• Villemagne l'Argentière

    Villemagne l'Argentière ft le siège d'une abbaye bénédictine du VII ème à le fin du XVIII ème siècle. Il doit son nom à ses mines de plomb argentifère

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    Trois clochers dans  ce village

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    Clocher de l'église romane Saint Grégoire.

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    Portail de cette même église

    undefined Clocher de l'abbaye, ce qu'il en reste a été  restauré en appartements et au rez de chaussé en restaurant gastronomique.

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    Dans la "rue droite", on trouve une belle maison romane du XII ème siècle  à la décoration rafinée

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    malheureusement cette maison n'est absolument pas entretenue, les fonds doivent manquer, quoique cette maison soit impromprement appelée "Hotel des Monnaies".

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    Linteau scupté mais en trés mauvais état
    Des travaux de consolidations provosoires ont été effectués en 2003.
    Il s'avère que ce village ait eu à souffrir à de nombreuses reprise par de fortes crues de la Mare, rivière qui le traverse.

    Histoire

    Au début du XVIII° siècle, les consuls de Villemagne demandent aux Etats du Languedoc et même au roi des aides financières pour faire face à de nombreuses catastrophes naturelles : gel des oliviers en 1714, inondations en 1741 et 1742 et surtout en 1745. Cette année-là, la Mare, qui laissait jusqu'alors Villemagne sur la gauche, change de cours et coupe la cité en deux, la partie gauche restante, trop endommagée, devra être abandonnée avec son ancienne église Saint-Sauveur. Quant à la partie nouvellement située en rive droite, qui correspond à l'actuel centre historique de Villemagne, elle est recouverte d'1,80 m d'eau qui dépose une bonne couche de limon. Ces nombreuses crues vont conduire à surélever le village de 3 mètres par endroits.
         Les cinq moines encore présents quittent Villemagne en 1793. Et sont vendus comme biens nationaux : l'abbaye et ses dépendances, partagées entre plusieurs propriétaires ; les églises (l'église paroissiale St Grégoire, dont le toit s'effondre et l'église abbatiale St Majan, transformée en four à verre par son acquéreur, le verrier Giral, qui utilisait le charbon de Graissessac pour l'alimenter).

         Le XIX° siècle est encore marqué par les crues dévastatrices de la Mare, notamment en 1818, 1840 et 1871, qui conduisent à des travaux de creusement du lit, de rehaussement du niveau de l'église St Majan (dès le 1er Empire) et de la digue de protection qui est également prolongée en 1844 et 1954.

    Pas de chance pour ce village cruellement frappé par la furie des eaux.



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