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Aprés le village voici l'Abbaye fondée en 804 par Guillaume de Gellone
L'entrée de l'Abbaye
En 804, Guillaume de Gellone y fonde l'abbaye de Gellone, qui après son décès le 28 mai 812 deviendra l'abbaye de Saint-Guilhem (Guilhem étant la forme occitane de Guillaume). La relique d'un morceau de la vraie croix conservée par l'abbaye attira la dévotion des pèlerins de Saint-Jacques. Cette abbaye se trouve sur le territoire de l'ancien diocèse de Lodève, alors que l'abbaye d' Aniane est sur celui de Maguelone
Au 17ème siècle, il existe un comté de Gellone. Vers 710 y naît Rhothilde de Gellone dite parfois Ruodhaid, qui deviendra célèbre en étant à partir de 728 le seul grand amour de Charles Martel. Elle lui donnera quatre enfants, dont Aude de France . Aude épousera Thierry Ier d’Autun et lui donnera trois fils, dont Guillaume à qui reviendra le domaine ancestral, et qui portera le nom de Guillaume de Gellone.
Le Val de Gellone est un écrin de pierre aux falaises vertigineuses où s’accrochent le thym, le chêne et le pin ; un paysage fait de pierre et de ciel.
En son cœur, est blottie la légendaire cité de Saint-Guilhem-le-Désert. Elle étire ses vieilles ruelles, sous le soleil languedocien, depuis douze siècles. Si, ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées…
Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie.
On en fait le tour
Visite au magnifique jardin du curé
On entre par cette petite porte pour accéder au cloitre
La montagne omniprésente et proche veille sur l'abbaye
Nous entrons dans le cloitre
Cette facade est la seule qui n'est pas restaurée
Tout est calme et sérénité
Ce Grand Site, est l’un des Plus Beaux Villages de France et son abbaye est aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Il s’est développé au XIe siècle auprès de l’Abbaye, s’étire au creux du Val de Gellone, sur la rive gauche du ruisseau Verdus, petit affluent du fleuve Hérault.
Accroché aux portes des maisons qui se fondent ici dans le paysage, la « cardabelle » est un beau chardon qui vous préviendra de la pluie en refermant son cœur.
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Villemagne l'Argentière ft le siège d'une abbaye bénédictine du VII ème à le fin du XVIII ème siècle. Il doit son nom à ses mines de plomb argentifère
Trois clochers dans ce village
Clocher de l'église romane Saint Grégoire.
Portail de cette même église
Clocher de l'abbaye, ce qu'il en reste a été restauré en appartements et au rez de chaussé en restaurant gastronomique.
Dans la "rue droite", on trouve une belle maison romane du XII ème siècle à la décoration rafinée
malheureusement cette maison n'est absolument pas entretenue, les fonds doivent manquer, quoique cette maison soit impromprement appelée "Hotel des Monnaies".
Linteau scupté mais en trés mauvais état
Des travaux de consolidations provosoires ont été effectués en 2003.
Il s'avère que ce village ait eu à souffrir à de nombreuses reprise par de fortes crues de la Mare, rivière qui le traverse.
Histoire
Au début du XVIII° siècle, les consuls de Villemagne demandent aux Etats du Languedoc et même au roi des aides financières pour faire face à de nombreuses catastrophes naturelles : gel des oliviers en 1714, inondations en 1741 et 1742 et surtout en 1745. Cette année-là, la Mare, qui laissait jusqu'alors Villemagne sur la gauche, change de cours et coupe la cité en deux, la partie gauche restante, trop endommagée, devra être abandonnée avec son ancienne église Saint-Sauveur. Quant à la partie nouvellement située en rive droite, qui correspond à l'actuel centre historique de Villemagne, elle est recouverte d'1,80 m d'eau qui dépose une bonne couche de limon. Ces nombreuses crues vont conduire à surélever le village de 3 mètres par endroits.
Les cinq moines encore présents quittent Villemagne en 1793. Et sont vendus comme biens nationaux : l'abbaye et ses dépendances, partagées entre plusieurs propriétaires ; les églises (l'église paroissiale St Grégoire, dont le toit s'effondre et l'église abbatiale St Majan, transformée en four à verre par son acquéreur, le verrier Giral, qui utilisait le charbon de Graissessac pour l'alimenter).
Le XIX° siècle est encore marqué par les crues dévastatrices de la Mare, notamment en 1818, 1840 et 1871, qui conduisent à des travaux de creusement du lit, de rehaussement du niveau de l'église St Majan (dès le 1er Empire) et de la digue de protection qui est également prolongée en 1844 et 1954.
Pas de chance pour ce village cruellement frappé par la furie des eaux.
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S'il existe un village médiéval trés bien reconstitué, c'est bien celui-ci.
Le Val de Gellone est un écrin de pierre aux falaises vertigineuses où s’accrochent le thym, le chêne et le pin ; un paysage fait de pierre et de ciel.
Le village est situé dans la vallée du Verdus qui vient se jeter dans l'Hérault
On passe à coté de la mairie par un gué pour arriver à la rue principale.
L'arrivée principale du village était coupée ce jour là pour cause de travaux.
Au cœur du Val de Gellone, est blottie la légendaire cité de Saint-Guilhem-le-Désert.
Elle étire ses vieilles ruelles, sous le soleil languedocien, depuis douze siècles.
Si, ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières,
elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées…
Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie.
Ce Grand Site, est l’un des Plus Beaux Villages de France et son abbaye est aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial par l’UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques de Compostelle en France.
Il s’est développé au XIe siècle auprès de l’Abbaye, s’étire au creux du Val de Gellone,
La place du village, avec de trés belles maisons romanes
Accroché aux portes des maisons qui se fondent ici dans le paysage, la « cardabelle » est un beau chardon qui vous préviendra de la pluie en refermant son cœur.
Sur la place, le roi platane planté en 1855
A suivre.... je vous parlerais de l'abbaye de Saint Guillaume.
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C'est François 1er qui a décidé que la langue d'oil ou patois de l'ile de France deviendrai la langue officielle du royaume. en 1539.
Le 10 aout de cette même année; il signait une ordonnance de 192 articles que le Parlement enregistre le 6 septembre de cette même année.
Cette langue devient celle du pouvoir royal, de l'administration, de la politique et de la littérature, doublant d'une façon définitive le latin qui lestait toute démarche orale ou écrite de son appareil complexe, dont la maitrise échappait à beaucoup.
Cette langue désormais nationale va servir a enregistrer, selon la volonté du roi, les naissances et les enterrements. Ainsi naquit l'êtat civil.
Si Charlemagne inventa l'école !
François 1er inventa le français !! Sacré François.
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Située dans l'hérault prés de la vallée de l'Orb, voici l'église romane de Saint Pierre de Rhèdes.
Cet édifice, le plus ancien de la vallée de l'Orb repose sur les fondations d'un antique sanctuaire chrétien installé à la fin du IV siècle dans le site gallo romain de Rhèdes, construit lui même sur le site d'un temple paien.
En 1182 St Pierre de Rhèdes appartient sans contestation à l'Abbaye de Villemagne, la puissance d'un abbaye se manifestait par ses posséssions terriennes tant eclésiatiques que laïques.
Lors des guerres de religion XVI et XVII ème siècle, l'église sortira ruinée, le pillage et la destruction sont à mettre au crédit des huguenots.
En 1880 elle fut classée monument historique et ses premières restaurations débutèrent en 1888.
Facade est
Bandes typiques du 1er art roman
Arc géminés ornées de scuptures animales
Lesènes peu épaisses (piliers en reliefs décors achitecturaux)
Fenêtre en relief à gauche de l'Orant unique sur l'édifice ressemble à une étroite meurtrière, rare dans cette région.
Orant : personnage représentant St Pierre ou St jacques de Compostelle, il tient d'une main le baton du pelerin et de l'autre la crosse et la bible.
Facade sud
Corniche ornée de rangs de billettes
Archivoltes des fenètres décorées d'un demi cercle de basalte
Chapelle funéraire d'une riche famille désireuse de trouver protection en ces temps difficiles XVI ème siècle faisant saillie dans l'édifice,
Portail sud
Deux colonnes de marbre antiques et réemplyes provenant d'un temple paien,leurs chapiteaux sont surmontés de talloirs romans décorés de billettes et ponctués de trous de trépan,
Tympan décoré d'incrustations de basaltes qui constitue un arc de cercle entouré de dents de scie,
Ce cadre entoure une croix pattée, elle même inscrite dans un double cercle de marquetterie, Cette croix symbolise les 4 saisons, les 4 points cardinaux et les 4 éléments qui constituent la vie, eau, terre, feu et air,
le linteau, en un seul bloc, qui a recu un décor défini comme étant la reproduction stylisée de deux caractères de l'alphabet arabe : Alef- A - et Lomb -B-.
Facade Ouest
Ressault prenant appui sur des mordillons sculptés (gargouilles) représentant des formes géométriques et figuiratives
Massif du clocher arcade remaniéePartie entre ressault et clocher construction postérieure au XVII ème siècle pour supporter le clocher.
Portail ouest
Ses principaux décors ont disparus
la plus grande partie des incrustation de basalte
les colonnes aux pieds droits
les chapiteaux
Facade nord
Cette dernière reste très simple car autrefois s'érigeait ici les batiments claustraux, Seule une petite porte au centre appélée la porte des morts, car autrefois les corps ne franchissaient pas le seuil de la porte principale, ouverte sur le cimetière, sans être bénis.
Voir sur la photo n°1, la facade dans l'ombre
A l'intérieur
Nef simple et homogène séparée en 5 travées par des colonnes jumelles d'une longueur de 16,30 m
chapiteaux ornés de sculptire animales et végétales
dans l'aile sud chapelle funéraire du XVIème siècle, une riche famille avait fait édifier cette chapelle afin de se protéger en ces temps difficiles, à remarquer les peintures au dessus de la voute,
La voute en berceau brisé repose sur une corniche ornée d'un damier, sa réfection date de 1638. Dans l'abside, trois absidioles se particularisent par différentes décorations
j'espère que cvous aurez pris autant de plaisir que moi à cette visite.
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La tour de Pise sous la pluie
Le baptistère derrière la tour qui pour moi est une merveille architecturale.
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Madame prés du Ponte Vechio
Monsieur au même endroit.
Pour le plaisir, 3 heures de queue au "musée des offices" mais cela valait la peine d'attendre.
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Au pied de Monségur, je me désaltère
Chateau de Peyrepertuse
La cité de Carcasonne
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Le cirque de Gavarnie
le retour
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