• VICTOR HUGO

    Le jeudi chez les CROQUEURS DE MOTS on publie, nos poètes préférés ou, nos poèmes (texte et forme libres)

     

     

    C'est un peu bateau, mais ce poème m'a toujours remué au plus profond de moi. Ceux qui nous connaissent savent pourquoi.

     

     


     

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

     

     

     

     

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    Victor Hugo en 1833

     


    « UN CLIN D'OEIL A JACQUELINECHACUN MENE SA BARQUE COMME IL L'ENTEND »
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