• MARIE VEUT VIVRE SES REVES -2-

    voici le second chapitre de l'histoire de Marie.

     

    *****************************

     

    Lorsque les enfants arrivent, ils me trouvent en tenue décontractée, un verre de Chardonnay à la main.
    Ils sont gênés, et ne savent pas quoi me dire. Je les invite à prendre une boisson et à s’asseoir près de moi.
    Par quoi commencer ? Je me lance.
    « Comme vous ne le savez peut être, votre père avait une maîtresse depuis de nombreuses années » En les voyant baisser les yeux je comprends qu'ils savaient. « Votre père est décédé dans le lit de sa maîtresse. Crise cardiaque, elle a appelé le samu mais il était trop tard. Comme sa mort était brutale le procureur a demandé une autopsie.
    Madame Nora Aucourt n'a pas été inquiétée. Il s'est vite avéré qu'une relation sexuelle un peu trop poussée  soit la cause de son décès. »
    « Si je ne vous en ai pas parlé plus tôt, c'est que je préférais que la cérémonie se passe le mieux possible. Quant à mon départ de la cérémonie, j'ai été très surprise des condoléances de Madame Aucourt, qui est venue s'excuser et me demander pardon. J'ai pris un fou rire nerveux et j'ai préféré quitter le cimetière. »
    Un ange passe ….... mes enfants se regardent, Julia me demande «  il y a longtemps que tu sais »
    « Oui il y a plus de 10 ans que je sais que Jean Paul couche avec sa secrétaire. »
    Je l'ai su par hasard, je travaillais à l'Agence B lorsque j'ai rencontré Suzanne qui me dit : «  Je te croyais aux Antilles avec Jean Paul » Suzanne travaillait dans le même service que mon époux elle s'occupait des déplacements des ingénieurs et des chefs de service. JP chef de service de la gestion du personnel recevait des cadeaux des sociétés d'Intérim et des transport aériens. Elle savait bien que ce n'était pas moi qui accompagnait JP, Je lui répondais vivement « JP est parti avec sa maîtresse ! Excuses moi, je suis un peu pressée, j'ai rendez vous avec mon amant ».
    J'enrageais, mais je n'étais qu'à moitié bouleversée, j'avais des doutes sur sa fidélité, nous faisions chambre à part depuis quelques années, je lis très tard le soir et bouge beaucoup, j'ai le syndrome des jambes sans repos. Quant à JP, il me faisait remarquer qu'il ne me dérangerait plus lors de ses retours tardifs les soirs de réunion.
    Et puis franchement avoir le lit pour moi toute seule c'était une aubaine
    .
    Il s'installait donc dans la chambre d'amis et ne faisait aucun effort pour venir me voir dans ma chambre, d'ailleurs je n'en faisais pas moi non plus.
    Nous étions fort occupés tous les deux, nous travaillions dans des sites différents de la même entreprise, nos enfants avaient quitté le nid, Antoine travaillait à Paris, Julia était sur Annecy avec son mari, quant à Lucia elle voyageait aux 4 coins du monde pour sa musique.
    Lorsque j'eus 60 ans, je demandais ma retraite, j'en avais assez de courir je voulais penser à moi, aller au musée, voir des expositions de peinture, faire de la marche, lire, écouter de la musique.

    Pour JP, il n'était pas question de partir en retraite à 60 ans, il se sentait jeune, il avait envie de travailler encore, je comprenais le pourquoi de cette décision et avais-je envie de me retrouver 24 heures sur 24 avec lui à la maison.
    La première question de Lucia, « Pourquoi n'as tu pas demandé le divorce ».

    Nous y voilà !!
    « J'y pensais, mais je me suis dégonflée, la maison était à nous deux, il aurait fallu la vendre, déménager, idem pour la maison de campagne dans la Drôme. J'ai mis mes regrets dans ma poche et mon mouchoir par dessus et je n'ai rien dit. »
    Mais JP devait avoir mauvaise conscience, il me couvrait de petits cadeaux, du parfum, des fleurs, des roses rouges bien entendu, et dés qu'un gadget numérique sortait il me l'offrait etc.... par contre il ne m'emmenait plus au restaurant. Peut être avait il peur que je veuille allez dans un restaurant où il emmenait sa maîtresse.
    Maintenant, il me fallait avouer à mes enfants que j'avais moi aussi donné un coup de canif dans le contrat.
    « Mes enfants je dois vous dire ......... j'ai un amant !! »
    Alors là, je vois les mâchoires se décrocher.
    Tous en cœur il crient  « Maman. !!!
    Je réplique «  Vous n'avez tout de même pas penser que j'allais tout accepter sans me rebiffer alors que j'avais une paire de cornes de 2 mètres au dessus de la tête. J'ai trouvé un homme tendre et doux qui m'a réconforté et aidé dans les moments difficiles. »
    Lucia persifle «  tu te la joues couguar, c'est certainement un jeune qui n'en veut qu'a ton argent »
    J'étais certaine de sa réaction :
    « Es tu allé voir ton père pour lui dire que sa maîtresse en voulait à son argent ? »
    Elle pâlit et baisse la tête furieuse de s'être fait moucher.
    Je vois dans les yeux de mes enfants une cruelle désapprobation. Des larmes me viennent aux paupières, leur père avait tous les droits, mais en ce qui me concerne je ne dois pas faillir. Je pensais avoir élever mes enfants dans le respect de l'égalité des sexes, mais lorsqu'il s'agit de leur mère, ce n'est plus la même donne.

    Je décidais de passer à autre chose.

    « Donc pour l'instant que décidez vous pour la suite de la journée, je n'ai aucune envie de faire un repas et je n'ai pas faim »
    Les enfants partent au restaurant, de cette façon ils pourront parler de la situation sans moi.

    Ils m'embrassent et me disent « à tout a l'heure ».

    Je me fais un thé et m'installe sur le canapé , je suis vannée. Je craque et libère toute les larmes de mon cœur, quel gâchis ! Je me sens seule, vraiment très seule, mais libre, vraiment libre.

     

     

    a suivre .....

     

    n"hésitez pas a faire des critiques.

     

    Le début est triste, j'en conviens, mais une fin est toujours le commencement d'une autre vie qui espérons le sera meilleure

    « A CAUSE DU DERBYJARDIN DE MONTAGNE »
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