint-Austremoine d'Issoire: on n'y trouve pas de mosaïque (opus sectile) de rosaces polychromes sous la corniche du chœur.

    La visite est terminée, mais avant de quitter Orcival nous désirions boire un café en terrasse, et bien non il était soi disant trop tard pour cela. Merci à l'établissement " Le Cantou".

    Néanmoins de toutes les églises romane d'Auvergne, l'église Saint-Austremoine d'Issoire est pour moi la plus belle.

    A bientôt.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    13 commentaires
  •  

    Un petit tour au jardin pour prendre des nouvelles de mes rosiers. Il est vrai que je les ai un peu oublié en début de saison, mais ils n'ont jamais été aussi  beau.

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Graham Thomas rosier anglais

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Chantal Merieux

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Georges Sand

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Sharifa Asma rosier anglais

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Cardinal de Richelieu

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Rose de Rescht

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    New Dawn grimpant

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Pierre de Ronsard rosier grimpant

     les accompagnants vont bien également

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    hémérocales

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Lysimaque

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Coréopsis

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

    Coquelourde des jardins

    MES  ROSES  N'ONT  PAS  SOUFFERT  DE  MON  ABSENCE

     

    jeune Tritoma ou Knifophia

    Je suis trés snob quant à mes roses, je les appelle par leur nom.

    Belle et bonne semaine a vous.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    11 commentaires
  • Le prieuré Notre-Dame de Salagon est un prieuré roman situé sur le territoire de la commune de Mane dans le département français des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. 

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Ce prieuré roman désaffecté, aujourd'hui propriété du conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence, abrite depuis 1981 le musée départemental ethnologique de la Haute-Provence.

    PRIEURE  DE  SALAGON

     

    La façade occidentale est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil et est percée dans sa partie supérieure de nombreux trous de boulin (trous laissés par les échafaudages).

    Au milieu du Ier siècle de notre ère, une villa gallo-romaine succède à une ferme gauloise. La vocation chrétienne du lieu date de l'Antiquité tardive : au Ve ou VIe siècle, la villa désaffectée fait place à une basilique funéraire. Cet édifice connaît plusieurs développements : un chevet carré à l'est et deux chambres latérales au nord et au sud.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Les premiers documents écrits mentionnant le site datent du début du XIe siècle : la dîme de Salagon est concédée au chapitre de Forcalquier. Au début du XIIe siècle, Salagon devient un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Durant le dernier quart du XIIe siècle, une église en style roman comportant deux nefs est reconstruite : il s'agit du bâtiment que l'on peut voir actuellement. Viennent s'y adjoindre du XIIIe au XVIIe siècle un logis prieural, une grange et un mur d'enceinte. Au XVIe siècle, le prieuré est donné en commende.

    Ce portail est encadré de trois paires de colonnes à base et astragale torique et au fût aux cannelures droites, torsadées ou en zigzag, surmontées de chapiteaux à feuilles d'acanthe supportant une archivolte ornée d'arcs toriques (boudins). La voussure externe est bordée d'une frise en damier qui se poursuit à l'horizontale de part et d'autre du portail.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    La chapelle proprement dite fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 1922, les façades et toitures des bâtiments conventuels n'étant inscrites que depuis 1980.

    PRIEURE  DE  SALAGON

     Elle a été restaurée de 1983 à 1992, et l'on décida alors de remplacer les verrières blanches fermant ses six baies (quatre lancettes et deux oculi) par des vitraux commandés à Aurelie Nemours. Lorsqu'elle les réalise, en 1998, l’artiste est âgée de 86 ans .

    PRIEURE  DE  SALAGON

     

    La nef est rythmée par des arcs de décharge latéraux séparés par des colonnes engagées surmontées de chapiteaux ornés de palmettes et de feuilles d'acanthe. On signalera également un grand arc ogival bordé d'un beau cordon de bâtons brisés.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Le chœur, très petit, présente une belle décoration. La fenêtre axiale à simple ébrasement est encadrée de deux élégantes colonnettes au fût cannelé surmontées de chapiteaux à palmettes supportant un arc de décharge.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    De part et d'autre, des colonnes monolithes à chapiteaux à feuilles d'acanthe sont logées dans des niches.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Le prieuré de Salagon est un véritable « révélateur du patrimoine » car tout à la fois centre de recherches, lieu d’exposition, d’expression (concerts, conférences…), d’animation.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Un logis d’époque Renaissance, deux tours, des dépendances à usage agricole datant des XVIe et XIXe complètent joliment ce patrimoine situé à l’entrée Ouest du village et classé monument historique.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Mais le passé agricole du site remonte bien en amont des premières implantations religieuses puisque Salagon était déjà une exploitation agricole à l’époque gallo-romaine, où l’on retrouve le passage de la Via Domitia, puis fut christianisé à l’Antiquité tardive.

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Cet ensemble visité annuellement par plusieurs milliers de personnes est aussi remarquable par ses jardins ethnobotaniques : médiéval, des simples et des senteurs. Plantes médicinales, aromatiques partagent elles aussi ce territoire verdoyant appartenant au Conseil Général. 

    PRIEURE  DE  SALAGON

    Le jardin des simples et plantes villageoises rassemble la flore utile de la société traditionnelle haut-provençale, le jardin de senteurs, mélange subtilement les sens et les plantes, le jardin des temps modernes décline l’apport des plantes de tout le planisphère dans le quotidien, le jardin du chêne blanc donne un sésame pour comprendre les plantes de Haute-Provence enfin le Jardin Médiéval comme son nom l’indique fait large part aux plantes d’avant Renaissance.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    9 commentaires
  • Je serai absente une semaine, nous allons vadrouiller à l'Ouest. je vous programme donc un petit article rafraichissant en Suisse photos prises en 2019.

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

     

    CHAMPERY - UNE  BALADE  EN  SUISSE

    Je ne pense pas que la Suisse manque d'eau.

     a bientôt.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    8 commentaires
  • MIXED  MEDIA  DU  MOIS  DE  MAI

     

    Nous partons demain à l'aventure , droit à l'ouest

    a bientôt.J'espère....

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    8 commentaires
  • Cassel (Kassel en flamand occidental/néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Le Mont Cassel et le village du même nom sont l'un des plus haut de la Flandre maritime, ils culminent à  176 m.

    Sur les cartes routières actuelles, on distingue l'importance des anciennes voies romaines qui rayonnent en lignes droites autour de Cassel, reprises par les limites des communes avoisinantes (vers Dunkerque, vers Watten, vers Aire-sur-la-Lys). Il y avait en réalité plus de voies romaines qu'on ne peut en deviner car, à l'époque romaine, Cassel constituait un des deux grands nœuds routiers du nord de la Gaule. Depuis le parc au sommet du mont, ces voies se distinguent facilement à l’œil nu.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    La Collégiale Notre Dame est attestée depuis le Xe siècle. Incendiée et profanée à maintes reprises, elle est reconstruite sur ses anciennes fondations. À la suite de la période révolutionnaire où elle sert successivement d’écurie, de prison, d’hôpital et de Temple de la Raison, elle trouve sa forme actuelle son l’impulsion de l’Archevêque de Cambrai (le diocèse de Lille n’existant pas encore).

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

     

    En 880, les Vikings détruisent Cassel, Esquelbecq, Bergues...Cassel au XVIIe siècle (par Antoine Sandérus dans Flandria Illustrata - 1641. Au Xe siècle, Baudouin III de Flandre institue la première foire. Par la suite, le secteur de Cassel sera le théâtre de nombreuses batailles :

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    la brique est omniprésente

    1071 : bataille de Cassel, victoire de Robert Ier de Flandre dit Robert le Frison, comte de Flandre, sur son frère 1328 : bataille de Cassel, victoire de Philippe VI de Valois sur les communes flamandes. Cassel est pillée, incendiée et comme toutes les villes flamandes révoltées soumise à de fortes amendes. 1677 : bataille de la Peene à Noordpeene. Victoire de Philippe de France, frère de Louis XIV, sur une coalition anti-française dirigée par Guillaume d'Orange, stadhouder des Provinces-Unies (il s'agissait de la troisième fois que la France prenait Cassel en l'espace de 32 ans, les deux fois précédentes elle avait dû la céder).

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Mais en dehors de ces batailles, Cassel fut plusieurs fois attaquée, conquise, ruinée et/ou incendiée : saccage, incendie et massacres par les soldats de Philippe-Auguste en 1213, par ceux de Philippe le Bel en 1297, par ceux de Louis XI enfin en 1477. Comme toute la Flandre, Cassel se situe au cœur de l'affrontement entre la France de Louis XIII et Louis XIV et l'Espagne pour la main mise sur cette riche région. Après avoir souvent changé de mains aux XVIe et XVIIe siècles, Cassel devient définitivement française par les traités de Nimègue de 1678.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    La Grand'Place

    En 1803, rappel de la splendeur passée de Cassel, se tient encore dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le 1er jour; cette année là, elle a eu lieu du 11 au 19 vendémiaire (début du mois d'octobre). S'ajoutent à cela deux francs marchés (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en nivôse (janvier), pluviôse (février), ventôse (mars), germinal (avril), et un en brumaire (novembre), frimaire (décembre), prairial (juin) et thermidor (juillet-août). Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes . À cette époque, Cassel est toujours une place fortifiée.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Musée de Flandre, musée départemental d'art, d'histoire et de folklore, ancien siège de la châtellenie de Cassel, construite au XVIe siècle, souvent dénommée hôtel de la Noble-Cour. Le musée est créé le 1er juillet 1837, date à laquelle Charles Vanoverschelde (né à Halluin en 1771 et demeurant à Cassel) cède son cabinet d'histoire naturelle pour la somme de 3 500 francs à une fondation privée. 

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    En 1914, le maréchal Foch installe son quartier général à Cassel dans l'Hôtel de la Noble Cour. À la fin de la guerre, le maréchal envoie à ses anciens logeurs, les Deschodt son képi de général qui est donné par la suite au musée. 

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    L’Hôtel de la Noble Cour qui abrite le musée date du XVIe siècle. Siège de l'ancienne châtellenie de Cassel et de la Cour de Justice de Cassel jusqu'à la Révolution, il a été classé monument historique en 1910. En 1914, l’état-major des armées alliées réquisitionne l’Hôtel.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Je n'ai pas su ce qu'était cette maison abandonnée sur cette superbe grand'place.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Le jardin public dominant la plaine des Flandres (comme le disaient les Anciens : « d'ici on peut contempler cinq royaumes, celui de France, de Belgique, de Hollande, d'Angleterre et le Royaume de Dieu »).

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    Cette statue a été inauguré en 1928 en présence du Maréchal Foch. Pendant la première guerre mondiale, Cassel recevait régulièrement l'état-major franco-britannique à cause de sa proximité avec le front et de son altitude face à la plaine flamande. De Cassel, le maréchal Foch a dirigé les batailles de l'Yser et d'Ypres.

    Statue équestre du maréchal Foch ; inaugurée le 7 juillet 1928 par le président de la République Raymond Poincaré.

    LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    le Kastel Meulen 

    Le « Casteel Meulen » (moulin du Château) remplace le moulin du XVIe brûlé en 1911. C'est en 1947 que le syndicat d'initiative racheta le moulin sur pivot d'Arnèke appartenant alors à la famille Ruytoor et qui date du XVIIIe siècle. Il est ouvert au public depuis 1949.

     LE  MONT  CASSEL  ET  LE VILLAGE

    le même vu d'une autre face.

    Le jardin public du Moulin de Cassel est un jardin public, classé site archéologique, situé au cœur de la ville de Cassel, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. À l'emplacement du jardin se trouvait un ancien château de l'époque gallo-romaine dont il subsiste des fondations de fortifications. Le Casteel Meulen, moulin du château donne son nom au jardin public. Cassel comptait 24 moulins au début du XXe.

    Voici l'histoire de ce village de la Flandre Maritime, trés agréable à visiter. Il faisait trés beau ce jour là.

    a bientôt.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    13 commentaires
  • Nous étions en juillet 2021, aprés les interdictions de déplacement dues au Covid.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

     

    Maison Loewert (XVIIIe)

    Kaysersberg  est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. La ville est située au débouché de la vallée de la Weiss dans la plaine d'Alsace, à l'entrée des vallées de Lapoutroie et Orbey. Elle est dominée par deux montagnes dont l'une est couronnée par les ruines du Schlossberg.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Le Val d'Orbey était autrefois un des passages les plus fréquentés des Vosges, et il est à présumer qu'il ne fut pas négligé par les Romains, qui, d'après la tradition, y avaient établi un campement militaire.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    On fait mention pour la première fois de Kaysersberg en 1227, lorsque l'empereur du Saint-Empire romain germanique, Frédéric II du Saint-Empire, petit-fils de Frédéric Barberousse ordonne l'achat du petit château afin de contrôler la vallée de la Weiss qui relie la Haute Alsace à la Lorraine en passant par le col du Bonhomme.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    La guerre de Trente Ans ruinera la florissante ville. Elle se repeuplera peu à peu jusqu'à la Révolution française et retrouva alors ses activités d'antan. La ville de Kaysersberg renfermait avant la Révolution, une commanderie de l'Ordre Teutonique et un couvent de Récollets ; ce dernier s'était trouvé, jusqu'en 1483, dans la vallée de Saint-Jean, derrière Alspach.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

     

    Place Jean Ittel, Fontaine de Constantin

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-Libre. Au cours du XIXe siècle, l'activité textile se développa dans le village.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Le 4 décembre 1944, Kaysersberg devient le verrou de la poche de Colmar. La ville est mise en état de siège par des éléments de la 189e ID sous les ordres du major Georges Herbrechtsmeier.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

     

    Ancienne boucherie publique XVIIe siècle.

    Le 16 décembre 1944, des éléments de la 36e division d'infanterie accompagnés d'un peloton du 1er régiment de cuirassiers français venu d'Aubure, occupent les hauteurs au-dessus du château. Le 18 décembre 1944, les blindés d'un Combat command arrivent de Riquewihr, à travers le vignoble, tandis que les légionnaires descendent par la vallée d'Aspach. Le soir du même jour après d'âpres combats le PC allemand se rend et tous les éléments alliés font leur liaison libèrant ainsi Kaysersberg. La ville est endommagée par les combats d'artillerie et les combats de rue, et la commune sera décorée, le 12 février 1949, de la Croix de guerre 1939-1945.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Maison Herzer  1592

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Retable de 1518 du sculpteur Jean Bongart

     Il est a noté que, Albert Schweitzer, théologien, musicien, philosophe et médecin, prix Nobel de la paix en 1952, est né à Kaysersberg le 14 janvier 1875. Un musée de la ville est consacré à son œuvre hospitalière à Lambaréné (Gabon), le musée Albert-Schweitzer. Il a été aménagé dans la maison natale du médecin et un édifice mitoyen.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Remplaçant un ancien ouvrage en bois, ce pont fortifié fut construit en 1514 et est alors muni, de part et d'autre des parapets, de meurtrières afin de prévenir toute action pouvant survenir le long de la Weiss. Au milieu du pont, une chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville abrite une statue polychrome de la Vierge du XVIIIe siècle.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    La ville est traversée par la Weiss. A gauche, Chapelle de l'Oberhof

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    La chapelle et la propriété attenante appartenaient jadis à l'abbaye de Pairis, près d'Orbey. Elle fut construite en 1391 grâce à la générosité de Wetzel Berwart, décédé en 1396. Il est enterré dans la chapelle où la pierre tombale est toujours visible.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    Ancienne maison de bains  (XVIe)

    L'empereur y choisit de construire une des forteresses les plus imposantes de sa ligne de défense pour se protéger des ducs de Lorraine qui auraient pu profiter de ce passage facile pour envahir l'Empire. La bourgade entame alors une phase d'expansion et d'enrichissement.

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

    il est a noter que les maisons anciennes sont les moins fleuries ?????

    UN  PETIT  TOUR  EN  ALSACE - KAYSERSBERG

     

    Tour de la porte haute (XVe siècle)

    La tour Kessler date de 1371. Elle servit régulièrement de prison. La porte d’origine est celle située en hauteur, à laquelle on accédait par une échelle qu'on retirait pour interdire l’accès aux assaillants.

    Cette ville typiquement alsacienne est trés agréable, mais elle ne sera pas ma préférée .

     A bientôt.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    21 commentaires
  • Il n'y a pas que les fleurs qui poussent bien au jardin.... il y a l'herbe aussi !

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

     

    RENDEZ - VOUS  AU  JARDIN

     

    Histoire sans paroles

    A bientôt !

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    18 commentaires
  • La culture n'était pas au Rendez-vous, tout était fermé......

    Esquelbecq  est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. 

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

     

    Esquelbecq était située sur le territoire des Ménapiens. Une voie romaine venant de Cassel traversait le village pour aboutir à Mardyck. Cette voie romaine correspond plus ou moins au tracé de la route départementale 52 actuelle. Une toute première installation humaine à Esquelbecq existait au Ve siècle : lors de leur invasion de la Gaule en 451, Attila et les Huns dévastent Bergues, alors appelée Groenbergh et plusieurs villes et villages de la région, Arras, Thérouanne, Tournai, etc., ainsi que Wormhout, Esquelbecq, avant de se diriger vers Amiens et Paris.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Église Saint-Folquin (Xe-XVIIe), incendiée en 1976 et reconstruite en 1978, place Bergerot, inscrite aux monuments historiques depuis 1945. Celle-ci présente en effet trois nefs d’égales dimensions. Elle est classée à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 20 juillet 1945.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Curiosité une barre perchoir installée pour les pigeons sur le toit de l'église

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Clocher avec cloches visibles

    Eglise fermée

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Une maison décorée sur la grand place. 

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Château fermé ???? On nous indiquait que le château ouvrait a partir du 1er avril. Il était fermé.  Ce devait être une blague du 1er avril. Nous étions le 2 !

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Le château d’Esquelbecq a la forme d’un grand quadrilatère flanqué de huit tourelles. Un liseré de pierres blanches le ceinture à mi-hauteur et aurait pour signification la haute puissance des seigneurs du lieu. L’édifice, auquel on accède par deux ponts, est entouré de douves. On suppose qu’un premier château en bois a existé dès le IXème siècle afin de protéger des invasions nordiques mais rien ne prouve qu’il existait à l’endroit actuel.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    J'ai failli me faire manger mon apn par le gros chien en le passent derrière les grilles.

    Le château et ses dépendances ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 24 juillet 1944. En septembre 1984, l’effondrement du donjon suscita la création d’un comité de sauvegarde du patrimoine d’Esquelbecq qui permit le classement de l’édifice en tant que Monument Historique.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Situé place Bergerot, est considéré en 2018 comme un des derniers joyaux de l'architecture flamande en France, fermé pendant plus de trente ans, délaissé après l'effondrement du donjon en 1984.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

    Repris en main par le fils des propriétaires, rouvert au public depuis 2017, a organisé en 2018 une journée des plantes et des jardins à la flamande (exposition/vente, kermesse à la flamande, démonstration de vannerie,...) après un gros effort de rénovation du jardin et du parc de sept hectares, organisée par l'association du château.

    ESQUELBECQ - village culturel des Flandres

     

    Surprise !! ce village fantôme sera le représentant des Hauts de France pour le concours "le village préféré des Français 2023" ...........

    Désolée, je ne voterai pas pour lui. 

     A bientôt

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    15 commentaires
  •  

    Laissons les églises et le béguinage pour nous interresser à la ville de Bruges. C'est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Bruges apparaît au ixe siècle en tant que place forte du comté de Flandre. En 1134, un raz-de-marée a pour conséquence bénéfique d'ouvrir un bras de mer, le Zwin, donnant à la ville un accès direct à la mer, ce qui entraîne un développement urbain spectaculaire du xiie au xve siècle, avec le creusement de nombreux canaux. Forte de son indépendance communale symbolisée par son beffroi, Bruges devient une plaque tournante portuaire, commerciale et financière de l'Europe du Moyen Âge, reliant les pays de la mer du Nord et de la Baltique à la Méditerranée. Les riches marchands brugeois traitent avec ceux de toute l'Europe. 

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

     La longue période de torpeur qu'a connu la ville après la Renaissance a permis à l'essentiel de son tissu urbain médiéval et à une bonne partie de ses monuments anciens de rester préservés. La « belle endormie » est alors apparue aux xixe et xxe siècles comme l'un des joyaux du patrimoine européen. Ce patrimoine ancien a été méticuleusement restauré et mis en valeur. 

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

     

    Une architecture néogothique de qualité s'est aussi développée parallèlement, faisant véritablement renaître le style local et redonnant au centre historique un aspect médiéval plus complet. Comme d'autres villes, elle est parfois surnommée la « Venise du Nord » du fait de ses canaux qui encerclent ou traversent la vieille ville dans un cadre pittoresque

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

     

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    L'Ancien hôpital Saint-Jean est un ancien complexe hospitalier situé à Bruges, en Belgique et est l'un des plus anciens hôpitaux médiévaux d'Europe, l'hôpital Saint-Jean, devenu un musée qui, dans la chapelle, conserve notamment six chefs-d'œuvre du peintre Hans Memling. Fondé vers 1150, l'hôpital Saint-Jean (Sint-Janshospitaal) a accueilli les services médicaux de la ville de Bruges jusqu’en 1977. La salle des malades expose des tableaux, des objets médicaux, du mobilier ancien et des archives illustrant la vie quotidienne des malades et des communautés religieuses, frères puis sœurs au XVIe siècle, soumises à la règle de saint Augustin qui géraient l'hôpital initialement consacré à l'accueil des pèlerins et des indigents.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Bruges est ainsi devenue la ville la plus touristique de Belgique. Elle héberge aussi le Collège d'Europe, une école qui prépare des étudiants d'une soixantaine de pays à une carrière auprès des institutions européennes.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Bruges a joué un rôle important au Moyen Âge, époque au cours de laquelle les riches marchands de la ville relient la Baltique et la Méditerranée, point fort de la spécificité brugeoise au Moyen Âge.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    C'est à Bruges que le 10 janvier 1430, lors du dernier jour des festivités de son mariage avec Isabelle de Portugal que Philippe le Bon (duc de Bourgogne) fonde l'ordre de la Toison d'or.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    À la fin du XVe siècle, la baie du Zwin s'ensable progressivement et la liaison directe entre la ville et la mer est rompue. La Cour de Bourgogne quitte Bruges et l'empereur Maximilien restreint les droits de la ville. Anvers devient la ville dominante des Flandres. La ville de Bruges s'appauvrit et passe sous domination espagnole.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Si Bruges est devenue une des cités les plus touristiques d'Europe, c'est un peu au poète symboliste belge Georges Rodenbach (1855-1898) qu'elle le doit, même si l'écrivain, devenu célèbre du jour au lendemain grâce à Bruges-la-Morte (1892), chef-d'œuvre du symbolisme, n'a jamais vécu dans la ville dont il a assuré la renommée littéraire. À une époque où l'idée de protection et de promotion du patrimoine était encore peu répandue, Georges Rodenbach a mis tout son talent d'écrivain pour prôner la mise en valeur du patrimoine brugeois : « Il y a de l'atavisme dans les œuvres et l'hérédité, ici aussi, explique mon amour pour cette Bruges admirable, que je serais heureux d'avoir assurée d'un peu de gloire auprès des esprits artistes de la France ».

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    À l'origine, la Grand-Place était occupée par un entrepôt pour les navires, la Waterhalle, qui fut démolie en 1797 pour laisser place à un premier bâtiment destiné à la Cour provinciale. Après la destruction de celui-ci par un incendie en 1878, cet impressionnant édifice néo-gothique fut construit entre 1887 et 1921. Il était jusqu'en 1999 le siège du Conseil Provincial de la Flandre-Occidentale. Bâtiment de cérémonie et d'exposition, il est actuellement en cours de rénovation pour être transformé en maison ouverte de la Province et devrait ouvrir en 2024.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Ce clocher de 83 mètres de haut est un des monuments les plus importants de Bruges. Si vous allez à son sommet pendant une belle journée, vous pourrez y admirer une vue de la ville dans son intégralité en dessous de vous. Les amateurs de cinéma se rappellent peut-être avoir vu cette tour dans le film « Bon baisers de Bruges ». Quand vous visitez, ne manquez pas de jeter un coup d’oeil au carillon de 47 cloches. Les cloches sont sonnées à la main tous les jours à 11 heures. Il n’y a malheureusement pas d’ascenseur dans le Beffroi de Bruges, l’entrée est donc inaccessible aux chaises roulantes. Rappelez-vous également qu’il faut grimper 366 marches pour franchir le sommet du clocher et que l’escalier devient de plus en plus étroit et raide à chaque marche, il se peut qu’il soit difficile d’accès pour les plus jeunes et les plus agés.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    En réalité la première construction date de 1240, il s’agissait d’une halle aux laines et aux draps surmontée d’une tour en bois qui était destinée aux magistrats. Mais elle fut entièrement détruite par un incendie, avec les premières archives de la ville. C’est à cette époque qu’on déménagea l’administration dans le nouvel hôtel de ville. Elle fut reconstruite en 1280, en deux parties basses quadrangulaires en brique soutenant une flèche en bois et en quatre tourelles avec des flèches en pierre. L’ancienne trésorerie y abrita dès lors les sceaux et les chartes de la ville médiévale jusqu’au XVIIIe siècle. Puis entre 1482 et 1486, la halle a besoin de place, les affaires de la ville prospèrent, on abat la flèche en bois pour construire une majestueuse tour octogonale en pierre blanche finement ciselée dans un pur style gothique brabançon, flanquée de quatre flèches tout aussi travaillées.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD La halle située sous la tour avait une fonction commerçante, utilisée par les artisans qui vendaient leurs tissus. La salle du trésor à l’étage abritait les archives depuis 1280, mais aussi les lois et les règlements propres à Bruges : les Hallegeboden (en néerlandais : les bans des Halles). 

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Le palais provincial est récent. Construit à la fin du 19ème siècle, à l’époque ou le style néo-gothique était alors passé de mode en Europe, il s’agit avant tout d’un bâtiment administratif qui rappelle l’exubérance des constructions de la renaissance et partage un petit air avec l’hôtel de ville.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Construite en 1557, cette basilique est divisée en deux parties : la chapelle supérieure et la chapelle inférieure. La chapelle supérieure est construite dans le style gothique, ses vitraux et ses fresques rapportent le voyage du trésor le plus précieux de la basilique : la relique du Saint-Sang (une fiole qui contiendrait le sang du Christ). Les gens viennent ici et prient à proximité. La chapelle inférieure est la seule chapelle de Flandre occidentale construite dans le style roman. Une sculpture en bois de la Vierge à l’Enfant, et les statues sont portées chaque année pendant la procession du Saint-Sang : le Christ de Pitié et la Pietà. Celles-ci sont également exposées dans le musée de la basilique.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Cet incroyable hôtel de ville, situé à l’emplacement d’un ancien château, est l’un des monuments préférés des Brugeois. Il a été construit en 1376, et compte donc parmi les plus anciens hôtels de ville de toute la Belgique. Le gouvernement y a siégé pendant plus de 600 ans. Aujourd’hui, le bâtiment abrite un musée.

    A gauche, le Palais du Franc de Bruges c'était au XIVe siècle un conseil gérant la région située autour de la ville ; il abrite désormais les archives communales. Dans la salle Renaissance, (ancienne salle échevinale), on peut admirer une cheminée monumentale du XVIe siècle, œuvre de Lancelot Blondeel.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

     

    Il a beaucoup plu, et nous n'avons pas pu tout voir, une journée ne suffisait pas, je pense aussi que nous n'avions pas préparé notre voyage de la meilleure façon. Résultat : une bronchite qui devait bien m'handicaper.

    Encore beaucoup de blablabla..... je ne peux pas m'en empécher. Je suis curieuse et aime bien partager.

    A bientot !

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    14 commentaires
  •  

    Vous me savez passionné d'histoire et de vieilles pierres, souvent je découvre de beaux endroits sans l'avoir cherché. Je suis en accord avec vous pour dire que cette Eglise de Bruges n'est pas trés belle, trop mastoc, construite de briques et de broc. Mais c'est ce qu'elle renferme qui fait d'elle une église musée trés visitée.

    Outre de belles peintures des primitifs flamands et la Madone de Miche-Ange, j'ai découvert deux magnifiques tombeaux. Ceux de Marie et de son père Charles de Bourgogne, dit le Téméraire.

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    Photo de Paul Hermans

    Ces deux catafalques se trouvent dans le coeur de l'Eglise Notre dame 

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE Marie de Bourgogne (1457-1482) était l'unique fille et l'héritière du duc de Bourgogne Charles le Téméraire . Elle a épousé Maximilien de Habsbourg (qui est devenu plus tard empereur du Saint-Empire romain germanique) auquel elle a apporté ses territoires, notamment les Pays-Bas bourguignons .

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    Fille unique du duc Charles le Téméraire, tué lors de la bataille de Nancy du 5 janvier 1477, elle se retrouve, à 19 ans, à la tête d'un État bourguignon fragilisé. Elle passe l'essentiel de ses cinq années de règne à défendre ses droits à l'héritage de son père, disputé par le roi de France, aidée en cela par sa belle-mère Marguerite d'York. Son mariage en août 1477 avec Maximilien d'Autriche oriente pour près de deux siècles la géopolitique de l'Europe. Elle est la mère de Philippe le Beau, père de Charles Quint.

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    A sa mort, son fils Philippe, âgé de trois ans, hérite des prétentions au titre de duc de Bourgogne et du reliquat de l'État bourguignon. Maximilien prend la tête d'une régence que lui disputent les villes et les provinces des Pays-Bas. 

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    C'est le début d'une longue période d'hostilité entre les rois de France et la maison de Habsbourg (Philippe le Beau est le premier « duc de Bourgogne » de la maison de Habsbourg, suivi par Charles Quint), qui ne prend fin qu'en 1756, lorsque la France de Louis XV s'allie avec l'Autriche de Marie-Thérèse (c'est la « révolution diplomatique ») concrétisée, notamment, par le mariage du dauphin Louis avec l'archiduchesse Marie-Antoinette en 1770.

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    Charles de Valois-Bourgogne fut, selon la volonté du duc René, inhumé dans la nécropole des ducs de Lorraine. Son corps fut déposé dans un cercueil de sapin, dans le sol de la chapelle Saint-Sébastien, de la collégiale Saint-Georges de Nancy (aujourd'hui disparue). Façon pour René de Lorraine de commémorer sa victoire, mais aussi d'empêcher que le corps du Téméraire ne rejoigne la nécropole familiale de Champmol, privant ainsi le duc de ses ancêtres et de la mémoire funéraire dynastique. Le traité de Middelburg (1501) prévoyait la restitution de son corps aux Bourguignons, et Christine de Danemark exécuta cette clause en 1550, à la demande de Charles Quint.

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    La dépouille fut transférée par Antoine de Beaulaincourt, roi d'armes de la Toison d'Or, à l'église Notre-Dame de Bruges, le 24 septembre 1550. Elle y repose depuis dans le tombeau que Philippe II, fils de Charles Quint, fit élever pour son trisaïeul en 1558. Le tombeau de Marie de Bourgogne, morte en 1482 cinq ans après son père, figure à son côté. C'est a sa demande que dépouille est dans cette église.

    MARIE  DE  BOURGOGNE  ET  SON  PERE

    Devant les tombeaux le  Triptyque de la passion de Bernard van Orley 1534.

    L'histoire de la Bourgogne est prolifique. Elle est liée a l'Europe tout entière. C'est une trés belle contrée, que je vous invite a visiter si cela n'est pas déja fait.

    Mais ma visite a Bruges n'est pas terminée.

    A bientôt.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    22 commentaires
  •  

    La Madone de Bruges ou Vierge et l'Enfant est une statue en marbre réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504 et représentant la Vierge Marie et l'Enfant Jésus. Sa hauteur est de 125 cm. L'œuvre est conservée depuis le XVIe siècle dans l'église Notre-Dame de Bruges, en Belgique.

    J'avais entendu parler ce cette oeuvre en regardant le film "Monument Man"

    Elle fait partie du Trésor de l'église donc il faut payer 8 euros afin de la voir, mais je pense qu'elle le vaut bien.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Cette statue de la Vierge et l'Enfant de Michel-Ange diffère sensiblement des représentations antérieures du même sujet, qui avaient tendance à représenter une Vierge pieuse et souriante regardant le nouveau-né dans ses bras. Au lieu de cela, dans la Madone de Bruges, se référant délibérément aux formes hiératiques de l'iconographie byzantine et médiévale.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Michel-Ange figure Jésus debout entre les genoux de sa mère et enveloppé dans sa robe, presque sans soutien, exprimant à la fois sa nature divine et humaine dans une traduction presque littérale de « né de la Vierge Marie » et « le Verbe fut fait chair ». Il est retenu légèrement par la main gauche de Marie et semble être sur le point de s'éloigner de sa mère et partir dans le monde. 

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     Pendant ce temps, Marie ne tient pas son fils et ne le regarde même pas. Son regard vague regarde au loin comme si elle savait déjà ce que serait le destin de son fils.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Presque grandeur nature, la Madone de Bruges a des similitudes certaines avec la Pietà (1499) de Michel-Ange, qui a été achevée peu de temps avant, principalement par le mouvement de la draperie et par son fini. Le long visage ovale de Marie rappelle aussi celui de la Pietà.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    La statue en marbre de la Madone de Bruges, réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504, a la particularité d'être la seule sculpture de l'artiste à avoir quitté l'Italie de son vivant et d'être presque inconnue à Florence. Elle a été achetée pour 4 000 florins par Giovanni et Alessandro Moscheroni (Mouscron) membres d'une riche famille de marchands de tissus de Bruges, à l'époque une des villes commerciales les plus importantes d'Europe. Les lettres envoyées de Rome à son père par Michel-Ange donnent des instructions précises pour l'expédition.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    La sculpture a quitté deux fois Bruges : La première fois en 1794, les révolutionnaires français, qui avaient envahi les Pays-bas autrichiens, emportèrent la statue ainsi que d'autres œuvres d'art. La statue regagna Bruges après la défaite de Napoléon Ier en 1815. 

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     La seconde fois en 1944 quand les soldats allemands au cours de la retraite emportèrent la statue camouflée dans un matelas dans un camion de la Croix-Rouge. Elle a été retrouvée en 1945 par les Monuments Men, dans une mine de sel à Altaussee en Autriche, avec de nombreuses autres œuvres d'art pillées dans toute l'Europe et ramenée de nouveau dans l'église Notre-Dame de Bruges où elle se trouve aujourd'hui.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     

    Elle est trés belle, mais elle ne m'a pas touché autant que la Piéta qui se trouve à Saint Pierre de Rome. Et je suis toujours étonnée qu'un artiste avec un bloc de marbre et un ciseau réalise des œuvres aussi belles.

    Passez un bonne fin de semaine. a bientôt.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    13 commentaires
  •  

    L'église Notre-Dame de Bruges est un édifice religieux catholique de style gothique sis à Bruges en Belgique. Édifiée au XIIIe siècle et XIVe siècle, l'église possède une tour de 122 mètres de haut (sans compter la croix), dont la flèche à elle seule mesure 54 mètres, ce qui en fait un des plus hauts bâtiments en briques du monde.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La construction de l'actuelle église Notre-Dame de Bruges (Vrouwekerk) commence xiiie siècle sur l'emplacement d'une église romane, au cœur historique de la ville de Bruges. Son architecture est composite, trois styles gothiques successifs peuvent y être distingués.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Vers 1230 débute la construction des parties les plus anciennes de l'église actuelle, dans le style gothique scaldien, qui est marqué par l'utilisation de la pierre bleue de Tournai comme matériau principal. La façade occidentale notamment relève essentiellement de ce style, la pierre bleue constitue les parties nobles qui encadrent des moellons de grès plus grossier. Vers 1270 à 1280 environ la construction de l'église intègre le gothique rayonnant d’influence française, en s'inspirant du chœur de la cathédrale de Tournai précédemment construit dans ce style.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    C'est entre 1270 et 1340 que la partie la plus importante et massive de la haute tour est construite, en brique jaune (la couleur originelle de la brique est désormais visible depuis une récente restauration). Cette tour est typiquement flamande et représente un modèle pour de nombreux clochers des régions côtières de la Flandre. Ici elle est placée sur la nef collatérale nord. Vers le milieu du XVe siècle une flèche de 54 mètres de haut en brique rouge et pierre blanche est ajoutée à l'édifice, portant la hauteur totale de la tour de 115,5 mètres, ce qui en fait l'une des plus hautes constructions en brique du monde.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Il n'y a pas de transition brusque car les éléments du gothique rayonnant et du gothique scaldien sont intégrés ensemble dans une partie de l'édifice. Ces nouvelles parties sont en brique et pierre. Plus tardivement l'église est continuée dans le style gothique brabançon, notamment pour les nefs latérales et le portail du Paradis.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Notre dame de Bruges est un musée, la plus grande partie est visitable gratuitement, mais les trésors ne sont visitable que moyennant 8 euros, et cela les vaut bien.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    la nef, le musée et le choeur

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    j'ai oublié quel os de saint se trouve dans cette main

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La chaire 

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Vitraux somptueux et Triptyque des primitifs flamants

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

     la transfiguration de Jésus 1505 Gérard David

     les panneaux latéraux sont plus récents que le panneau central. ils ont été peints en 1573  par Pieter Pourbus  sur commande du couple, Anselmus de Boodt et Johanna de Voet. Il les a représenté avec leurs enfants.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La vierge des 7 douleurs  Adriaen  Isembraudt  1528 - 1535

    Cette œuvre fait partie d'un diptyque. L'autre moitié avec les portraits des commanditaires et de leurs enfants, est conservé au Musée des beaux Arts à Bruxelles

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

     

    La Cène  - Pieter Pourbus 1562

    Aprés la mort de Pourbus, cette œuvre fut restaurée de manière radicale par son élève Antoon Claeissens. Le visage des apôtres en ont particulièrement souffert.

    La visite n'est pas terminée. Je vais faire durer le plaisir. Des merveilles s'y cachent encore .....

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    19 commentaires