• MARIE VEUT VIVRE SES REVES

    Voici donc l'histoire de Marie, 63 ans mariée, 3 enfants, elle vit dans la région lyonnaise, à la limite du Rhône et de l'Isère.

     

    Une femme de notre génération, elle avait 20 ans en mai 68. Apparemment cette révolution n'a guère eu de retentissement dans sa vie future.

     

    Voici son histoire d'aujourd'hui.

     

     

     

    Debout au bord de la tombe, sous un chaud soleil d'été, je transpirais abondamment, les yeux cachés par mes éternelles lunettes noires. Je pensais : «  Mais qu'est ce que je fais là »! Encore et toujours les convenances et puis il me fallait penser à mes enfants, après tout c'est leur père qui reposait dans cette boite en bois.

     

    Femme trompée depuis des années, je me devais de rester digne. En y pensant, je ne devais rien du tout, ce sont les autres qui doivent rester digne devant moi, et ne pas se faire des clins d’œil. «  Tu as vu la veuve, elle sait tout maintenant »

     

    Et bien oui, Jean Paul est mort dans les bras de Nora sa chère secrétaire, Crise cardiaque lors d'ébats amoureux, se serait il lancé dans des pratiques sado maso, je ne veux pas le savoir.

    Mes enfants ne savent pas la façon dont leur père est décédé, il faudra que je leur en parle, il est préférable qu'ils le sachent par moi plutôt que par quelques bonnes âmes.

     

    Le discours d' Alfred Rigaud Directeur des Ressources Humaines de GAGELOC se termine, il vient m'embrasser, me dire toute la considération qu'il avait pour Jean Paul, blablabla, blablabla.

    La cérémonie continue, la boite est descendue dans le trou, et nous lançons des roses rouges sur la bière. Il m'a tellement envoyé de roses rouges durant ces dernières années, sachant que je n'aimais que des roses roses, je peux bien lui renvoyer l'ascenseur.

     

    Je n'ai pas de haine, j'ai aimé follement cet homme, durant plus de 30 ans, et un jour, à cause d'une lâcheté de plus, j'ai regardé mon époux que j'adorais comme un clone du JP que j'avais épousé, je n'aimais plus cet homme, je n'avais plus d'estime pour lui.

     

    La longue cérémonie des condoléances commence, Antoine à ma gauche, Julia et Lucia à ma droite, merci, merci, merci …... je ne reconnaissais personne, je n'entendais pas ce que me disaient les collègues et amis de Jean Paul. Je patientais, j'avais envie que cela se termine vite.

     

    Tout à coup je vois arriver une femme, jolie, jeune, habillée comme une veuve joyeuse, qui me saute au cou en me demandant « pardon ». Quelle mouche la pique ? Et puis mon esprit fait « tilt », ne serait ce pas la « connaissance » de mon défunt époux ?

     

    Me voilà prise d'un effroyable fou rire. Je cachais mon visage dans mes mains et me retournais, Antoine croyant que je m’effondrais, me prend dans ses bras et m’entraîne vers la sortie, et moi de rire de plus en plus fort, je hoquetais, j'étais pliée en deux, il me fit asseoir dans son véhicule et découvre que je pleure de rire, il grimace, une ombre passe dans son regard, il est blanc comme sa chemise, « Maman, maman, qu'est ce qu'il t'arrive, calme toi veux tu boire quelque chose ». J'accepte la bouteille d'eau qu'il me tend. Mon fils n'aime pas les effusions, il est toujours gêné lorsque je le prends dans mes bras et que je lui dis que je l'aime devant des tiers.

     

    Je reprend mon sérieux et renvoie mon fils au cimetière. Je lui emprunte sa voiture, il rentrera avec ses sœurs et son beau frère. Il a envie de refuser, mais il sait que je suis têtue et me donne ses clés.

     

    Je pars et quitte ce cimetière ou je laisse une partie de 40 ans de ma vie, mais il me reste le meilleur, mes enfants.

     

    L'important maintenant est d'apprendre à la famille, la façon singulière du décès de Jean Paul.

     

    ..................................

     

    Ceci est brut de décoffrage, je n'ai ajouté aucune fioriture

    qu'en pensez vous ?

    Dites le moi ce que vous en pensez trés sincèrement.

     

    Je ne suis pas dans l'attente d'un goncourt ou autre mais c'est pour moi une théraphie.

    Je ne puis par pudeur écrire ce que je vis.

     

    Donc c'est l'histoire d'un mec d'une nana.......

     

    « ESSAI D'ECRITUREA CAUSE DU DERBY »
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