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    Avant de partir demain matin à l'aube, voici quelques fleurs de mon jardin, je gage que ce sont les mêmes que chez vous. le printemps est universel.

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

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    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    Passez tous un bonne semaine, nous rentrons le 6 avril.

    a Bientôt

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  • QUELLE SERA LA LONGUEUR DE LA PROCHAINE.......

    Bonjour mes Aminautes, je vous ai délaissé ces derniers temps, je préparais mon 80ème anniversaire. La fête est finie, ce fut une folle journée.

    j'ai été bien fleurie. 

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    le temps de ma refaire une santé, et je repars..... pour le Keukenhof

    a bientôt

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  • Le château de Couches est situé sur la commune de Couches en Saône-et-Loire, en contrebas de la ville, sur un replat qui surplombe la vallée de la Creuse. Il fait partie des anciennes forteresses du duché de Bourgogne et permettait notamment de protéger la route menant de Paris à Chalon en passant par Autun.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le château de Couches, dit de Marguerite de Bourgogne, est un ensemble inscrit au titre des monuments historiques français.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    Le château occupe un vaste quadrilatère encore ceint de murailles arasées à hauteur d'appui sur trois côtés. À l'angle sud-est, se dresse une haute tour vraisemblablement construite au XIIe siècle et qui contrôlait l'accès primitif de la forteresse.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    Le corps du logis du chateau de Couches 

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    on peut visiter la tour

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     À l'angle sud-est, se dresse une haute tour vraisemblablement construite au XIIe siècle et qui contrôlait l'accès primitif de la forteresse.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Entre les deux tours rondes du xiiie siècle, se trouve la chapelle, de style gothique flamboyant, construite en 1460 par Claude de Montagu, à l'emplacement d'un petit sanctuaire .

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le château est une ancienne forteresse des ducs de Bourgogne remontant au XIème siècle. Exerçant  une fonction de protection de la route entre Paris et Chalon-sur-Saône, le château subit  au fil des siècles de nombreuses transformations, mais son caractère défensif reste intact. Cette place forte domine la route et la campagne environnante du haut de ses tours crénelées et de son donjon. A l’intérieur, on visite la chapelle gothique flamboyant, le logis, la tour de justice et surtout d’impressionnants souterrains. 

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le Château de Couches est dit de Marguerite de Bourgogne. Petite fille du roi Saint Louis et fille du Duc de Bourgogne, elle passa une partie de sa jeunesse en ce lieu. Son mariage avec le futur Louis X le Hutin, fait d’elle une reine de France mais convaincue d’adultère, elle est enfermée dans la forteresse de Château Gaillard en Normandie. La Légende prétend qu’après la mort de son royal époux, des négociations secrètes entre la couronne et le puissant duché de Bourgogne lui auraient permis de finir ses jours au château de Couches.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    l'arrière du logis dont je ne sais pas grand chose

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    En 1844, le comte Odet-Louis-Joseph de Montagu rachète le château qui tombait en ruine. Il entreprend de grands travaux de réfection et les bâtiments d'habitation sont reconstruits en style néo-gothique.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    vue de la route la tour

    La couverture du corps de logis récemment restaurée conformément aux toutes premières photographies existantes du lieu est constituée de tuiles plates vernissées. Sans motif, ces tuiles de couleur jaune, verte, rouge-orangé et brun foncé offre un ensemble des plus esthétiques particulièrement propice à la réalisation de belles photographies plongeantes sur les vignes du clos que borde l'ancienne voie romaine reliant Autun à Chalon-sur-Saone.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    on visite la chapelle et la salle d'armes du château médiéval

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    la chapelle du XIIIe siècle

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

     

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    l'intérieur de la tour

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    En décembre 2009, le couple Poelaert fait l'acquisition du château et lance un programme de rénovation et de mise en valeur.

    Un manoir en prolongement du bassin aux cygnes en contrebas du logis confère à l'ensemble un bel équilibre et les anciennes écuries reconverties en restaurant et chambres d'hôtes permettent de profiter d'un séjour de rêve en plein coeur du triangle Beaune-Autun-Chalon, bassin fertile en grandes appellations et bâtis historiques.

    C'est un ensemble touristique de belles prestations. Apportez la carte bleue.

    a bientot....

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  • Une découverte en Bourgogne, la Cote d'Or a de nombreux vieux village à visiter

    Nous étions un matin, en Novembre et ce village n'était pas très accueillant, je gage qu'en Juillet et Aout, il devait être plus animé, mais il nous convenait tout à fait pour le découvrir dans son jus.

    La commune a été reçue membre, pour son vieux bourg, de l'association des Plus Beaux Villages de France, et le label officiel de « Site remarquable du goût » lui a été décerné en tant que lieu exclusif de fabrication des « Anis de Flavigny ».

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Porte du bourg, ancien pont levis XIVe siècle

    Au cœur de l'Auxois, la cité médiévale de Flavigny-sur-Ozerain est située sur un éperon rocheux. Flavigny fait partie de la communauté de communes Pays d'Alesia et de la Seine.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Tour de guette XVe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    En 52 avant J-C, le chef gaulois Vercingétorix dirige la rébellion et conduit une armée contre César. Vercingétorix se replie sur le mont Auxois et César établit des lignes de défense tout autour de l'oppidum, et défait les armées gauloises. Il installe l'un de ses campements militaires sur la colline de Flavigny.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Après le siège d'Alésia (oppidum situé alors sur une colline voisine) et le départ des armées romaines, le général de Jules César et vétéran romain Flavinius se voit offrir une partie de cette terre formée de la colline où sera bâtie peu après la cité de Flavianiacum, aujourd'hui commune de Flavigny-sur-Ozerain.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    immeuble du XIIIe siècle, partagé en 2 au XVe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    un autre porte du village qui donne sur la campagne

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Maison au Loup  XIIIe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Le roi de France Philippe Auguste convoque le duc Eudes III à sa cour à Vincennes en novembre 1198. Il lui fait tenir serment de ne jamais contracter alliance avec son ennemi Richard Cœur de Lion, ni même à se marier dans son entourage ou par sa médiation. 

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Satisfait de l’assurance que lui donne le duc, il lui offre en donation immédiate les droits qu’il détient sur l’abbaye et la cité de Flavigny devenus ainsi propriété directe des ducs de Bourgogne.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Maison au Donataire XVe XVIe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    En 1590, Henri IV crée à Flavigny un Parlement rival de celui du Parlement de Dijon qui ne le reconnaît pas pour roi. Ainsi se rendent à Flavigny les parlementaires qui lui sont fidèles.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Le village tient aussi son origine de l'ancienne abbaye bénédictine de Flavigny fondée en 719 par Wideradus, fils du chef burgonde Corbon (peuple germano-scandinave), puis rénovée au XVe siècle par l'archevêque de Besançon Quentin Ménard, natif du lieu. La règle bénédictine écrite par saint Benoît de Nursie au VIe siècle organise la vie quotidienne des moines ; elle rythme leur temps entre la prière, le travail manuel et le travail intellectuel.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Charles II le Chauve nomme Egil de Prüm abbé de Favigny en 860. Il est en contact avec Loup de Ferrières et Raban Maur de Fulda. D'après Hugues de Flavigny, le 22 mars 864, il procède à la translation des reliques de sainte Reine, depuis Alise-Sainte-Reine vers la crypte de l'abbatiale où se trouvaient déjà les reliques de saint Prix. C'est de cette époque que date la partie la plus ancienne de l'abbatiale, la crypte carolingienne.

     

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Soumise à la règle de saint Benoît de Nursie, sa charte de fondation est approuvée en 745 au concile d'Autun. Bénéficiant de la protection des rois carolingiens, elle va connaître à ses débuts une période florissante.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Crypte carolingienne du VIIIe siècle

    La crypte Sainte-Reine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 janvier 1906, remplacé par un classement en date du 13 septembre 2013 protégeant la crypte et les vestiges enfouis, classement modifié le 27 février 2014. la crypte étant fermée, j'ai prise cette photo a travers la grille.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Depuis 1591, Flavigny est le lieu de fabrication des Anis de Flavigny. Ce sont des dragées contenant en leur cœur une graine d'anis. Fabriqués simplement avec du sucre, une graine d'anis et des arômes naturels, les Anis sont déclinés en plusieurs arômes naturels : l'anis, la violette, la menthe, le citron, la réglisse, la rose, la fleur d'oranger, le cassis, le gingembre, la mandarine. Les dragéistes successifs sont fidèles à la même recette depuis plus de quatre siècles et les Anis sont toujours fabriqués à l'abbaye Saint-Pierre. 

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    la fabrique des Anis de Flavigny

    Situé en contrebas du village, le domaine viticole de Flavigny est très ancien. Il était déjà renommé en 741 et sa superficie atteignait 480 hectares en 1820, mais le phylloxera et différents facteurs économiques le font disparaître à la fin du xixe siècle. À partir de 1994, le vignoble est replanté et les bâtiments d'une ancienne dépendance monastique sont transformés en conséquence. Celui-ci prend le nom de Flavigny-Alésia, pour valoriser la proximité du site présumé de la bataille d'Alésia, à Alise-Sainte-Reine. 

    Ce village doit être bien plus charmant à la belle saison, mais justement les maisons de pierres anciennes ont d'autant plus de cachet pour moi dans leur grande sobriété.

     a bientôt....

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  • Dans moins d'un mois, ce sera le printemps. Je sens que la végétation se réveille. Allons donc faire un tour dans mes  jardins passés.

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    Burdignes (Loire)  mon jardin de 1997 à 2005

    Mon plus beau jardin. Je l'avais créé entièrement .

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  • Dijon est une commune française, préfecture du département de la Côte-d'Or et chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se situe entre le bassin parisien et le sillon rhodanien, sur l'axe Paris-Lyon-Méditerranée, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon.

    Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, Dijon est une cité touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. Le centre historique de la ville est la seconde composante des climats du vignoble de Bourgogne, inscrits depuis le 4 juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Nous pouvons découvrir dans cette ville nombre de maisons à colombages ou médiévales

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Rue des ducs de Bourgogne

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'hôtel Aubriot est un hôtel particulier du XIIIe siècle avec une toiture en tuile vernissée de Bourgogne, accolé à la Maison Maillard, au 40, rue des Forges à Dijon. La cave voutée sur piliers de la maison est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 novembre 2009 puis remplacé par un arrêté classement le 16 août 2011.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Cet hôtel particulier est construit en 1561 pour Jean Maillard, maire de Dijon de 1560 à 1561, avec une remarquable façade richement sculptée. Le niveau supérieur de la façade et la façade de la cour intérieure sont attribués à l'ébéniste et architecte comtois Hugues Sambin (1520-1601).

    Au début du XXe siècle, le rez-de-chaussée a été percé pour l’installation du coffrage en bois d'une boutique.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'Hôtel Morel Sauvegrain, ancien hôtel de Rochefort, est un hôtel particulier de la ville de Dijon, en France, situé 52-54-56 rue des Forges, dans son secteur sauvegardé.

    Il a été construit au milieu du XVe siècle par Jean Morel, échevin et capitaine de la ville de Dijon et sa femme, Simone Sauvegrain issue d'une famille influente à la cour ducale au XVe siècle. Cette dernière était la nourrice de Charles le Téméraire en 1433. Leur fils Pierre Morel eut la succession de cet hôtel.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Rue François Rude 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'Hôtel des Godrans ou Hôtel Godran est un hôtel particulier du XVe siècle avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne à Dijon. L'hôtel est inscrit aux monuments historiques depuis le 13 janvier 1947 et la toiture est inscrite depuis le 28 octobre 1941.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    j'ai beaucoup aimé le mur végétalisé nous étions en octobre 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Au XVIe siècle cet hôtel particulier aurait appartenu à Jacques Godran (deuxième président du Parlement de Dijon en 1537).

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     C'est le fils de Jacques Godran; Odinet Godran (président du parlement de Bourgogne) qui fonde en 1580 le Collège des Godrans.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     La maison aux trois visages est une maison à colombages du XVe siècle de Dijon, à l'angle 54, 56 rue de la Liberté et 1 rue Bossuet. Elle est classée aux monuments historiques depuis le 3 février 1971.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     Cette maison divisée en trois parties et composée de trois pignons accolés est construite entre 1450-1470, elle fut habitée par les moines des Chartreux.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    On peut noter que ces maisons sont trés bien restaurées 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     

    je ne vous ai pas parlé de la moutarde de Dijon, elle est vendue au poids de l'or.

     

    J'espère vous avoir donner envie de venir en Bourgogne, Il y a beaucoup d'endroits à visiter et je ne parle pas du vin qui est pour moi le meilleur au monde. Aie ! aie ! aie ! ne me tapez pas sur la tête.

    L'histoire des ducs de Bourgogne est passionnante. 

    A bientôt .....

     

     

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  • Un peut de changement, nous retournerons à Rome un peu plus tard.

    En Novembre 2022, nous sommes repartis vers le Bourgogne que nous aimons tant. Dijon est l'une de nos principales haltes, et il y a beaucoup a voir.

    Tout d'abord, le Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne.

    Le palais fut l'un des sièges des souverains de l'État bourguignon, les ducs de Bourgogne. Classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté de 1926, il abrite aujourd'hui l'hôtel de ville de Dijon et le musée des beaux-arts de Dijon.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     le Musée, qui est comme tout le monde le sait est fermé le Mardi.

    De deux choses l'une, ou je ne le savais pas, mais plutôt, je ne savais pas que nous étions un mardi 

    (Alzheimer, fiches moi la paix)

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le palais des ducs et des états de Bourgogne à Dijon en Côte-d'Or est un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des XIVe et XVe siècles, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon et la tour de Bar. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie aux XVIIe et surtout XVIIIe siècles, dans un style classique, avec le dessin de la place royale, aujourd'hui place de la Libération. Enfin, la façade du musée des Beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, a été élevée au XIXe siècle à l'emplacement de la Sainte-Chapelle de Dijon détruite en 1802. Cet ensemble, dans un remarquable état de conservation, témoigne de presque un millénaire de vie politique à Dijon.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Le somptueux palais des ducs de Bourgogne est entièrement reconstruit à partir de 1365 et à partir du vieux château ducal avec la tour de Bar au cœur de Dijon, capitale du duché de Bourgogne, par le premier duc de Bourgogne de la maison de Valois, le prince et duc Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi, fils du roi Jean II et ses trois successeurs : façade flamboyante, logis ducal de 1448 à 1455, grande salle des festins et cuisine ducale de 30 cuisiniers en 1433.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Originellement appelée la tour de la terrasse, la tour Philippe le Bon, haute de 46 m, domine encore aujourd'hui, tout le centre ville de Dijon. Elle représente l'autorité ducale de Philippe le Bon, qui la fit construire vers 1460. Elle a la forme d'un trapèze légèrement courbe dans sa façade Nord. Ces derniers étages, ont des encorbellements et des fenêtres et sont aménagées en appartement. Le dernier étage en particulier est très soigné, avec une cheminée monumentale, et de belles fenêtres. L'escalier est richement décoré de motifs en branche de vigne, feuilles d'acanthe, escargots et des emblèmes du duc, le briquet et le silex. L'ensemble se termine par une colonne hélicoïdale ornée de très fines nervures, dans une voûte à ogives.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi (1342-1404), fils du roi Jean II

    Jean Ier de Bourgogne dit Jean sans Peur (1371-1419)

    Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon (1396-1467)

    Charles Ier de Bourgogne dit Charles le Téméraire (1433-1477)

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     La Sainte-Chapelle de Dijon, devient par la décision de Philippe le Bon à Rethel en janvier 1432 le « lieu, chapitre et collège » de l'ordre de la Toison d'or. Il y organisa le chapitre de 1433 et fonda une messe solennelle et quotidienne dite par un chapitre de vingt-quatre chanoines, du même nombre que les chevaliers de l'Ordre. Cette messe sera célébrée jusqu'en 1789.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    La grande salle du palais, dite salle des gardes depuis le XVIIIe siècle, se trouve au premier étage du logis ducal. Elle fait 18 m de long, 9 m de large et 9 m de haut. C'était le cadre des grandes fêtes de la cour de Bourgogne. Elle possède une tribune pour les musiciens et une cheminée monumentale couverte d'une hotte verticale avec remplages flamboyants réalisés par Jean Dangers en 1504 après l'incendie qui a ravagé le palais en 1503. La salle a été reconstruite pour la visite du roi Henri II, en 1548 et communique avec la tour de bar et les appartements du premier étage. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     À la mort de Charles le Téméraire en 1477, sa fille Marie de Bourgogne apporte l'Ordre à son époux Maximilien d’Autriche, et la chapelle de l'Ordre est transférée au palais du Coudenberg à Bruxelles. En 1794, l'ensemble du trésor de l'Ordre est conservé dans la salle du Trésor, la Schatzkammer de Vienne.

    La Sainte-Chapelle fut détruite en 1802, pour construire le théâtre.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Philippe le Hardi entreprit la rénovation du palais des ducs capétiens dès son arrivée à Dijon, et fit construire la tour Neuve (1365) par Belin de Comblanchien. Cette tour résidentielle de trois étages est pourvue de vastes salles équipées de grandes cheminées. Le rez-de-chaussée aux clefs de voûte sculptées, servait de salle capitulaire pour la Sainte-Chapelle. Elle servit de prison au roi René d'Anjou, duc de Bar et de Lorraine. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le roi René fut fait prisonnier par Antoine de Toulongeon à la bataille de Bulgnéville, le 21 juillet 1431. Il fut retenu par Philippe le Bon jusqu'au 1er mai 1432. Ayant laissé ses deux jeunes fils comme otages à Dijon pendant son élargissement, il se constitua prisonnier en 1435, et, devenu duc d'Anjou, comte de Provence, roi de Naples et de Sicile, demeura jusqu'au 8 novembre 1436 au second étage de cette tour, qui prit ensuite le nom de tour de Bar. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    À la suite de la mort de Charles le Téméraire, le Palais des ducs devint « Logis du Roi », avec l'annexion de la partie française de l'État bourguignon au domaine royal par le roi Louis XI entérinée par le traité d'Arras, le 23 décembre 1482.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le palais servit de résidence aux gouverneurs de la province, et la plupart des rois de France y séjournèrent lors de leur passage en Bourgogne. Il reçut à partir de 1679 les états de Bourgogne.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le télégraphe Chappe est installé dans la tour Philippe le Bon qui devient la station no 36 de la ligne Paris-Lyon puis Dijon-Besançon. On perce une lucarne au sixième étage pour installer les mécanismes d'un « télégraphe à cadran », comme une horloge plaquée sur le mur repeint en blanc, de 1835 à 1852. Les directeurs du télégraphe sont des notables logés au second étage de l'hôtel de ville. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Les cuisines ont été reconstruites par Philippe le Bon, en 1433. C'est une grande salle carrée de 12 m de côté, dont les 3 faces sont d'immenses cheminées doubles, portées par huit colonnes. Les fumées sont évacuées les murs en ogive donnant sur une clef de voûte à jour. Le quatrième mur est ouvert par de larges fenêtres. Elle était prolongée par un autre bâtiment regroupant les réserves, la paneterie, la pâtisserie et une cour avec un puits, toujours en place

     DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     

    Cette partie a été détruite en 1853, mais donne une idée de l'importance centrale des cuisines dans la volonté des ducs d'organiser d'immenses festins, et des fêtes majestueuses au palais. Ces cuisines appartiennent à la famille dites « à cheminée de plan centré ». On connait celles de Montreuil-Bellay, celles du château d'Angers détruites au début du XIXe siècle, celles de Saumur représentées dans les Très Riches Heures du duc de Berry, celles de Château-Thierry. 

    Première visite à Dijon, ville de Cote d'Or qui m'a conquise.  Nous y retournerons trés certainement, et pas un mardi afin de visiter le musée et les intérieurs. l'Histoire des ducs de Bourgogne et des rois de France sont complètement imbriquée, et elle m'a toujours passionnée.

     

    a Bientôt ....

     

     

     

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  • Le Forum de César (en latin : Forum Iulium ou Forum Caesaris), construit par Jules César vers le milieu du Ier siècle av. J.-C., est le premier des forums impériaux de Rome.

    À l'origine, la nouvelle place est conçue afin d'agrandir le Forum Romain, centre politique, administratif et religieux de Rome, et permettre ainsi d'y transférer une partie des activités qui s'y déroulent. Mais très vite, le nouveau forum se détache de l'ancien forum et devient un monument distinct dont Jules César se sert à des fins idéologiques. Le forum est un des seuls projets d'urbanisme initiés par Jules César que ce dernier a pu inaugurer de son vivant, en 46 av. J.-C..

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Après l'édification du forum de César décidé par Jules César et terminé par son fils adoptif Auguste, ce dernier décide de la construction d'un deuxième forum en 42 av. J.-C. peu avant la bataille de Philippes pour une inauguration en 2 av. jc. Le principal objectif d'Auguste est de faire de ce nouveau forum un lieu de réunion des sénateurs et des négociations de paix.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    J'ai longtemps parlé à César à propos de Vercingétorix, il ne m'a pas répondu !!!!

    Entre le XIIe et le IXe siècle av. J.-C., avant la fondation de Rome, la zone où est construit le forum de César sert de nécropole comme en témoignent les tombes mises au jour lors de récentes fouilles.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Jules César a comme projet un réaménagement complet de Rome comme l'évoque Suétone dans sa Vie des douze Césars. Ce projet prévoit un détournement du Tibre depuis le pont Milvius, d'aménager le champ de Mars et de déplacer les fonctions de ce dernier sur l'ager vaticanus. Le plan d'ensemble est confié à un architecte originaire d'Athènes. Ce projet gigantesque paraît peu réalisable et l'assassinat de son initiateur en 44 av. J.-C. va y mettre un terme. Le champ de Mars, le Transtévère et les mandres du Tibre ne seront pas aménagés. Le butin provenant la guerre des Gaules permet de commencer une partie du projet dès 54 av. J.-C. avec la restauration de la Basilique Æmilia, ainsi que la construction des Saepta Julia et d'un nouveau forum.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Vestiges du forum, le temple de Vénus Genitrix, 

    LE  FORUM  DE  CESAR

     

     le portique sud-ouest, sa double colonnade et la rangée de tabernae en arrière-plan.

    Le forum est construit non loin du Forum Romain, dans l'espace disponible entre la Curie et les pentes de l'Arx, celles du Quirinal et celles de l'ensellement qui joint ces deux collines. Il s'étend depuis l'Argilète jusqu'à l'Atrium Libertatis, longé sur le côté sud par le Clivus Lautamiarum, connu sous le nom de Clivus Argentarius depuis le Moyen Âge, qui le sépare des pentes de l'Arx.

    LE  FORUM  DE  CESAR

     

    Derrière le forum de César nous découvrons le Forum romain qui  a été construit avant les forums impériaux.

    Je vous en parlerai dans un autre article.

    A bientôt

     

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  •  

    Le forum de Nerva, en latin Forum Nervae, ou encore forum transitorium, est un des forums impériaux de Rome, l'avant-dernier construit à la fin du Ier siècle après celui de César, d'Auguste, de Vespasien et avant celui de Trajan.

    il ne reste de ce forum que le temple de Minerve

     LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Avant que des travaux ne soient entrepris, l'emplacement était un marché consacré à la librairie et à la cordonnerie. En 85, Domitien en confie la réalisation à l'architecte Rabirius, qui a déjà bâti la Domus Augustana pour lui. Le forum est achevé sous le règne de Nerva et inauguré en 97. Au IIIe siècle, Sévère Alexandre le fait embellir. Après la chute de l'Empire romain, le forum est abandonné, puis devient un quartier résidentiel au IXe siècle. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Situé sur le Forum de Nerva, le Temple de Minerve fut construit par Domitien pour honorer cette déesse protectrice du foyer, qu'il vénérait tout particulièrement et dont il prétendait être le fils.

    Hexastyle et prostyle, le Temple de Minerve, assez bien conservé jusqu’au début du XVIIe siècle, fut démantelé par le pape Paul V en 1606 : les colonnes et les corniches furent utilisées pour la construction de la fontaine dell’Acqua Paola sur le Janicule.

     LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Nerva, en entier Nerva César Auguste, de son nom original Marcus Cocceius Nerva, (né vers 30 de NOTRE ÈRE - mort fin janvier 98), empereur romain du 18 septembre 96 à janvier 98, le premier d’une succession de souverains traditionnellement connus sous le nom de Cinq bons empereurs.

    Membre d’une famille sénatoriale distinguée, Nerva était parent par alliance de la maison julio-claudienne et avait été deux fois consul quand, à l’assassinat de l’empereur Domitien, il devint empereur. Un certain nombre d’hommes d’État âgés sont sortis de leur retraite pour l’aider à gouverner l’empire. La clé de voûte du régime de Nerva était un renoncement habilement propagandé aux moyens terroristes par lesquels Domitien avait imposé sa tyrannie. 

     

    LE FORUM DE LA PAIX

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Le forum de la Paix est le troisième des forums impériaux. Le terme « paix » n'avait pas la même signification que celle qu'il peut avoir au XXIe siècle ; il s'agissait de la « paix imposée par l'empereur de Rome » ou Pax Romana éventuellement imposée par les armes. Vespasien (69-79, Imperator Cæsar Vespasianus Augustus) l'avait d'ailleurs fait construire, entre 71 et 75, pour commémorer sa victoire sur les Juifs de Judée. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Il s'agit d'un ensemble monumental de 145 m sur 85 m, entouré d'un mur d'enceinte sur trois côtés et d'un grand portique à colonnes sur le quatrième côté. Il a été construit à l'est du forum de Nerva, à l'emplacement de l'ancien macellum incendié en 64.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Il n'en reste pas grand chose, c'est pour cela que je vous inclus la photo du panneau descriptif. Désolé, c'est en italien et en  anglais.

     Il s'agit d'un ensemble monumental de 145 m sur 85 m, entouré d'un mur d'enceinte sur trois côtés et d'un grand portique à colonnes sur le quatrième côté. Il a été construit à l'est du forum de Nerva, à l'emplacement de l'ancien macellum incendié en 64.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Sur le site du forum de la Paix on pouvait trouver :

    Le temple de la Paix (environ 34 × 22 m) qui contenait le trésor récupéré lors de la prise du Second Temple de Jérusalem et de nombreuses autres œuvres d'art.

    La bibliothèque du forum de la Paix (tabularium) qui contenait les archives de la préfecture urbaine, les plans cadastraux et une série de documents concernant les travaux édilitaires réalisés notamment sous Vespasien et Septime Sévère ainsi qu'un très grand nombre des ouvrages du médecin Galien.

    La célèbre Forma Urbis (plan cadastral en marbre de Rome), nouvelle édition complétée et mise à jour du plan d'Agrippa, exécuté en 73, et détruite lors du grand incendie de 191 ou 192.

    Un jardin.

     A bientôt ... je vous parlerai prochainement du forum de César. 

     

     

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  • Le forum d'Auguste est l'un des forums impériaux de Rome. Il a été construit à la fin du Ier siècle av. J.-C., sous le règne de l'empereur Auguste. Il est situé actuellement dans le rione de Monti.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Auguste, en latin Augustus (né sous le nom de Caius Octavius le 23 septembre 63 av. J.-C. à Rome – d'abord appelé Octave puis portant le nom d'Imperator Caesar Divi Filius Augustusn  à sa mort le 19 août 14 apr. J.-C. à Nola), est le premier empereur romain, du 16 janvier 27 av. J.-C. au 19 août 14 apr. J.-C.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    Voici la carte des forums romains. A noter que la rue que nous empruntons afin de visiter les forums part du bas du forum de Trajan, pour arriver au dessous de l'étiquette Foro de Nerva 

    Issu d'une ancienne et riche famille de rang équestre appartenant à la gens plébéienne des Octavii, éduqué à Rome selon les coutumes de l'aristocratie républicaine, il devient, à 19 ans, en 44 av. J.-C., le fils adoptif posthume (par testament) de son grand-oncle maternel Jules César, peu après l'assassinat de ce dernier. Retournant en Italie, d'où il s'était absenté pour terminer sa formation littéraire et philosophique, s'attachant un temps le soutien de Cicéron pour pouvoir réclamer son héritage et son nouveau nom, il forme peu après, avec Marc Antoine et Lépide, le second triumvirat, afin de défaire les assassins de César, dont il avait juré de se venger. 

     

     

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    Le terrain envisagé pour la construction du forum et du temple se situe juste à l'est du forum de César, l'espace restreint dans la zone ne laissant que peu de choix du fait du relief que représente l'ensellement entre le Capitole et le Quirinal et qui empêche toute construction étendue

    Pour isoler la nouvelle place des taudis de la Subbura et des incendies qui s'y déclaraient fréquemment, Octave fit bâtir une grande muraille qui constituait le fond du forum.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Vestiges de l'exèdre occidentale. Ce balcon et ces deux fenêtres, n'ont rien de romain. 

    D'après les auteurs antiques, le forum d'Auguste est construit afin de désengorger les deux forums précédents, le Forum Romain et celui de César, en accueillant une partie des activités judiciaires avec les tribunaux des préteurs urbains et des activités commerciales et politiques. Mais la véritable fonction du forum est idéologique, une fonction de légitimation politique qui transparaît à travers la décoration et la disposition des édifices. En effet, tout est mis en œuvre pour glorifier l'empereur, surtout sur le plan militaire et à travers sa prétendue filiation divine et son rôle de « nouveau Romulus cumulant le double héritage césarien et républicain ». Le complexe est considéré comme un modèle de l'architecture monumentale mise au service de la propagande impériale sous Auguste.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    les colonnes de droite sont ce qui reste du Temple de Mars Vengeur

    Les fonctions attribuées au forum et au temple sont connues grâce aux témoignages de Suétone dans la partie consacrée à Auguste dans la Vie des douze Césars et celui plus tardif de Dion Cassius dans son Histoire romaine. Ces auteurs rapportent le contenu de la lex templi instaurée par Auguste au moment de la dedicatio dont il se charge lui-même exceptionnellement étant donné que cette charge est normalement dévolue à ses petits-fils Caius et Lucius Césara

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    La présence du temple de Mars concentre donc dans le forum de nombreuses activités liées à la guerre, plus précisément à la préparation et à la consécration de la victoire. Le Sénat se réunit dans le temple pour discuter des affaires concernant la guerre ou les triomphes même si cette pratique n'est pas systématique, le Sénat continuant à se réunir selon la tradition dans le temple de Jupiter Capitolin pour régler les affaires extérieures.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    L'arc de Germanicus

    Devant chacune des deux entrées qui communiquent avec le quartier de Subbure, de part et d'autre du temple, ont été élevés deux arcs en l'honneur de Julius Caesar Drusu.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Une partie seulement du forum a été dégagée comprenant le secteur nord-est de l'esplanade, le temple et les sections des portiques correspondantes avec les deux grandes exèdres. Tout le reste a été recouvert lors de l'aménagement de la Via dei Fori Imperiali sous Mussolini dans les années 1930.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    A gauche, on voit bien les escaliers du Temple de Mars. Au milieu des marches est encore visible l'emplacement de l'autel. le long du temple le sol était couvert de pavements de marbre colorés.

    Le forum a une forme rectangulaire de 125 mètres de long sur 118 mètres de large au niveau des grandes exèdres. Le plan du forum n'est pas tout à fait symétrique, Auguste n'ayant pas racheté tous les terrains prévus. L'architecte parvient néanmoins à corriger ce défaut en plaçant l'abside du temple dans l'angle que forme le haut mur septentrional du forum et en rétablissant la symétrie en plaçant un arc en oblique sur un des côtés du temple. La place centrale est flanquée de portiques latéraux et dominée par le temple de Mars vengeur. Ce dernier prend appui sur un mur d'environ 33 mètres de haut en blocs de péperin et en tuf de Gabies (un granit extrait près de Gabies, dans le Latium) disposés en opus quadratum et assemblés par des crampons de bois du. Ce mur, le plus haut de la ville, permet de séparer visuellement le forum du quartier avoisinant, Subure, et de le protéger des risques d’incendie.

     Ce forum est plus petit que celui de Trajan, néanmoins on peut s'y croire avec de l'imagination. 

    Petit bonus photos prises en février 2007 au même endroit, les fouilles battaient leur plein

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    désormais les voitures ne peuvent plus stationner 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    A bientôt pour la suite .....

     

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  • LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    La colonne Trajane se trouve prés de l'Église Très-Saint-Nom-de-Marie-au-Forum-de-Trajan

    L'architecture extérieure reprend en partie celle de sa voisine, l'église Santa Maria di Loreto, et leur ressemblance peut faire penser qu'il s'agit d'églises jumelles. Les deux édifices ont d'ailleurs reçu le surnom des "Deux Marie", de par leurs similitudes.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    la colonne Trajane est une colonne triomphale romaine située sur le forum de Trajan à Rome. Elle mesure 40 mètres de hauteur. Elle est célèbre pour le bas-relief qui s'enroule en spirale autour de son fût et commémore la victoire de l'empereur Trajan sur les Daces lors des deux guerres daciques (101-102 et 105-106). Depuis 1587, sous le pape Sixte-Quint, elle est surmontée de la statue de bronze de saint Pierre, remplaçant celle de Trajan depuis longtemps disparue.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    La colonne Trajane fait partie intégrante du forum de Trajan. Avant de bâtir cet ensemble monumental, il a fallu dégager une large zone au nord-est du Forum Romain. Les travaux d’excavation ont abouti à la suppression de l’ensellement qui reliait les collines du Capitole et du Quirinal et ont permis de dégager une zone aplanie de près de 200 mètres de large.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    La colonne a également été construite pour célébrer le triomphe de Trajan sur les Daces, dans la continuité du reste du forum. Le fût de la colonne est couvert d’un long bas-relief relatant le déroulement des deux guerres daciques, qui avaient livré un butin évalué à un demi-million de livres d'or et un million de livres d'argent

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Le récit, qui compte 155 scènes et 2 662 personnages3, débute par la traversée du Danube durant le printemps 101, marquant le début de la première guerre, et se termine par la déportation de la population dace, qui marque la fin de la seconde guerre dacique.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    À la mort de Trajan en 117, le Sénat décide de ramener ses cendres à Rome et de les déposer dans la base de la colonne. Les cendres de son épouse Plotine, contenues dans une deuxième urne en or, sont également placées à l’intérieur du soubassement après sa mort vers 121/122. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    La colonne Trajane devient alors un monument funéraire. La ressemblance de la table de marbre sur laquelle sont déposés les urnes funéraires, construite en même temps que la colonne, avec les autels funéraires utilisés vers la fin de la République laisse supposer que Trajan avait prévu d'en faire sa tombe dès le départ.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    colonnes de la basilique Upienne

     La construction du forum, entre 106 et 113, sous la direction de l’architecte Apollodore de Damasa a nécessité l'ouverture d'un espace supplémentaire en éliminant l'ensellement entre les collines du Capitole et du Quirinal. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Le marché de Trajan au dessus la tour des Milices

    Le forum de Trajan  est le dernier des forums impériaux construits à Rome, le plus monumental et l’un des mieux conservés. Il comprend la basilique Ulpienne, la colonne Trajane, deux bibliothèques et les marchés de Trajan .

    Le forum, dont la conception est attribuée à l’architecte Apollodore de Damas, est parallèle au forum de César et perpendiculaire au forum d'Auguste. Sa construction a été financée par le butin que Trajan a rapporté des campagnes de Dacie.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Pour éviter les éboulements possibles causés par les travaux d’excavation qui ont modifié les pentes du Quirinal, Apollodore de Damas réalise une structure en hémicycle et en gradins pour servir de soubassement et de soutènement, ainsi que pour dissimuler les traces des travaux. Cette structure sera plus tard connue sous le nom de marchés de Trajan. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Ce pourrait être ma salle de bain

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Ce bâtiment a été construit plus tard... mais il est prés du marché de Trajan et je voulais savoir d'où il provenait.

    La Casa dei Cavalieri di Rodi (Maison des Chevaliers de Rhodes) est situé dans les ruines du Forum d’Auguste, il a été construit par les Chevaliers Hospitaliers à la fin du 13ème siècle et depuis 1946 a été utilisé par leurs successeurs, l’Ordre Souverain Militaire de Malte. On reconnait le drapeau

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - TRAJAN

    Trajan, né sous le nom de Marcus Ulpius Traianus le 18 septembre 53 à Italica (dans ce qui est maintenant l'Andalousie dans l'Espagne moderne, à dix kilomètres de la ville actuelle de Séville) et mort le 8 ou 9 août 117 à Selinus, en Cilicie, est empereur romain de fin janvier 98 à août 117.

    Trajan est l’un des descendants d’un groupe de colons italiens installés à Italica, dans la province d’Hispanie, la future Bétique, située au sud de la péninsule Ibérique.

     

    A suivre les forums impériaux ...... chacun a le sien. à Bientôt

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  • Troisième chapitre concernant la plus belle basilique de Rome intramuros.

    aprés l'extérieur, l'architecture intérieure, voici les chapelles qui ornent les deux nefs latérales.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    Tombeau de  Clément IX

     BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    monument funèbre d'Agostino Favoriti 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    En juin 1605, le pape Paul V Borghèse décide de construire la chapelle familiale dans la basilique, en forme de croix grecque et de la taille d'une petite église. La partie architecturale est confiée à Flaminio Ponzio, liée dans le plan par la chapelle miroir du pape Sixte V de l'autre côté de la nef. La structure est achevée en 1611, la partie décorative, avec des marbres colorés, des ors et des pierres précieuses, à la fin de 1616. Les deux tombeaux des papes Clément VIII et Paul V sont placés sur les murs latéraux, enfermés dans une architecture en arc de triomphe avec leur statue et des bas-reliefs picturaux au centre. 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

     La chapelle présente l'icône de la Vierge à l'Enfant, objet de vénération à travers les siècles, plus connu sous le nom de Salus populi romani (Santé du peuple romain ou Salut du peuple romain), en raison d'un miracle au cours duquel l'icône aurait aidé à empêcher la peste dans la ville. Elle a au moins mille ans et, selon la tradition, elle a été peinte d'après nature par l'apôtre saint Luc sur la table en bois de la Sainte Famille à Nazareth.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    détail des peintures derrière la Chapelle sixtine

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    Chapelle de Clement VIII 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    détail du plafond 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    détail de l'abside  derrière l'arc triomphal  datant du 5ème siècle

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

    plafond de la chapelle du Baptistère 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - LES CHAPELLES

     

     la chapelle Sixtine 

    Sixte V, grand protagoniste de la transformation urbaine de Rome à la fin du xvie siècle, choisit la basilique comme somptueux lieu de sépulture pour lui-même, pour sa famille et pour son grand protecteur, le pape Pie V. À cette fin, il charge son architecte Domenico Fontana, en 1585, d'ériger une nouvelle chapelle monumentale dans le bras droit du transept, dédiée au Saint-Sacrement, remarquable - ainsi que pour le mobilier et les matériaux utilisés - car elle intègre l'ancien oratoire de la Nativité, avec les fragments de la sculpture de la Nativité que l'on pense être par Arnolfo di Cambio (xiiie siècle), les reliques de la crèche et les reliefs réalisés par le sculpteur Niccolò Fiammingo. La chapelle est couronnée d'une coupole recouverte de fresques.

     

    Ceci clot notre visite à Sainte Marie Majeure à Rome qui reste pour moi la plus grandiose intramuros.

    a Bientôt.

     

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  • Nous revoila à Sainte Marie Majeure, voici l'intérieur, je ferais 2 articles car il y a beaucoup de merveilles tant architecturales que sculptures ou peintures.

    En voici tout d'abord le plan 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    Je vous parlerai des chapelles dans mon prochain article.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    Les colonnes de marbre athéniennes soutenant la nef sont encore plus anciennes et proviennent soit de la première basilique, soit d'un autre édifice romain antique : trente-six sont en marbre et quatre en granit, épurées ou raccourcis à l'identique par Ferdinando Fuga, qui leur fournit des chapiteaux en bronze doré à l'identique. Ces colonnes ioniques portent de superbes architraves et entablements en marbre, très bien conservés, décorés d'une frise en mosaïque à rinceaux sur fond d'or, datant du sanctuaire paléochrétien du Ve siècle.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     L' art s'est essayé à de nouvelles formes dans l'arc de triomphe de la basilique Sainte-Marie-Majeure érigée par Sixte III, où il semble faire écho à la prière de Cyrille au concile d'Éphèse contre l'hérésie de Nestorius : "Je vous salue, ô Marie, mère de Dieu, vénérable trésor du monde entier, lampe qui ne s'éteint jamais, couronne resplendissante de virginité, temple indestructible, mère et vierge à la fois... Salut, vous qui avez porté l'infini dans vos entrailles... 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    Ces mosaïques ont donné aux historiens un aperçu des mouvements artistiques, religieux et sociaux de cette époque. Comme Margaret Miles l'explique, les mosaïques de Sainte-Marie-Majeure ont deux objectifs : glorifier la Vierge Marie en tant que Theotokos et présenter « une articulation systématique et complète de la relation entre la Bible hébraïque et les écritures chrétiennes comme une articulation dans laquelle la Bible hébraïque préfigure le christianisme »

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    la nef principale est longée de deux autre nefs plus étroites d'ou partent des chapelles

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    Les mosaïques trouvées à Sainte-Marie-Majeure constituent l'une des plus anciennes représentations de la Vierge Marie de l'Antiquité tardive (une tradition du XVIIe siècle qui commence avec Giovanni Ciampini voulait même qu'elles aient été réalisées au IVe siècle) : ombrage, nuances avec des transitions chromatiques progressives, représentation réaliste de l'espace et des volumes, éclaboussures de couleur, fond irisé par rapport au contraste avec les figures. Comme le dit un érudit : « Cela est bien démontré par la décoration de Santa Maria Maggiore à Rome... où la représentation iconographique de la Vierge Marie a été choisie au moins en partie pour célébrer l'affirmation de Marie comme Théotokos (porteuse de Dieu ) par le troisième Concile œcuménique d'Éphèse en 431 EC. 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    Les mosaïques de l'arc triomphal et de la nef sont un modèle pour les futures représentations de la Vierge Marie. Les influences de ces mosaïques sont enracinées dans l'impressionnisme de l'Antiquité tardive que l'on pouvait voir dans les fresques, les peintures manuscrites et de nombreuses mosaïques de chaussées dans des villas en Afrique, en Syrie et en Sicile au cours du Ve siècle. Cela étant dit, le couronnement de Marie sur l'abside a été fait beaucoup plus tard par Torriti par commission du pape Nicolas IV (XIIIe siècle)

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    La conception programmatique de ce décor Sixtine entendait donc témoigner de la divinité du Christ incarné dans la Vierge, telle que réaffirmée lors du récent concile d'Éphèse, et en même temps la primauté de l'Église romaine dans l'écoumène chrétien. L'agencement même des scènes de l'Ancien Testament, le choix des épisodes de l'arc triomphal, la priorité des correspondances visuelles sur les correspondances chronologiques, tout converge dans l'identification d'une sorte de théologie visuelle, d'un manifeste symbolique figuratif, qui représentait une nouveauté dans le contexte de Rome de ces années cruciales du Ve siècle.

     

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    la chapelle Pauline

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    La conception programmatique de ce décor Sixtine entendait donc témoigner de la divinité du Christ incarné dans la Vierge, telle que réaffirmée lors du récent concile d'Éphèse, et en même temps la primauté de l'Église romaine dans l'écoumène chrétien. L'agencement même des scènes de l'Ancien Testament, le choix des épisodes de l'arc triomphal, la priorité des correspondances visuelles sur les correspondances chronologiques, tout converge dans l'identification d'une sorte de théologie visuelle, d'un manifeste symbolique figuratif, qui représentait une nouveauté dans le contexte de Rome de ces années cruciales du Ve siècle.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    Sous le maître-autel de la basilique se trouve la crypte de la Nativité (ou crypte de Bethléem), commandée par le pape Pie IX et réalisée par Virginio Vespignani où un reliquaire en cristal conçu par Luigi Valadier contiendrait du bois de la crèche de la nativité de Jésus-Christ : des pèlerins revenant de Terre sainte en ramenèrent de précieux fragments du bois du Saint Berceau (en italien Sacra Culla, du latin Cunabulum), qui sont encore aujourd'hui conservés dans ce reliquaire.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    L'arc triomphal situé à la tête de la nef est d'abord appelé arc de l'abside, mais est connu ensuite sous le nom d'arc triomphal. Il est décoré de mosaïques représentant différentes scènes du Christ et de la Vierge Marie. Il y a une différence dans les styles utilisés dans les mosaïques de l'arc triomphal par rapport à ceux de la nef : le style de l'arc est beaucoup plus linéaire et plat, si bien qu'un érudit le décrit comme n'ayant pas autant d'action, d'émotion et de mouvement qu'il y en a dans les mosaïques de l'Ancien Testament de la nef.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

    Lorsque les papes sont revenus à Rome après la période de la papauté d'Avignon, les bâtiments de la basilique ont été occupés par les papes en raison de l'état détérioré du Palais du Latran. La résidence papale a ensuite été déplacée au palais du Vatican.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    Plus hiératiques et plus rythmées, les scènes des mosaïques, représentant certains moments de l'enfance du Christ, dont certaines sont tirés d'évangiles apocryphes (Annonciation, Présentation de Jésus au Temple, Adoration des mages, Rencontre avec le gouverneur Aphrodisio, Massacre des Innocents, Rois mages chez Hérode Ier le Grand). 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    La nef a toujours été décorée à l'époque Sixtienne de mosaïques, dans des panneaux placés sous les fenêtres, à l'origine entourés d'édicules, avec un cycle d'histoires de l'Ancien Testament : histoires d'Abraham, Jacob, Isaac sur le côté gauche, Moïse et Josué sur le côté droit. Des quarante-deux panneaux originaux, dont beaucoup présentaient deux scènes superposées, il en reste  (12 sur le mur de gauche et 15 à droite) après la destruction due aux ouvertures latérales du XVIIIe siècle.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    Au-dessus du maître-autel, la calotte de l'abside est revêtue d'une mosaïque de Jacopo Torriti de 1295 célébrant le Couronnement de la Vierge : Jésus couronne sa mère, elle-même assise sur un trône, sous le regard d'anges et de saints.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    C'est certainement le premier cycle figuratif à apparaître dans une église romane. Les histoires de l'Ancien Testament montrent des tangences stylistiques incontestables avec le soi-disant « Vatican Virgile », un manuscrit de l'Énéide conservé à la bibliothèque apostolique vaticane, et avec la Bible appelée Itala di Quedlinburg, mais des liens avec l'iconographie impériale ont également été notés, selon à un processus d'appropriation de l'image impériale et des attributs visuels typiques de l'art paléochrétien.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - INTERIEUR

     

    si les plafonds sont magnifique le sol n'en est pas moins beaux.

    A bientôt pour voir les chapelles qui entourent les nefs latérales.

     

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  • Ce fut la première basilique que nous avons visité lors de notre voyage en novembre 2022. je vous propose de voir déja l'extérieur. Elle est gigantesque, a aucun endroit je n'ai trouvé ses dimensions.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    La basilique Sainte-Marie-Majeure (italien : Basilica di Santa Maria Maggiore, dont le titre complet est « archibasilique papale majeure archiprêtre libérienne de Sainte-Marie-Majeure » ou « basilique de Liberiana » (car à son emplacement on pensait qu'il y avait un édifice de culte érigé par le pape Libère, ce que démentent pourtant les fouilles faites sous le pavement) est l'une des quatre basiliques majeures de Rome. 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Elle est la seule basilique de Rome à avoir conservé sa structure paléochrétienne primitive, bien qu'enrichie par des ajouts ultérieurs. C'est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Vierge Marie. Depuis 1999, l'animation et la pastorale sont confiées aux Frères franciscains de l'Immaculée.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    La basilique abrite l'icône vénérée de la Salus populi romani, représentant la Bienheureuse Vierge Marie comme protectrice du peuple romain, qui a reçu un couronnement canonique du pape Grégoire XVI le 15 août 1838 accompagné de la Bulle pontificale Cælestis Regina. 

    Le Saint-Siège est propriétaire de la basilique, qui constitue une zone extraterritoriale conformément aux accords du Latran de 1929.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Le Saint-Siège est pleinement propriétaire de la basilique, et l'Italie est légalement obligée d'en reconnaître la pleine propriété. Le bâtiment de la Basilique, y compris les escaliers extérieurs, jouit sur la base d'accords entre l'État italien et le Saint-Siège, du privilège d'extraterritorialité et de l'exemption d'expropriations et d'impôts, tel qu'établi par les Accords du Latran et formalisé dans l'accord de la Villa Madame.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Le clocher-tour du XIVe siècle est le plus haut de Rome, s'élevant à 246 pieds (environ 75 m). En style roman, polychrome, il fut reconstruit durant le pontificat de Grégoire XI, entre 1375-1376, sur un embasement précédent.

    Il fut, au cours des siècles, élevé, et achevé sous le cardinal Guillaume d'Estouteville, archiprêtre de la basilique entre 1445 et 1483, qui est également responsable de la grande voûte à usage statique de la partie inférieure et du premier étage. Au XVIe siècle, une flèche pyramidale fut ajoutée au sommet. Au début du XIXe siècle, il fut équipé d'une horloge. On y trouve des doubles fenêtres à simple lumière et, dans les étages supérieurs, des fenêtres à croisée.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Sa façade initiale du XIIe siècle conserve des mosaïques de Filippo Rusuti, quelque peu dissimulées par la façade réalisée entre 1741 et 1743, avec sa loggia à trois arcades précédée d'un portique, utilisée pour les bénédictions. Elle est l'œuvre, comme le baldaquin soutenu par des colonnes de porphyre rouge, de Ferdinando Fuga, au service de Benoît XIV. Cinq portes ouvrent sur la façade, dont à gauche la porte dite Porte Sainte, similaire à celle de la basilique Saint-Pierre.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    un ange nous surveille

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    L'aile de la sacristie à sa gauche et une aile correspondante à droite (conçue par Flaminio Ponzio) donnent à la façade l'aspect d'un palais face à la Piazza Santa Maria Maggiore. À droite de la façade de la basilique se trouve un mémorial représentant une colonne en forme de canon renversé surmonté d'une croix : il fut érigée par Clément VIII pour célébrer la fin des Guerres de Religion (France)

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    L'extérieur de l'abside, face à la Piazza dell' Esquilino, est l'œuvre de Carlo Rainaldi, qui a présenté au pape Clément IX un projet moins coûteux que celui du contemporain Le Bernin qui, entre autres choses, aurait impliqué la destruction des mosaïques de l'abside, qui dans la nouvelle disposition auraient atteint presque la hauteur de l'obélisque de l'Esquilin derrière elle.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

     

    Même si la basilique est immense, elle a été construite selon des plans. Sa conception est typique de cette époque à Rome : « une nef haute et large ; une nef de chaque côté ; et une abside semi-circulaire à la fin de la nef »

     

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

     

    L'église conserve le noyau de sa structure d'origine, malgré plusieurs projets de construction supplémentaires et les dommages causés par le tremblement de terre de 1348. la construction de l'église à Rome à cette époque, comme en témoigne Sainte-Marie-Majeure, a été inspirée par l'idée que Rome n'était pas seulement le centre du monde de l'Empire romain, comme on le voyait à l'époque classique, mais le centre du monde chrétien.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Son architecture originale était classique et traditionnellement romaine, peut-être pour transmettre l'idée que Sainte-Marie-Majeure représentait l'ancienne Rome impériale ainsi que son avenir chrétien. 

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Comme le dit un érudit, « Santa Maria Maggiore ressemble tellement à une basilique impériale du IIe siècle qu'on a parfois pensé qu'elle avait été adaptée d'une basilique pour être utilisée comme église chrétienne. Son plan était basé sur les principes hellénistiques énoncés par Vitruve à l'époque d'Auguste.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    Sur la place devant la façade s'élève une colonne à chapiteau corinthien, surmontée d'une statue de la Vierge et de l'enfant Jésus. Cette colonne mariale fut érigée en 1614 sur les dessins de Carlo Maderno pendant la papauté de Paul V. La statue au sommet de la colonne a été réalisée par Domenico Ferri. L'année de son installation, dans une bulle papale, le pape a décrété trois ans d'indulgences à ceux qui prononçaient une prière à la Vierge en saluant la colonne.

    BASILIQUE SAINTE MARIE MAJEUR - ROME

    La fontaine de Maderno à la base combine les aigles armoriés et les dragons de Paul V (Borghese). La colonne elle-même est le seul resté intact de la basilique de Maxence et Constantin dans le Forum Romain.

    Voici donc l'extérieur qui a été déja une belle découverte pour moi, je ne l'avais pas visité lors de mes précédentes visites romaines. je vous ferai découvrir bientôt l'intérieur. 

    a bientôt.

     

     

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  • Durant nos sorties de Novembre en Bourgogne, nous n'avons pas manqué d'aller voir les sources de la Seine.

    CA  COULE  DE  SOURCE

    La Seine prend sa source à Source-Seine, dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté, en France.

    Administrativement, la Seine prend sa source sur la commune de Source-Seine, à l'est du village près de sa limite avec Poncey-sur-l'Ignon, dans le département de la Côte-d'Or à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Dijon, dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

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    et voici donc le premier pont sur la seine.

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    Le pont Paul-Lamarche est souvent considéré comme le premier pont sur la Seine. C'est un minuscule pont de pierre, construit dans les années 1970 par M. Cardinet, ingénieur de la Ville de Paris, afin d'éviter que les personnes qui tentent de franchir la Seine qui est un ruisseau à cet endroit ne terminent les pieds dans l'eau. En 2002, il prend le nom de Paul Lamarche (1902-2003) gardien du parc pendant plus de 50 ans.

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    Le site des sources de la Seine se présente sous la forme d'un vallon aménagé en parc paysager aménagé autour de la Seine encore ruisseau. La première source est protégée par un nymphée érigé en 1865 par les architectes Gabriel Davioud, Victor Baltard et Combaz, à la suite de l'achat du terrain par la ville de Paris. Il abrite une statue d'une nymphe fluviale, copie d'une œuvre du sculpteur bourguignon François Jouffroy.

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    La Seine coule ensuite sous l'esplanade aménagée pour admirer la grotte artificielle qui abrite la source. Cette esplanade est considérée par certains comme le premier pont sur la Seine.

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    La découverte de l'importance historique du site conduit la ville de Paris à racheter le terrain qui entoure la source en 1864. L'année suivante, elle érige une grotte artificielle destinée à la protéger, ainsi qu'une statue de nymphe symbolisant le fleuve, œuvre du sculpteur dijonnais François Jouffroy connue sous le nom de Nymphe des sources de la Seine. Très dégradé, l'original a été remplacé en 1934 par une copie réalisée par Paul Auban.

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    L'ensemble du site archéologique et paysager des sources de la Seine est inscrit au titre des monuments historiques par l'arrêté du 8 août 2016, remplacé par un arrêté de classement le 21 janvier 2020.  au XXIe siècle, le désintérêt relatif de Paris pour le site conduit la région Bourgogne à manifester son intérêt pour acquérir la parcelle afin de la mettre en valeur.

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    Dans l'Antiquité, le site des sources de la Seine est situé sur le territoire des Lingons, une tribu celte occupant la région du plateau de Langres. À partir de la fin de La Tène, il abrite un sanctuaire aménagé par les Lingons qui y construisent deux temples, une enceinte avec des colonnes et d'autres structures centrées sur la piscine et la source. À l'époque gallo-romaine, entre le Ier siècle et la fin du IVe siècle, le sanctuaire est dédié à la déesse Sequana, nymphe des sources du fleuve.

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    Par décret en date du 22 août 2019 le site est classé

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    « Ce vallon offre un aspect à la fois mélancolique et sauvage  ; éloigné de toute habitation, le regard ne peut s'y étendre au-delà des bois qui garnissent ses flancs et du tapis de verdure qui se déroule au fond du vallon. Dans les temps de sécheresse, les premières sources tarissent presque entièrement et n'offrent qu'un lit desséché qui accroît encore la tristesse et la solitude de ce vallon mystérieux  »

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    C'est un bel endroit qui doit être beaucoup visité à la belle saison, prés de la route se trouve une aire de pique nique avec des tables.

    J'ai beaucoup aimé me promener dans ce charmant vallon.

    bonne journée a bientôt

     

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