• Mon amie Chantou qui a beaucoup d'humour, écrit souvent  des histoires de belles mères qui m'amusent beaucoup. Je n'ai pas d'histoires drôles à vous compter à propos de ma belle mère, mais plutot une histoire douce amère.
    Elle était née en Italie au début du siècle dernier, dans la province du Frioul. Elle avait fuit avec son époux le fascisme qui s'installait dans son pays. Ses deux derniers enfants René et Roger était nés en France et lorsqu'ils ont été en age de faire leur service militaire, il ont été appelé par la France pour partir l'un en Tunisie, l'autre en Algérie.
    Elle s'appelait Honorine, je l'ai connu lorsque Roger mon futur mari était en Algérie. C'était une femme qui ne se plaignait jamais, elle n'avait jamais eu la vie facile, je me souviens de la voir travailler durement dans son jardin, elle s'occupait des bêtes, du jardin, des fruitiers, du maïs pour les bêtes, de la vigne, mon beau père faisait son vin. Elle était seule toute la semaine, car son époux était tailleur de pierres et travaillait "a la montagne" comme il disait.
    Pas de machine à laver le linge, pas de cuisinière à gaz. La soupe cuisait sur le fourneau, mais quel délice.
    Jamais je n'ai entendu son époux l'appeler par son prénom, il l'appelait "femme" et disait lorsqu'il parlait d'elle "la femme".
    Cette façon de parler me glaçait au plus profond de mon être, pourtant, il n'était pas méchant, au contraire. C'était un trés brave homme, mais c'était sa façon à lui de parler. Je ne vous cache pas qu'il était effaré de ma façon d'être, j'étais à cette époque une féministe farouche qui ne rigolait pas avec l'égalité des sexes. Je me souviens de sa tête lorsqu'il m'a vu au volant de notre voiture c'était en 1963.
    Ma belle mère est décédée avant que j'épouse son fils, elle était tellement inquiète de savoir son fils en Algérie, qu'elle en est morte de désespoir. Comme on dit chez moi, elle s'est fait du mauvais sang. Elle avait 57 ans et c'était en 1962. Mes enfants ne l'ont jamais connu, ils sont nés deux ans plus tard. J'avais beaucoup de tendresse pour elle.
    Sa vie, 3 enfants,  des soucis, la vie dure des émigrés avant, pendant et aprés la dernière guerre, aller ou il y avait du travail, les préjugés des bons français..... j'en passe et des meilleures.
    Voila, je voulais la faire vivre quelques instants, pour qu'on ne l'oublie pas.
    J'ai récupéré il y a plus de 10 ans dans son jardin, un rosier moussu d'un parfum incomparable, je l'ai appelé Honorine, c'est ma façon à moi  de la garder pret de mon coeur.


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  • Lorsque je l'ai vu dans cette grande chambre blanche,

    Dans ce lit bionucléaire, attaché, tuyauté de toutes parts,

    Mon coeur a crépité.

    Trop de souvenirs revenaient à la surface.


    50 ans plus tôt, la chambre était jaune beurre frais

    Le lit n'était pas bionucléaire,

    Mais maman était aussi tuyautée,

    Mon coeur s'est fendu en deux.


    Je me suis reprise, je ne devais pas craquer

    Un coté restait de chair, l'autre de granit,

    Un grand moment de grande solitude,

    Respire !


    Je me suis tournée,

    Pas d'épaule aimée pour m'y appuyer.

    Il dormait, calme, oubliant la douleur.

    Repos artificiel, mais bienfaisant.


    Je culpabilisais de l'avoir laissé partir aux urgences

    Mais c'etait un mal pour un bien.

    Les poisons médicamenteux ingurgités contre la douleur

    Pourront quitter son corps.


    Je lui parlais, n'entendait il ? Je carressais son visage,

    l'a t il senti ? Jétais desarmée.

    Je ne pouvais rien faire pour lui.

    Attendre que le temps passe.


    J'ai repris la route, pas de coup de téléphone

    pour lui dire « Tout va bien, je suis bien arrivée »

    je suis à la maison

    et je tourne en rond.

     


     

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  • Jeune, jeune, pas tant que cela on avait 49 et 50 ans, par contre on était trés fou.
    Nous étions parti de Névache, avions remonté la vallée de la Clarée et laissé notre CC au chalet de Laval.
    Et nous voici enfourchant nos VTT

    Le chemin monte et descend et il n'y a pas trop de cailloux, Chloé s'en donne à coeur joie.


    Voici notre parcours, Chalet de Laval, les rochilles, Plan Lachat et retour.


    Les vélos se reposent, nous aussi !




    On vient de la-bas


    Et on va la-bas, je crois qu'à droite c'était le mont Thabor.

    Ce jour la j'ai fait plus de 5 cols de + de 2500 m d'altitude.

    On était encore jeune et on était fou, et cela se passait avant que la Maladie de Parkinson entre dans notre vie. Nous avons eu raison d'en profiter.

    Aujourd'hui Robert souffre sur son lit d'hopital,
    Il a été opéré de la colonne vertébrale.





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  • Sophie, ma fille, habite dans la banlieue lyonnaise une charmante maison de ville, aussi son jardin est minuscule Néanmoins; il est magnifique.



    Sur ces deux photos, vous voyez le devant de la maison. Elle a d'ailleurs recu un prix des maisons fleuries.


    Le jardin patio coté ombre

    à suivre.......




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  • Quoi de plus amusant lorsque l'on a 12/13 ans et 9 ans que de construire une cabane dans le petit bois derrière chez Papy et Mamina.



    Voici nos 3 batisseurs, Bastien, Théo et Louis


    Commençons à réfléchir !!!!  les murs sont déjà faits, pensons au toit.


    Pendant que l'on réfléchit, Bastien fait de la musique


    on commence sous les yeux de maman qui a été scout dans sa jeunesse et qui s'y connait en cabane


    Bastien ameute la famille pour voir l'oeuvre.


    l'inspecteur des travaux vérifie


    Bravo les enfants !!!

    "Mamina,on revient dans deux semaines, tu serveilleras notre cabane pendant notre absence" !!!
    Me voici concierge de cabane, on ne me l'avait encore jamais faite cette là !!
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  • un écran plat



    avec un clavier en bambou, tout a fait écologique

    J'ai recu également des fleurs de mon amie d'enfance Monique, qui ne pouvait être parmi nous ce jour là et que j'embrasse trés fort.


    Ces fleurs sont tout ce que j'aime les variétés,  les coloris, les senteurs, un vrai délice pour le nez et les yeux.
    Dommage que mon nouvel APN ne restitue pas le parfum.


    J'ai recu également une magnifique montre bijou, que je cache elle est trop belle et puis un citrus mandarinier que je vous montrerais lorsqu'il aura fleuri.
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  • et voila j'ai passé le cap des 65 balais !!! ce samedi 5 avril nous avons fêter cet évènement comme il se doit.

    j'ai eu de merveilleux cadeaux : l'appareil photo tant attendu que je vous montre ici.




    Appareil LUMIX  DMC-FZ18 de Panasonic
















































       Mais ce n'est pas fini la suite bientot....
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  • Chaque quinzaine, Athos, change d'endroit pour sa sieste.


    Le voici bien installé sur le décodeur de canal plouche

    Mais un jour Allia trouve, elle aussi,  que cet endroit est agréable.

    Athos : " Que vois-je ?? tu m'as pris ma place !!"


    Allia de répondre : " Que nenni, cette place est à tout le monde, je peux moi aussi bénéficier de canal plouche."



    Athos : " ben moi je vais squatter la télé pour faire ma toilette, et ensuite...."




    "j'irais faire un calin dans les bras de mon maître"
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  • En septembre, j'ai fait l'acquisition du logiciel Paint shop pro X.
    Me voici en 3 ème section  dans le forum de Janaly.

    http://forum-janaly.forumactif.com/

    Gace à toute son équipe, je fais d'énormes progrés.

    voic une de mes réalisations


    Camille 9 mois dans les bras de sa maman.

    à suivre....

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  • Comme vous le savez, Athos est l'un de nos chats, agé de 1 ans tout comme Allia sa copine toute blanche. Nos chats se sont trés bien habitués à notre nouvelle maison, et ils ont découverts d'autres amis de jeu.  Des souris, des musaraignes  bien sur !  Mais également d'autres "copains et copines" sont apparus dans leur univers.

    Il sont ravis de nous en faire profiter !!!  et chaque jour nous retrouvons sur le tapis de l'entrée, des grosses sauterelles, des souris, etc...  mais  aussi...

    Un chauve souris qui se prélassait sur le dossier du canapé !!!!

    Un copain vert !! non ce n'est pas un martien c'est un trés beau lézard qui ne s'en laisse pas compter.
    Athos veut jouer, mais apparemment, le lézard n'est pas d'accord.


    Athos, faché s'en va vers d'autres aventures, le lézard le regarde partir, toujours sur ses gardes.
    Quel sera son prochain copain de jeux ??
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  • Voici une nouvelle campagne, celle ou je vais vivre dans les années futures. Cette maison est située en Ardéche du sud, à proximité de Largentière.  dans un village de caractère. je vous en parlerais une autre fois.







    Voici la maison coté sud ouest,  la maison est construite sur des faïsses, ce sont des terrains en terrasses.


    le coté nord ouest ou l'on voit les fenetres de deux chambres, comme on le voit sur la photo, il y a beaucoup de chênes dans ces collines.
    Coté sud, avec entreé de la maison et entrée du garage, balcon sur la gauche, la fenetre au centre est celle de la cuisine.


    Je vais devenir "Moune des Bois" dans une maison comme celle ci.
    je ferais mon potager en dessous de la maison .


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  • Allia et Athos,

    En mai 2005, nous avons décidé d'adopter un chat, la chatte d'une amie avait fait des chatons le 12 avril, nous sommes allées donc choisir l'un d'entres eux. nous désirions un matou. à la mi juin, nous sommes allés chercher notre minet.

    Nous avions prévu de le mettre dans une caisse pour le retour à la maison,  mais au bout de quelques kilomètres, il sortit sans encombre et s'installa sur la banquette arrière, assis sur son derrière,  et passa les deux heures du voyage à regarder le paysage, et à dormir sans miauler, comme si il était trés habituer aux voyages.

    comme en 2005 nous étions une année de A, nous l'avons appelé Athos.

    Voici Athos à deux mois

    Le lendemain matin, l'homme a pensé qu'il allait s'ennuyer tout seul, il lui fallait une compagne,  lorsque je me suis levée ce matin là, il avait déjà écumer tous les vétérinaires du coin.

    il avait déjà trouvé une chatte qui avait elle aussi 2 mois. En fin de matinée, nous sommes allés la chercher, c'était une adorable chatte blanche.


    Voici Alia, elle est née aussi le 12  avril.

    Je lui ai donné ce nom grâce à la chanson de Véronique  Sansom , Alia Souza.

    Le premier jour, ils ont commencé ) se regarder en chien de faience, puis le lendemain , ils étaient copains comme cochons.

    en octobre, nous les avons fait stériliser tous les deux, nous ne désirons pas faire de l'élevage.

    Athos a un caractère trés fantasque, la nuit il dort au dessus de l'armoire, il adore être  sur les hauts meubles, Alia est plus mesurée, elle aime bien aussi faire la fofolle, mais elle est plus craintive, lorsque une personne arrive à la maison elle va se cacher.

    Cet été ils nous ramenaient devant la porte d'énormes sauterelles vertes, maintenant ce sont des souris, ils font bien leur travail de chats, c'est même alia qui est la plus douée pour les attraper et lorsqu'elle arrive avec sa proie dans la gueule, Athos lui fauche et part avec.

    maintenant ils ont bien grossi, ils font prés de 4 kilos chacun


    Les voici sur le bureau de l'homme
    Toilette pendant que Mademoiselle fait sa sieste



    Ce matin Mademoiselle s'énervait et c'est elle qui avait le dessus


     On pourrait dire que c'est l'amour chat


    Nous sommes un peu dingue de nos chats, mais seules les personnes qui ont des animaux savent ce que c'est.

    Ils nous apportent beaucoup de bonheur. Ce sont eux  les maîtres de la maison.



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  • Elle s’appelait Jeanne, elle était née en février 1921, on l’appelait Nanno ou Jeannot, je l’appelais « maman ». Aussi loin que je me souvienne, ses bras étaient pour moi, l’asile le plus doux et j’en rêve encore.   Issue du milieu ouvrier, sa mère était lavandière et son père qui avait été gazé pendant la guerre de 14/18 était chaudronnier. Elle était allée peu à l’école, des problèmes de santé l’avaient tenu éloigné de la communale. A 14 ans elle était partie en usine, pour travailler dans la métallurgie. A 15 ans elle avait fait les grèves de 1936 avec sa sœur et son père qui travaillaient dans la même usine. Elle a toujours gardé de cette période là, l’idée que les richesses doivent être partagées. Sa maison et sa table étaient toujours ouvertes, malgré nos faibles revenus.   Le souvenir le plus lointain que j’ai de son visage était accompagné de bruits, de feu et de fureur. Je revois son visage prés du mien, nous étions couchées sur le sol, dans un nuage de poussière et de fumée dans un bruit assourdissant. Mais je n’étais pas effrayée, d’ailleurs à cet age là, que connaît on de la peur lorsque l’on est dans les bras de sa mère. Cela se passait lors de la libération de Lyon en septembre 1944, j’avais 18 mois.   Notre vie n’a pas été drôle tous les jours, comme tous les gens de ma génération, mais je n’en ai gardé que les bons moments. Parfois lorsque je pense très fort à elle, des odeurs de ma jeunesse me reviennent et je la sens prés de moi. Ce sont des instants fugitifs d’indicible bonheur.   En 1965 elle nous a quitté après 6 années de souffrance, une sclérose en plaques avait été détectée en 1959, j’avais alors16 ans et je refusais d’admettre que cette maladie était incurable. J’en voulais terriblement à mon père qui m’avait annoncé ce verdict. J’ai toujours refusé de l’admettre.    Il m’arrive de la retrouver dans un rêve récurent, elle est guérie et elle marche, je la retrouve après une longue absence comme si elle sortait du coma. Je suis heureuse, heureuse, mais ce n’est qu’un rêve.   Lorsqu’elle est partie, elle avait 44 ans et cette année là, elle avait juste le double de mon age. Je n’ai jamais vécu avec elle ces moments un peu fous de l’adolescence ou les mères et les filles sont complices, ou l’on pourrait passer facilement pour des sœurs. J’étais alors mère de jumeaux depuis 10 mois, elle n’a pas pu participer activement ni à ma grossesse ni à la naissance de ses petits enfants, et elle disait souvent qu’elle réapprendrait à marcher en même temps qu’eux.   Voila 40 ans que je vis sans elle. Je peux dire que je ne me suis jamais remise. Elle adorait les fleurs. Elle disait aimer beaucoup les œillets, je sais qu’elle préférait les roses, les roses étaient un luxe en ce temps là C’est pour elle que je plante des rosiers à profusion dans mes jardins. J'’ai toujours pleuré en entendant la chanson « les roses blanches » comme si je savais que cette chanson était prémonitoire.   

    Je ne planterais jamais assez de roses pour elle.

    P1040825 
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