• L'EGLISE D'IRIGNY

    Pour l'instant, je ne vous parlerais que de l'extérieur, car les élises étant fermées en dehors des messes, je n'ai jamais pu entrer à l'interieur.


    Le premier texte connu mentionne une présence eclésiastique à Irigny date de 1245. Il y a donc eu longtemps avant cette date une église ou une chapelle dans notre village. L'église qui a été démolie à la fin de XVII ème siècel avait du remplacer un ou plisieurs édifices plus anciens.

    le 3 janvier 1686, le curé est Louis Patac; lors de la visite pastorale les instances tant civiles que religieuses décident compte tenu que l'église est :" trop petite, caduque, menaçant ruine" qu'il serait beaucoup plus utile de construire une nouvelle église que de réparer l'ancienne.



    Une ordonnance est rendue, prescrivant que le budget est de 10850 livres.
    Un arret du Conseil d'état ordonne le 20 juillet 1688 que cette somme soit imposée à raison de :
    7500 livres sur les gros décimeurs en 2 ans  et a proportion de leurs biens.
    ce sont les gros propriétaires nobles, éclésiaqtiques, ou blourgeois de Lyon, selon une cote signifiée par l'intendant.
    3000 livres sur le habitants taillables en 4 ans.



    Jean Favier  est l'entrepreneur de cette construction. il est enterré dans la cave de l'église en 1733. Il avait 82 ans.

    Le plus ancien graffiti gravé dans le clocher est daté de 1690 : Henri Ebeb  est il le premier sonneur ?
    Cette église n'est pas organisée comme les églises médiévales avec 3 nefs et un déambulatoire selon le plan dit basilical. Elle est conforme au Concile de Trente (1545-1553) Ce concile recommandait de privilégier la dignité des cérémonies et insistait sur l'importance de la parole préchée.
    La nef unique permet à chaque fisèle de voir en d'entendre l'officiant et le prédicateur. L'absence complète de décor étonne davantage à une époque ou on l'aimait abondant.



    Le clocher, contrairement aux habitudes a été rejeté sur le coté, Il y a là comme un souvenir d'Italie où cette disposition est fréquente.
    Le beffroi est construit pour recevoir 4 cloches.  En 1736 une horloge est posée sur le clocher. L'horloger attendra 2 ans pour être payé.

    En 1843, l'administration du télégraphe demande d'installer un appareil Chappe sur le clocher, on s'apparçoit alors que la charpente du clocher est en trés mauvais état. On décide donc de le refaire et de le surmonter d'un campanile.
    (Voir photo ci dessus)

    Monsieur Paillardet, architecte propose un projet trés inspiré du clocher de l'hopital de la Charité à Lyon dont on dit que le dessin est dû au BERNIN , l'architecte de la place Saint Pierre de Rome.



    le clocher de la Charité


    Le 1er janvier 1949, le vent du midi a soufflé toute la nuit et toute la matinée avec une extrême violence, à 12 h 30 il fait tomber le campanile sur la nef de l'église. La toiture et la voute s'effondre sur 80 m².
    Grace a la générosité de tous l'église est reconstruite, le 15 avril 1950 le cardinal archevéque, primat des Gaules, Monseigneur Gerlier vient bénir l'église renouvelée.


    Voici donc le clocher dans sa version actuelle.



    Le voici tel que l'on peut le voir de la côte Berthaud.

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