Un ermite, des invasions, un village niché à flanc de colline, un empereur, une vierge martyre, des reliques, un vol, un trésor, une abbaye, un pelerinage, un village.... en ces quelques mots se
résume l'essentiel de Conques.
Conques se situe en Rouergue sur les contreforts sud du Massif central en Aveyron, à la limite du Cantal.
Aussi loin que remonte, sinon l'histoire du moins la légende, l'origine de Conques est scellée au seuil du 8ème siècle. Or les documents les plus anciens permettant de retracer cette
fondation datent seulement du début du 9 ème siècle.
Le site est isolé dans un méandre de la vallée du Dourdou qui se jette dans le Lot.
Alors que les sarazins sillonnent la vallée du Lot et de ses affluents, une petite communauté se réfugie sur le futur site de Conques. Mais ce groupe est attaqué par les arabes et le lieu de
culte est détruit.
Un ermite Dadon, dont la famille a été décimée par les envahisseurs s'y installe, il est rejoint par d'autres. Dés 800, cette communauté forme un abbaye rapidement confortée par les faveurs de
Louis le pieux, roi d'Aquitaine puis enpereur en 814. Ainsi la communauté relève directement de l'autorité du Pape.
Sous l' Abbatiat d'Etienne 1er ( 942-984) l'édifice de Dadon et de Louis le Pieux devenant trop exigu, est remplacé par une nouvelle église. Cette dernière occupe la moitié de la surface dévolue à
l'abbatiale actuelle.
L'histoire des reliques de Foy
Un moine conquois, du nom de d'Aronisde part pour Agen. Il se fait admettre dans la communauté Sainte Foy d'Agen. IL lui est confié la garde des reliques de la jeune martyre agenaise, Sainte Foy,
martirisée à l'agede 12 ans pour sa foie chrétienne. Puis un jour de l'Epiphanie, aprés 10 ans passés a gagner la confiance de la communauté, Aronisde profite d'un moment de solitude pour
s'emaprer des reliques de la sainte. Il regagne ainsi Conques avec son précieux chargement, le 14 janvier 866.
L'enthousiasme des fidéles pour les nouvelles reliques ne se fait pas attendre. Miracles et facéties ne tardent pas a être connus a travers la Chrétienté.
Ainsi commence la vraie histoire de Conques.
A suivre.....
Durant nos vacances en Aout 2009, nous avons poussé jusqu'a Conques non pour un pelerinage car je suis athée, mais pour revoir plus en détail cette magnifique abbatiale.
Bibliographie : Emmanuelle Jeannin et Henri Gaud