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MECHANT CHANGEMENT -2-
On se retrouve en 1992, La vie s'écoule comme pour tout le monde, je suis licenciée pour faute grave car le président de la FFC n'accepte pas que je vive avec l'un des bénévoles de l'association. Mais ceci est une autre histoire. Prud'hommes, je gagne, mais je ne retrouverais plus jamais de travail, le patrons n'acceptent plus une secrétaire de bientôt 50 ans, je termine ma carrière en faisant de l'intérim.
1995, année funeste le fils unique de Robert décède au Canada, d'un accident. Dorénavant, nous ne parlons plus du Canada à la maison. Je ne m'étendrais pas, sur ce drame, je pourrais juste dire, les amis se font rare, ont ils peur que la mort soit contagieuse.
1996 on se marie, nous sommes de la vieille génération, nous convolons. Entre temps Robert demande sa retraite anticipée et il décide de vendre sa maison et de reconstruire avec Pierre et moi un autre foyer. A la fin de cette même année, nous trouvons une grange à rénover à Burdignes dans la Loire, village d'ou est issue la maman de Robert et ou il a beaucoup de souvenir de jeunesse.
Cette grange est énorme 20 m de long sur 10 de large, toute en pierre, elle est immense, mais c'est un véritable coup de foudre.
3000m² de terrain autour. on se lance, achat, permis de construire, choix des entreprises, etc......
Pour cette rénovation nous avons eu une baraka terrible, en mars 1997 nous trouvons un acheteur pour la villa de Communay, mais celui-ci a un PEL qui se termine en Aout, donc il ne peut pas signer avant cette date, qu'a cela ne tienne, cela nous donne le temps de commencer la rénovation pour faire en sorte d'y habiter avant la rentrée des classes de septembre. Entre temps la demande de Robert de retraite anticipée a été acceptée.
Nous voila ligérien et montagnard de surcroit, Burdignes étant située à 850 m d'altitude.
Cet été là nous n'avons pas plein notre peine, Robert et Pierre ont commencé le déménagement tous les deux avec une vieille camionette que l'on avait loué. Moi même je travaillais toujours en intérim.
En Aout nous nous sommes installés au rez de chaussée dans l'ancienne écurie. Nous avions laissé que les 4 murs et le toit d'origine.
Robert a vernis 170 m² de plafond a la française, et nous avons tapisser tout nous même, 99 rouleaux de tapisserie. Nous avons terminé le 24 décembre 1998 vers 11 heures du soir !! mais nous étions super heureux, nous avions la maison dont nous avions toujours révé.
Voici donc le hameau ou nous habitions avec les indications géographique, l'Ardéche et la Haute Loire sont limitrophes du village de Burdignes.
a suivre.......
Tags : avons, robert, maison, accepte, pierre
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Commentaires
Je suis dans la Loire, entre les collines du matin et les montagnes du soir
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