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Par Mouneluna77 le 13 Novembre 2023 à 17:05
Juillet 2023, nous voici à Berlin capitale de la République Fédéral d'Allemagne. Située dans le Nord-Est du pays, Berlin compte environ 3,8 millions d'habitants, sur 892 km2
Tout d'abord, on trouve beaucoup de ces tuyaux multicolores qui sortent du sol ? La ville étant construite sur une zone marécageuse, des que l'on veut faire une quelconque construction il faut pomper, pomper..... seconde surprise la ville est très abhorrer, il y a des arbres dans toutes les rues, et les rues sont très larges
Nous voici devant l'entrée du zoo, qui se trouve en centre ville. Nous avions rendez vous avec le guide berlinois, nous avons attendu 3/4 d'heures..... le guide nous attendait a une autre porte du Zoo.
Nous voila partis, le car nous a laissé à "Unter den linden" Sous les tilleuls.
La colonne de la Victoire au centre du Tiergarten. Avec ses 210 hectares, ses 3 kilomètres de long sur 1 kilomètre de large, c’est le deuxième espace vert de la ville en superficie, après le champ de Tempelhof, situé à l'emplacement de l'ancien aéroport de Berlin-Tempelhof. Le Tiergarten était à l'origine une réserve de chasse des margraves, et princes-électeurs du Brandebourg.
On trouve dans le parc d'autres monuments célèbres tels que le palais du Reichstag (qui abrite le Bundestag), au nord-est. Rénové entre 1995 et 1999 par l'architecte Norman Foster, dans lequel siège le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand (la diète).
le château de Bellevue (résidence officielle du président de la République fédérale d'Allemagne), au nord-ouest.
Vous avez tous entendu parler de l'incendie du Reichtag. Dans la nuit du 27 au 28 février 1933, le bâtiment est incendié. La culpabilité du jeune conseilliste néerlandais du nom de Marinus van der Lubbe ne sera jamais prouvée. Les nazis présentent l'événement comme un « complot communiste » et lancent une campagne de terreur et de répression des partis politiques qui leur sont opposés, à commencer par les membres du parti communiste d'Allemagne.
Mémorial aux juifs déportés
Mémorial le long de l'Unter den linden
La porte de Brandebourg, qui se situe à l'entrée de l'ancien Berlin, est un symbole de la ville, mais fut pendant presque trois décennies le symbole de la division de la ville : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin.
En 1793, elle est couronnée du quadrige de Johann Gottfried Schadow (1764-1850) figurant la déesse de la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Cette statue a été réalisée en cuivre. En 1806, elle est emportée par Napoléon Bonaparte qui veut l'installer à Paris. Après la chute du Premier Empire, le quadrige retourne à Berlin, où il est restauré et agrémenté d'un nouveau symbole de pouvoir (l'aigle prussien). Le quadrige a retrouvé, après bien des débats, son aigle et sa croix de fer, attributs guerriers dessinés par Karl Friedrich Schinkel à la demande du roi Frédéric-Guillaume III.
La porte de Brandebourg coté Allemagne de l'Ouest avant 1981
Le Sénat
Diorama montrant la porte de Brandebourg aprés l'armistice de 1945
Le mémorial aux Juifs assassinés d'Europe, inauguré en mai 2005.
l'hotel Adlon parmi les 12 plus beaux hotels du monde
On flâne au bord de la Sprée.
Prés de l'Eglise du souvenir dont je vous parlerai prochainement se trouve cette sculpture. Elle se nomme Berlin. Il y a beaucoup de grandes sculpture a Berlin.
La nouvelle synagogue de la rue Oranienburger, située au centre de Berlin, n'est pas, malgré son nom, un monument moderne. C'est un bâtiment ayant une signification émotive importante pour la population juive de Berlin, et un monument public remarquable de la deuxième moitié du XIXe siècle. En raison des craintes de vandalisme antisémite et de terrorisme, elle fait l'objet d'une surveillance permanente.
A Suivre ......
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Par Mouneluna77 le 5 Novembre 2023 à 11:49
Bâtie par Francois Mansart entre 1635 et 1638 pour le Duc Gaston d'Orléans. Frère du Roi Louis XIII, date à laquelle le manque de subsides contraint à l’arrêt des travaux. Elle est de style classique. Cette aile occupe le fond de la cour, face à l’aile Louis XII, et remplace la « perche aux Bretons », le pavillon de Marie de Médicis et le logis de Charles IX. L’avant-corps central comporte trois travées où l’on peut distinguer la superposition des ordres dorique, ionique et corinthien. Le fronton central est notamment décoré de deux sculptures représentant à gauche Minerve et à droite Mars.
Ce chateau n'est pas visitable. François Mansart y a construit une cage d’escalier d’honneur surmontée d’une double-coupole emboîtée, ornée de sculptures allégoriques attribuées à Simon Guillain et Michel Anguier, qui sera l’une des nouveautés apportées par l’édifice, tout comme la charpente à comble brisé, qui fera école durant les XVIIe et XVIIIe siècles.
Lorsque que l'on a visité le château précédent, moi qui met mon nez dans les endroits ou il ne faut pas. J'ai découvert un mur cassé.
Mais si l'on regarde la photo suivante, on voit que l'aile François 1er a été démolie afin de construite l'aile de Gaston d'Orléans ! Quel malotru ce Gaston !!
L’aile abrite une salle d’histoire du château et des salles destinées à des expositions temporaires et à des congrès. Elle a aussi abrité entre 1903 et 1914 le muséum d’Histoire naturelle de Blois avant qu’il ne soit déplacé dans l’ancien palais de l’Évêché où il sera inauguré en 1922. De retour au château après les bombardements de la deuxième guerre mondiale, il restera dans les combles de l’aile Gaston d’Orléans jusqu’en 1984, date à laquelle les collections restaurées sont transférées aux Jacobins où le musée rouvre ses portes.
Jardins de la terrasse du Foix
Au pied de l'aile Francois 1er se trouvaient les jardins.
Au nord est du château se trouve la jardin de Catherine de Médicis.
Voici donc les 4 châteaux de Blois, ils valent bien le détour, Je suis persuadée que je n'ai pas tout vu, il y avait énormément de monde, pas facile de photographier l'intérieur sans personne. J'ai découvert la "bétise humaine" dans toute sa splendeur, une fausse lady gaga qui voulait se faire photographier assise sur le lit de Catherine !!!! Mais quelle monstruosité !!!! Je sais je suis carrément sectaire lorsqu'il s'agit de notre histoire de France.
Dans la salle des Etats, il était permis de se prendre pour la reine ou le roi et de se faire photographier assise sur le trône. Les rois d'antan avaient de grandes jambes car, assise nos jambes ne portaient pas sur le sol.
Nous avons quitté Blois avec regrets, et nous sommes partis direction le Château de Chambord prévu pour le lendemain.
Finalement je pense que nous allons retourner en Allemagne..... Je ne veux pas vous lasser trop, les châteaux c'est bien beau, mais, ...... Allons donc voir ailleurs ce qui s'est passé a Berlin. Là c'est notre histoire contemporaine .
a Bientôt !
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Par Mouneluna77 le 30 Octobre 2023 à 14:25
Nous voici maintenant dans les appartements royaux. Les lits ne sont pas très longs en ce temps la on dormait assis, car on avait peur de mourir si l'on se couchait complètement.
Chambre de la Reine Catherine de Médicis
Selon la tradition, c’est dans cette pièce que la reine Catherine de Médicis meurt en 1589. Les murs sont décorés du monogramme de la reine, deux C entrelacés avec le H de Henri II. Cette pièce est l'occasion d'évoquer la journée de la reine. Au lever, elle se rend à la messe puis reçoit des visiteurs. Le dîner achevé, la reine reçoit des ambassadeurs ou des hôtes de marque.
La cheminée avec le monogramme H pour Henri II, époux de Catherine de Médicis
Les décors de cette pièce font référence à Henri III. Souvent caricaturé, celui-ci est soucieux du prestige de la monarchie. Il réglemente donc les usages de la Cour en limitant son accès au roi, ce qui le sacralise (et servira de modèle pour « l’étiquette » de Louis XIV à Versailles). La taille impressionnante du lit présenté dans cette salle ainsi que son décor rappellent la fonction d'apparat de la chambre. Plus qu'un espace de repos, le roi pouvait aussi y recevoir, ou y discuter avec ses proches conseillers.
Henri III s’entoure d’un groupe de favoris, « les mignons », qui constitue un véritable parti, dirigé contre les grandes familles, ce qui le rend impopulaire. La tradition dit que c’est dans cette pièce que le Duc de Guise fut assassiné sur son ordre.
Sur cette peinture les portraits des 3 Guise. Le cardinal François de Lorraine, Henri de Lorraine, duc de Guise, dit le Balafré et Louis cardinal de Guise. Tous les 3 furent assassinés en 1588
Réplique du Cabinet Gauthiot d'Ancier 1581
Henri III et le duc de Guise - Pierre Charles Comte
François 1er recevant des plénipotentiaires italiens - Isidore Patrois
La salle du conseil, où se réunissaient le roi et ses conseillers, passe pour avoir été, avec la chambre du roi, le théâtre du drame de Blois : l'assassinat du duc de Guise. Point d'orgue des guerres de Religion qui ravagent la France dans la deuxième moitié du XVIe siècle, cet épisode douloureux est relaté à travers les toiles du XIXe siècle.
En 1843, Félix Duban fait du chantier du château de Blois un modèle pour la remise en état des autres monuments du Val de Loire. Si les restaurations extérieures sont fidèles, les décors intérieurs sont presque totalement créés par Duban qui réinterprète ceux de la Renaissance. L'architecte utilise la photographie, qui vient d’être inventée, afin d’atteindre la vraisemblance historique.
L'oratoire de Catherine de Médicis. Les vitraux datent du XIXe siècle.
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Bientôt, je vous parlerai de l'Aile Gaston d'Orléans dont on ne peut visiter l'intérieur
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Par Mouneluna77 le 21 Octobre 2023 à 14:21
Si cet ensemble de châteaux est superbe les intérieurs sont à visiter absolument et on doit prendre son temps. Le premier étage
La salle du Roi, était la pièce la plus publique des appartement royaux
Les cheminées sont magnifique on voit ici les emblèmes royaux de Francois 1er et Claude de France.
Les portes qui mène d'une salle a l'autre sont richement décorées
A droite un trône sommé par un dais fleurdelysé
une autre cheminée dans la Salle du roi
passage de la salle du roi à la salle des Valois
cheminée de la salle des gardes
Salle des gardes
La galerie de la Reine
Le carrelage de la galerie de la Reine, créé par Félix Duban en terre cuite vernissée sur un modèle du XVe siècle, a été restauré à la fin du XXe siècle. Il se présente sous la forme d’un réseau de formes géométriques bleues, blanches et jaunes.
La galerie conserve également plusieurs tableaux, dont une huile sur cuivre qui serait un portrait présumé de la princesse de Conti, vers 1610, et une huile sur toile de C. Martin, Marie de Médicis et le dauphin, 1603. En outre, la galerie abrite un ensemble de monnaies anciennes à l’effigie de Louis XII, François Ier, Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV.
On peut y voir une exposition d’instruments anciens parmi lesquels : Un clavecin italien de Giovanni Antonio Baffo datant de 1572, remanié vers 1880 par Leopoldo Franciolini, une mandoline en faïence de 1875 réalisée par Josaphat Tortat, un violon en faïence de 1867, œuvre d’Ulysse Besnard.
le plafond y est richement décoré,
La chambre des secrets ou le Studiolo. Il est aménagé par François 1er en 1520. L'idée d'une petite pièce vouée à la réflexion intellectuelle, lieu de solitude et de tranquillité, trouve son origine chez les auteurs latins comme Cicéron et Pline le Jeune. Elle ne disparait pas complètement au Moyen Âge, métamorphosée en cabinet d'écriture des Pères de l'Église et des moines. Les rois de France ont leur cabinet comme ici.
Les 237 panneaux sculptés de candélabres à l’italienne datent des années 1520. Les placards n’étaient pas destinés à dissimuler des poisons comme certains auteurs romantiques le prétendent, mais servaient à exposer des œuvres d’art (verres à jambe, faïencerie) et des livres précieux.
Le plafond est orné de fleurs de lys et, en son centre, d’un ouvrage carré où figurent le H et les deux C entrelacés de Henri II et Catherine de Médicis.
Le studiolo n'a pas de fenêtres. Un escalier permet d’accéder au cabinet neuf, à l’étage supérieur.
le buste de Pierre de Ronsard. 1524-1585.
A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Sur ces mots, je vous dis a bientôt......
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Par Mouneluna77 le 17 Octobre 2023 à 11:09
Si vous me connaissez un peu, vous savez que de tout temps mon poète préféré est Jean de la Fontaine.
Cette nuit j'ai rêvé a une de ces fables, j'en avais que trois lignes dans la tête ..... mais pourquoi cette fable que j'avais apprise il y a au moins 7 décennies.
Et je l'ai trouvée.......la voici
Le chat, la belette, et le petit lapin.
Du palais d’un jeune Lapin
Dame Belette, un beau matin,
S’empara : c’est une rusée.
Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Elle porta chez lui ses pénates, un jour
Qu’il était allé faire à l’Aurore sa cour,
Parmi le thym et la rosée.
Après qu’il eut brouté, trotté, fait tous ses tours,
Jeannot Lapin retourne aux souterrains séjours.
La Belette avait mis le nez à la fenêtre.
« Ô Dieux hospitaliers ! que vois-je ici paraître ?
Dit l’animal chassé du paternel logis.
Holà ! madame la Belette,
Que l’on déloge sans trompette,
Ou je vais avertir tous les rats du pays. »
La dame au nez pointu répondit que la terre
Était au premier occupant.
C’était un beau sujet de guerre,
Qu’un logis où lui-même il n’entrait qu’en rampant !
« Et quand ce serait un royaume,
Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi
En a pour toujours fait l’octroi
À Jean, fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume,
Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi. »
Jean Lapin allégua la coutume et l’usage.
« Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis
Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils,
L’ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis.
Le premier occupant, est-ce une loi plus sage ?
– Or bien, sans crier davantage,
Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis. »
C’était un Chat vivant comme un dévot ermite,
Un Chat faisant la chattemite,
Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
Arbitre expert sur tous les cas.
Jean Lapin pour juge l’agrée.
Les voilà tous deux arrivés
Devant Sa Majesté fourrée.
Grippeminaud leur dit : « Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause. »
L’un et l’autre approcha, ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,
Grippeminaud, le bon apôtre,
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois
Les petits souverains se rapportant aux rois.
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Cela me fait penser à ce qui se passe au moyen orient !!! La Fontaine savait déjà
13 commentaires -
Par Mouneluna77 le 13 Octobre 2023 à 16:19
Cette semaine j'ai regardé a la télé le film de P. Chéreau d'après l'œuvre d'Alexandre Dumas. "La Reine Margot" Je pensais que cela pouvait se passer à Blois, mais non cela se passait au Louvre.
Donc nous voila dans le château de Francois 1er. Sa façade gothique est connue dans le monde entier.
Nous retrouvons Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, qui épouse en 1514 son cousin François d’Angoulême, arrière-petit-fils de Louis d’Orléans. Il monte sur le trône en 1515 et Claude de France, avec l’intention de quitter le château d’Amboise, meuble alors le château de Blois pour y installer la Cour. Cette même année, François Ier lance la construction d’une nouvelle aile, de style Renaissance, et y commence une des plus importantes collections de livres de l’époque. La direction des travaux est donnée à l’architecte italien Dominique de Cortone à qui l’on doit l’escalier monumental.
Mais après la mort de sa femme au château, en 1524, la construction s’arrête ; François Ier délaisse le château de Blois au profit du château de Fontainebleau. Néanmoins, Blois n’est pas délaissée pour autant puisque Claude de France y avait mis au monde sept enfants, Blois devenant ainsi une sorte de « pouponnière » royale où sont éduqués les enfants royaux jusqu’à Catherine de Médicis.
Côté cour, la façade est ornée de fenêtres à meneaux alternés de pilastres aux chapiteaux italianisants, qui croisent les moulures entre les étages. La corniche au sommet de cette façade présente, superposés, une série de motifs de la première Renaissance. Elle court le long de la façade et contourne l’escalier monumental. La haute toiture et la présence de gargouilles le long de la façade montre néanmoins un héritage du style gothique qui n’a pas encore été complètement abandonné par les architectes.
L’élément central de cette aile est l’escalier monumental, de type vis hors-œuvre, octogonal, dont trois côtés sont encastrés dans le bâtiment lui-même. L’escalier, « fouillé comme un ivoire de Chine » selon Balzac, couvert de fines sculptures Renaissance, d’ornements italianisants (statues, balustres, candélabres) et d’emblèmes royaux (salamandres, couronnes, « F » pour François Ier, « C » pour Claude de France), s’ouvre entre les contreforts par de larges baies sur la cour du château.
Dans l’aile François Ier, de style Renaissance, l’architecture et l’ornementation sont marquées par l’influence italienne. Même si seulement douze ans séparent la construction de l’aile François Ier de celle de l’aile Louis XII, l’inspiration italienne a non seulement influencé les motifs décoratifs, mais aussi l’agencement et la forme complète de l’édifice.
Sa voûte dallée, de forme hélicoïdale, soutenue par des contreforts rectangulaires extérieurs, en font un symbole récurrent de l’architecture française à la Renaissance et annoncent les innovations de l’époque sur l’architecture des escaliers, qui deviennent, plus qu’un élément fonctionnel, un ajout esthétique majeur.
Au Rez de chaussée, se trouvent 3 salles d'interprétation qui présentent une introduction historique avant d'accéder aux appartements royaux.
On peut y admirer les sculptures originales des différentes ailes du château et renferme le Musée lapidaire, ainsi que des moulages et des études réalisés au XIXe siècle lors des travaux de restauration
Nous sommes ici sous l'escalier monumental qui est orné de Salamandre comme il se doit pour François 1er. Dès lors, le roi et sa cour peuvent se montrer et être vus, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Le gothique flamboyant se développe dans les moulurations, les trilobes, les pinacles des lucarnes et les culots sculptés encadrant les baies mais sont mêlés à certains éléments, comme des candélabres sur les piliers, l’emploi de l’arc surbaissé, les piliers triangulaires décorés d’arabesques ou des coquilles sous la corniche de l’escalier, qui sont toutefois déjà de style Renaissance.
la salamandre totem de Francois 1er (*)
le totem de Claude de France, le cygne blessé.
Dans mon prochain article, nous verrons les appartements royaux meublés et décorés comme au temps de Catherine de Médicis et ses 4 enfants les plus connus. Marguerite, Charles, François et Henri .
(*) vous aurez compris que sur les photos des totems des petits points gris sont prés des écritures, ce ne sont pas des salissures mais des explications en braille.
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Par Mouneluna77 le 3 Octobre 2023 à 14:13
Nous voici à Blois, j'y étais déjà venu a la fin des année 90. Mais en ce temps là, je ne m'intéressais pas beaucoup à l'Histoire.
Nous étions passé la veille, voir un quelconque parking pas trop loin du château, sans succès.... Mais dés notre entrée dans la ville par le vieux pont sur la Loire. Nous avons trouvé un parking pour le Ccar prés de la promenade Mendés France.
Le château est sur un promontoire qu'il nous faut escalader par les "grands degrés" une centaine de marches, afin de se trouver place du Château.
Heureusement il y avait la rampe....
Classé monument historique depuis 1845, le château royal de Blois présente un magnifique panorama de l'art et de l'histoire des châteaux de la Loire. Ses quatre ailes, entourant la cour, forment un exemple unique de l'évolution de l'architecture française du 13e au 17e siècles. L'édifice évoque, par sa diversité de styles, le destin de 7 rois et de 10 reines de France.
Nous voyons ici deux châteaux, à gauche celui construit par Louis XII et à droite la partie la plus ancienne, ce qui reste de la Forteresse Médiévale du XIIIe siècle. Il n'en reste presque rien si ce n'est la grandiose "Salle des Etats" dont vous verrez des photos à la fin de cet article.
Outre l'escalier de François 1er, qui se trouve dans la cours d 'honneur, Cette façade est très connue, elle représente Louis XII sur son cheval. Le 27 juin 1462, Louis d’Orléans, fils de Charles Ier d’Orléans, naît au château de Blois. Il devient roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII ; le château médiéval des comtes de Blois devient résidence royale et Louis en fait sa demeure principale, au détriment du château d’Amboise
Au début des années 1500 (entre 1498 et 1503), Louis XII entreprend, avec Anne de Bretagne (son épouse depuis 1499), une reconstruction du château dans ce qu’on nommera par la suite le style Louis XII en alliant le style gothique flamboyant à des éléments appartenant déjà au style Renaissance.
L’édifice sans fortifications fut réalisé sous la direction des architectes Colin Biart et Jacques Sourdeau (qui travaillera aussi à la construction de l’aile François Ier), et la création d’un jardin Renaissance aujourd’hui disparu. Il édifie également la chapelle Saint-Calais. Le chroniqueur Jehan d’Authon le dira « tout de neuf et tant somptueux que bien sembloit œuvre de roy »
Privilégié par Louis XII comme résidence d’hiver, le château de Blois devient le théâtre de plusieurs rencontres diplomatiques : mariage de César Borgia en 1499, réception de Philippe le Beau en 1501, noces de Guillaume IX, marquis de Montferrat et d’Anne d’Alençon, fille du duc René d’Alençon, en 1508 , fiançailles de Marguerite d’Angoulême avec le duc Charles IV d’Alençon en 1509, séjours de Nicolas Machiavel en 1501 et 1510.
Côté place, la longue façade en briques abrite la statue équestre du roi. L’édifice reste fidèle à l’architecture française, mais les décors de candélabres et les galeries montrent déjà l'influence artistique italienne. Aujourd'hui, l'aile Louis XII abrite le musée des beaux-arts.
Anne de Bretagne meurt au château le 9 janvier 1514. Ses funérailles sont célébrées à la collégiale Saint-Sauveur de Blois, près du château.
Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, épouse en 1514 son cousin François d’Angoulême, arrière-petit-fils de Louis d’Orléans. Il monte sur le trône en 1515 et, avec l’intention de quitter le château d’Amboise, meuble alors le château de Blois pour y installer la Cour. Cette même année, François Ier lance la construction d’une nouvelle aile, de style Renaissance, et y commence une des plus importantes collections de livres de l’époque.
Nous voici dans la Salle des Etats qui date du XIIIe siècle
Construite par le comte Thibaut VI en 1214 (la datation exacte a pu être établie grâce au procédé de dendrochronologie, effectué sur la charpente), la salle des États est la plus ancienne salle civile gothique de France, et un élément architectural marquant du gothique du XIIIe siècle. Salle de justice sous les comtes de Blois, elle abrite les États généraux en 1576 et 1588.
la cheminée ainsi que l’escalier néo-gothique sont également de Félix Duban (seule la petite fenêtre en ogive du pignon ouest est d’origine, les grandes fenêtres à meneau, elles, sont du XVe siècle). Les vitraux aux emblèmes de Louis XII et Anne de Bretagne sont l’œuvre du peintre-verrier Paul-Charles Nicod, tandis que le parement en terre cuite polychrome est dû au céramiste Jules Loebnitz.
Cette grande salle médiévale, appelée aujourd'hui salle des États Généraux, est l'une des plus grandes et anciennes salles gothiques civiles conservées en France. Aujourd'hui, dans cette salle, 2 écrans géants en accès libre, vous présentent l'évolution de l'architecture du château à travers les siècles grâce à des maquettes
Elle est restaurée en 2006 et 2007, notamment afin de préserver d’importantes traces de polychromie et de conserver la charpente en chêne. Elle est située à l’extrémité nord de l’aile François Ier. Le décor peint est l’œuvre de Félix Duban qui l’a restauré de 1861 à 1866, mais s’inspire de la polychromie en usage au XIIIe siècle. C’est à lui que l’on doit les quelque 6 720 fleurs de lys peintes au lambris.
Lambrissée, mesurant près de trente mètres sur dix-huit, elle est composée de deux nefs, séparées par une file de six colonnes aux chapiteaux à crochets supportant les deux voûtes en berceau juxtaposées à la charpente en chêne.
Comme je vous l'ai écrit plus haut, l'aile Louis XII est devenu le Musée des beaux arts de Blois. Nous ne nous y sommes pas intéressé, car seule "l'Histoire du château" nous importait. Voici deux splendides cheminées reconnaissables par le fait d'y trouver Le "L" pour Louis et le "A" pour Anne de Bretagne.
Egalement par le Porc Epic emblème de Louis XII.
Les Emblèmes de Louis XII et Anne de Bretagne.
Encore beaucoup à dire sur ces châteaux, L'aile renaissance est foisonnante, tant par l'architecture que par les heures historiques vécues.
a Bientôt...
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Par Mouneluna77 le 27 Septembre 2023 à 13:38
Non loin de Saint Benoit, voici la Basilique Notre dame de Clèry. C'est un édifice religieux français situé à Cléry-Saint-André dans le département du Loiret (région Centre-Val-de-Loire). Aujourd'hui église paroissiale de la communauté catholique de Cléry, elle est à la fois collégiale, chapelle royale et basilique mariale en raison de la dévotion à Notre-Dame qui s'y est développée.
L'édifice a été popularisé par la comptine "Le Carillon de Vendôme". Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840 et situé dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
L'origine de l'église proviendrait de la découverte d'une statue de la Sainte-Vierge sur le site, à laquelle sont attribuées des vertus miraculeuses à l'origine d'un pèlerinage. Afin d'accueillir les pèlerins, Philippe IV le Bel décide d'y faire bâtir une collégiale vers 1300.
L'église est détruite en 1428 durant la Guerre de Cent Ans par les troupes anglaises, seul le clocher carré subsiste côté nord. Durant une bataille contre les Anglais, à Dieppe, Louis XI, alors dauphin de France, fait le vœu de rebâtir une église à Cléry s'il triomphe ; le projet sera mis en œuvre en 1443 par Charles VII et Jean de Dunois qui fondèrent la nouvelle église
Nous entrons par la porte nord. La reconstruction du nouvel édifice par Louis XI, à la suite de sa victoire de Dieppe en 1443, s'étala de 1449 à 1485 et est réalisée sous la direction de Pierre Chauvin et Pierre Le Page. À cette occasion, le roi fait don de la Sainte Épine et d'une relique de saint André.
On peut suivre le devenir de Notre-Dame de Cléry au travers des lettres patentes émises par Louis XI au cours de son règne (1461-1483) : depuis Tours, en octobre 1461 : « Lettres patentes qui confirment les exemptions, les droits, les obligations etc. des habitants de la ville de Clairy » ; depuis Tours, en décembre 1461 : « Affranchissement de plusieurs impôts en faveur de la ville de Cléry » ; le 21 décembre 1467, depuis Le Mans, l'église collégiale devient également chapelle royale.
Finalement, le roi octroie la baronnie de Cléry à l'église collégiale Notre-Dame de Cléry, par ses lettres patentes. Le parlement de Paris les enregistre le 7 juillet 1480.
Le 7 septembre 1483, Louis XI, et Charlotte de Savoie, son épouse, sont inhumés dans la basilique. Un tombeau (à l'origine mausolée en bronze et statue du roi en cuivre doré émaillé représenté en chasseur priant) est alors réalisé par l'orfèvre Conrad de Cologne et le canonnier Laurent Wrine, moulé d'après une sculpture de Colin d'Amiens. Il est ainsi le seul roi de la maison des Valois à ne pas être enterré à Saint-Denis, comme le veut la tradition.
Le 2 avril 1562, durant les guerres de Religion, le tombeau du roi et la statue de la Vierge sont détruits par les protestants à la suite de la prise de la ville d’Orléans par les armées du prince de Condé. Le plomb des cercueils est découpé en lanières pour être fondu.
Le monument est démonté en 1868 puis replacé en 1896 sur un monument dessiné par Alexandre Lenoir et adapté par le sculpteur Libersac, monument qui figure aujourd'hui dans la nef de l'église.
Cette lithographie a été installée pour le 600ème anniversaire de la naissance de Louis XI.
En 1622, Louis XIII fait construire une nouvelle sépulture en marbre plus modeste qui sera à son tour détruite à la Révolution française (seuls la statue moderne du roi et les quatre anges seront préservés par Alexandre Lenoir à Paris dans son Musée des monuments français), ainsi qu'une nouvelle statue de la Vierge en marbre blanc signée Michel Bourdin d’Orléans, peintre et architecte à Paris.
Le monument est démonté en 1868 puis replacé en 1896 sur un monument dessiné par Alexandre Lenoir et adapté par le sculpteur Libersac, monument qui figure aujourd'hui dans la nef de l'église.
Au XVIe siècle, deux chapelles sont ajoutées : vers 1515, Gilles de Pontbriant, doyen du chapitre de Cléry et son frère, François de Pontbriant, architecte œuvrant alors sur le chantier voisin du château de Chambord font édifier la chapelle Saint-Jacques sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle ; une chapelle hexagonale signée Jean des Roches.
Riche décoration gothique rappelle la vocation jacquaire de Cléry.
Au XIXe siècle, l'édifice est restauré par, entre autres, l'architecte français Eugène Viollet-le-Duc.
Voute semée de cordelières, de cordons et de besaces
En 1483, la chapelle Saint-Jean est construite par l'architecte Simon Duval pour Jean de Dunois et sa famille qui y sont inhumés.
Concernant les restes de Louis XI, seuls la base d'un crâne scié et une mâchoire, attribués à Charlotte de Savoie, une voûte crânienne sciée, une mâchoire et un fragment de la partie nasale attribués à Louis XI, demeurent à Cléry, dans le caveau de la crypte de la basilique dont l'emplacement est retrouvé en 1889 par l’abbé Saget, alors curé de Cléry, le reste des ossements ayant disparu en 1792 après le passage des révolutionnaires.
le caveau de la crypte ou se trouve les ossements du Roi et de la Reine.
Louis XI est né à Bourges en 1423, au plus sombre de la guerre de Cent Ans. L'image que nous en avons, d'après ce que nous en avons appris à l'école, n'est pas des plus romanesque. Mais il y aurai beaucoup a dire sur sa façon de gouverner la France qui fait de lui un des pères de la centralisation française.
Devenu roi en 1461, il réinstalle la paix, reprend les territoires à ses rivaux et modernise le royaume. Son attachement à la Vierge et au village de Cléry-Saint-André s’affirme tout au long de son règne. Il se fait même construire une maison pour être au plus près du monument, embellit la collégiale (qui n’est pas encore une basilique) et choisit d’y être inhumé.
Nous quittons Cléry Saint André pour le château de Blois qui a été durant des décennies la capitale politique de la France. Il s'y est passé une foultitude de détails historiques .
A bientot....
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Par Mouneluna77 le 21 Septembre 2023 à 14:01
L’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, plus exactement abbaye de Fleury, est une abbaye bénédictine qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Benoît-sur-Loire dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Le premier monastère fondé au haut Moyen Âge en 651 est l'un des premiers en Gaule à vivre selon la règle de saint Benoît et les reliques de saint Benoît y sont transférées. Au début du XIe siècle, l'abbaye est un des centres culturels de l'Occident et rayonne alors grâce à son importante bibliothèque et son scriptorium. Après un incendie en 1026, l'église actuelle est reconstruite et sa tour-porche occupe une place importante au début de la période dominée par l'art roman, par la haute qualité des sculptures des chapiteaux.
L’évêque du Mans, du vivant de saint Benoît, envoie des religieux de son diocèse au mont Cassin pour se renseigner sur la règle de saint Benoît. Le jour de l’Épiphanie 542, saint Maur quitte le mont Cassin et Benoît de Nursie. Il passe la période de Pâques près d’Auxerre dans un lieu appelé Font-Rouge près d’un solitaire appelé Romain qui avait donné l’habit monastique à Benoît de Nursie. Il arrive avec ses moines à Orléans où il tente, sans succès, d’introduire la règle bénédictine à l’abbaye de Saint-Pierre-aux-Bœufs, qui prit plus tard le nom de Saint-Aignan
Mommolin, le deuxième abbé de Fleury, ayant une vision mystique de saint Benoît, demande à un de ses moines, Aigulfe, d’aller en Italie et de rapporter à l’abbaye de Fleury le corps de saint Benoît qui se trouve alors dans le monastère abandonné du mont Cassin. Aigulfe se rend à Rome avec des moines du Mans qui souhaitent rapporter les reliques de sainte Scholastique enterrée à côté de saint Benoît. Il y recueille les corps de saint Benoît et de sainte Scholastique.
Malgré l'opposition du pape, le retour d’Aigulfe et ses compagnons avec les reliques de saint Benoît et sainte Scholastique à l’abbaye de Fleury se fait en juin 655. Le corps de sainte Scholastique est alors donné aux moines venus du Mans. Le corps de saint Benoît est d'abord déposé dans l'église Saint-Pierre puis, finalement, enterré dans l’église consacrée à la Vierge Marie en décembre 655.
Personnellement j'ai beaucoup aimé cette tour porche et ses magnifiques chapiteaux
La tour-porche illustre un processus de simplification par rapport au massif occidental carolingien qui exclut les deux tours latérales au profit de l’espace central. Plusieurs exemples sont parvenus jusqu’à nous pour la période qui nous intéresse ici, dominés par le cas exceptionnel de la tour-porche de l’abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire, édifiée sous l’abbatiat de Gauzlin (1004-1030), un proche de Robert le Pieux
En voici quelques détails
L‘abbaye prend alors le nom de Saint-Benoît de Fleury ou de Saint-Benoît-Fleury. La date de cette translation varie suivant les auteurs : 653 pour Mabillon, 655 pour dom Chazal, 660 pour les Bénédictins du XVIIe siècle. La date de 660 pourrait être plus logique si on considère que le pape à l'époque de ce transfert est Vitalien.
La nef
En 1130, l'abbaye connaît une des plus belles journées de son histoire quand Bernard de Clairvaux vient bénir l'alliance de l'Église romaine et de la Monarchie capétienne entre le pape Innocent II et le roi Louis VI le Gros.
Le choeur
Au début du XIIIe siècle l'abbaye a environ 170 religieux. Une soixantaine de moines vivent au monastère, 70 dans les grands prieurés conventuels de La Réole, Perrecy-les-Forges et Saint-Benoît-du-Sault et 40 dans les petits prieurés.
Notre Dame de Fleury
Le poète Max Jacob séjourna a Saint Benoit de 1921 à 1928, puis de 1936 jusqu'à son arrestation en 1944. Il vouait une tendresse particulière à cette vierge à l'enfant (Albâtre XVe siècle). Il venait ici prier et lui dédia ce poème.
Mignonne vierge a Saint Benoit
M'attend dans ce coin de l'Eglise
et l'enfant dieu qui met un doigt
Au bec de l'oiseau qu'il desserre
Le Chœur dont le pavement date d'entre 1531 et 1535. L'abbé commendataire, le cardinal Antoine Duprat, pour s'attirer l'affection de ses moines, fait venir d'Italie des pierres de marbre, jaspe, porphyre et serpentine pour daller le sanctuaire. Les dates de pose sont controversées, la création des paliers en pente douce à 3 % sont du XVIe siècle ou en deux étapes 1642 et 1660.
Le corps du roi des Francs Philippe Ier, dont l'amitié a été si profitable aux moines, est inhumé en 1108 au centre du chœur dans un caveau dont les restes bien conservés sont reconnus en 1830. Le gisant porte six lions et est décoré de l'effigie du défunt en haut-relief. Il est retaillé en 1830 pour faire disparaître les mutilations. Quatre lions sont entièrement neufs mais les deux autres sont les seuls morceaux d'origine.
En 1413, une commande de cent stalles est faite à des menuisiers et sculpteurs sur bois orléanais. Cette série a subi bien des pertes, remaniements et déplacements. Elle correspond au type commun des stalles du Moyen Âge. La physionomie humaine est traitée avec une finesse d'observation des visages locaux mais il ne reste que peu de têtes. Certaines sculptures évoquent l'envie, la gourmandise, la paresse, la médisance, la colère mais d'autres sujets qui s’intercalent sont de pure fantaisie. Les ornements sont d'une belle exécution mais restent sobres
En 1996, la restauration du portail nord a permis de découvrir au revers du linteau, cette sculpture restée inachevé, sans doute en raison d'un changement de projet. La représentation de la vierge a l'enfant encadrée d'apôtres est caractéristique de la première sculpture gothique (milieu du XIIe siècle). Lors de la réalisation du portail actuel vers 1170, le linteau fut retourné pour être sculptée sur l'autre face.
Nous ressortons afin de trouver cette porte nord richement décorées
Ce portail est d'un grand intérêt et comporte notamment un tympan richement orné : Le Christ en majesté trône au milieu des quatre évangélistes, saint Jean et saint Matthieu le regardant, saint Marc et saint Luc détournant leur regard vers leur symbole respectif car, selon la tradition, ces deux derniers n'ont pas connu directement le Christ. Les voussures sont ornés avec les autres apôtres et des anges portant des objets liturgiques.
Une frise décore le linteau. Elle raconte la translation des reliques de saint Benoît à travers trois événements : la récupération des ossements au mont Cassin, le miracle de la résurrection des enfants qui permit de séparer les restes de saint Benoît de ceux de sa sœur sainte Scolastique et enfin l'accueil enthousiaste réservé aux reliques à leur arrivée à Saint-Benoît. À l'occasion d'une restauration en 1996, a été découvert au revers du linteau une sculpture inachevée (une vierge entourée des apôtres) qui montre que le programme iconographique a été modifié et la pierre retournée.
Cet ensemble sculpté, autrefois peint gardait des traces de peinture rouge et verte. Il semble avoir souffert du passage des Huguenots et un certain nombre de têtes semblent avoir été refaites au XVIIe siècle.
Voila ! j'ai été un peu longue, mais cette abbaye vaut le détour et nécessite quelques explications. D'ailleurs on y fabrique toujours des curés.
J'ai été de suite fort intéressée par cette Tour-Porche dont je voyais un spécimen pour la première fois.
Si je suis mon programme, bientôt, je vous parlerai de l'église ou git la dépouille de Louis XI.
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Par Mouneluna77 le 17 Septembre 2023 à 16:26
Sully-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire. La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. La ville constitue la porte d'entrée « est » de la zone classée.
Le château a été bâti sur la rive gauche de la Loire, à proximité du pont, à l’angle du chemin de la Salle verte, de l’avenue de Béthune et de la promenade des douves. L’eau qui l'entoure est issue de la Sange.
Le château mentionné dès 1102 contrôlait un pont sur la Loire qui a disparu dès le XIVe siècle. Il n’a appartenu au cours des siècles qu’à trois familles : les premiers seigneurs de Sully et leurs descendants de la famille de La Trémoille, puis la famille de Béthune. En 1218, Philippe Auguste fit bâtir une tour maîtresse (donjon). En 1396, Gui VI de La Trémoille et Marie de Sully lancent la construction du château actuel, Raymond du Temple (architecte du roi et du duc d’Orléans) en dresse les plans.
En 1602 Maximilien de Béthune entre en possession du château en achetant à Claude de La Trémoille la baronnie de Sully-sur-Loire qui est érigée en sa faveur en duché-pairie en 1606, faisant du futur grand Sully le premier duc du nom. Entre 1602 et 1607, ce dernier transforme le château à son usage, édifiant également un parc.
Maximilien de Béthune, duc de Sully, né à Rosny-sur-Seine le 13 décembre 1559 et mort à Villebon le 22 décembre 1641, maréchal de France (1634) est un militaire protestant et un compagnon d'armes du roi Henri IV dont il devint l'un des principaux conseillers.
Le jeune Louis XIV se réfugie au château, en mars 1652, lors de la Fronde des princes. En 1715, le château accueille Voltaire exilé par le Régent.
Le château est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu’en 1962, année à laquelle le conseil général du Loiret l’acquiert et le restaure.
Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d’août 1944 durant la Seconde Guerre mondiale.
Quelques photos de reflets dans les douves pour les fans de reflets
Nous étions arrivés le dimanche soir, nous avons passé la nuit au bord de la Loire
A 10 heures le lundi matin nous étions à la porte du château afin de visiter l'intérieur ....... pas de chance, fermé le lundi ! ............... ca commençait bien.
Comme c'était surtout le château lui même qui nous intéressait par son architecture, nous sommes partis afin de continuer notre voyage le long de la Loire.
j'ai beaucoup aimé ce château la tête a l'envers.
Petite balade dans le village ou nous trouvons une maison renaissance, appelée "Le Café Henri IV" construite en 1565, café reconnu, qui accueillait les gens de passage venu vendre leur grain. C'est l'un des seuls bâtiments qui fut a peu prés épargné par les destructions de la seconde guerre mondiale.
A suivre .....
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Par Mouneluna77 le 14 Septembre 2023 à 12:17
Après ou avoir parlé de son château, voici quelques photos de L'Eglise et de la ville vue de l'esplanade du château.
Trois ponts enjambent la Loire à Gien. Le vieux pont médiéval, reconstruit en 1734 et réparé en 1945, est un pont en maçonnerie qui supporte la route départementale
L’ancienne église du château fut d'abord placée sous le vocable de Saint-Étienne puis sous celui de Saint-Pierre après la suppression de la paroisse de Gien-le-Vieux. Des origines, il ne reste que la tour-clocher.
L’église a été reconstruite à plusieurs reprises, dont en 1832 par François Pagot. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la nef et le chœur furent détruits en 1940. Afin de le sauvegarder, le clocher du XVe siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 25 septembre 1940
La reconstruction est dirigée entre 1950 et 1954 Paul Gélis, architecte en chef des Monuments historiques. La nef fut reconstruite en brique rose avec des dessins de briques noires.
Des piliers ronds, élancés, bagués de chapiteaux en terre cuite, séparent la nef des bas-côtés. L’éclairage blond diffusé par les verrières s’harmonisent avec la couleur de la brique dont la disposition a permis de tirer de sobres mais élégants effets décoratifs. L'église porte depuis 1954 le vocable de Sainte-Jeanne-d'Arc.
Souvent citée comme une des principales productions de l’architecture religieuse française de l’après-guerre, la partie reconstruite de l'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 7 septembre 2001
Les vitraux du choeur sont moderne mais je les trouve intéressants
La reconstruction de l'Eglise avec les briques de couleurs est une réussite. Voici l'envers du choeur.
les vitraux de la nef sont trés beaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pont de Gien est bombardé le 15 juin 1940 par la Luftwaffe, afin de couper la retraite de l'armée française. Ce bombardement entraîne un gigantesque incendie qui ravage les vieux quartiers au pied du château.
En 1941, Gien est en grande partie en ruines : 422 immeubles ont été totalement détruits et 921 partiellement. Le centre-ville a brûlé pendant 3 jours et 3 nuits. Les églises Saint-Pierre et Saint-Louis sont détruites, mais le château est épargné par un orage providentiel. Les Giennois pensent à la lourde tâche de relever la ville. L'architecte urbaniste André Laborie est mandaté par le régime de Vichy pour dresser les plans de la Reconstruction selon un style régionaliste.
La réelle reconstruction ne démarre qu'après la guerre, en juin 1946. Elle s'effectue d'après le plan Laborie, dans le style des rares immeubles restants. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé à juste titre « Joyau de la Reconstruction française ».
Photo panoramique
Les Trente Glorieuses voient la ville s'agrandir sur le plateau : les quartiers des Montoires, de Montbricon et la zone industrielle sont construits. Un nouvel hôtel de ville est construit loin du centre-ville.
Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés.
N'oublions pas les Faïenceries de Gien, connues dans le monde entier.
A suivre.......
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Par Mouneluna77 le 13 Septembre 2023 à 10:02
Gien est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire, en bord de Loire.
Le Château de Gien est considéré comme appartenant à la première Renaissance Française grâce à son architecture mêlant briques rouges et noires et pierre de taille. Dominant la ville de Gien et la Loire, le château actuel a été construit à partir de 1482, sur l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale, à la demande d’Anne de Beaujeu.
En 1307, Philippe le Bel, donne Gien en apanage à son demi-frère Louis, comte d'Évreux. En 1385, ses héritiers cèdent leurs droits au duc Jean de Berry, qui les revend en 1388 à Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Jean sans Peur, son fils les hérite en 1404, et célèbre au château les noces de sa fille Catherine en 1410.
En 1427, son compagnon Dunois, délivre la ville des mains bourguignonnes. Après la délivrance d’Orléans en 1429, Jeanne d’Arc convainc à Gien le dauphin Charles de se rendre à Reims pour se faire sacrer roi. En 1430, le connétable de Richemont, tombé en disgrâce, se voit dépouillé de son comté de Gien par Charles VII, au profit de Dunois.
En 1481, Louis XI donne en apanage le Comté de Gien à sa fille aînée Anne de Beaujeu. Elle fait de Gien l'une de ses résidences principales. De 1483 à 1491, elle est régente du Royaume, son frère le futur Charles VIII étant mineur. Sous son autorité, la ville s'embellit : le château est reconstruit dans le style renaissance entre 1494 et 1500, le pont est en partie reconstruit, l'enceinte fortifiée est restaurée et agrandie, l'église collégiale Saint-Étienne est reconstruite
En 1522, Anne de Beaujeu meurt, le comté passe à sa fille unique : Suzanne, épouse du connétable Charles de Bourbon. En 1523, le roi François Ier, qui s'apprête à partir en guerre contre l'Empereur Charles Quint, signe dans le château l'acte qui confie la Régence du Royaume à sa mère Louise de Savoie. Cette dernière déteste Charles de Bourbon et lui confisque le comté de Gien après son acte de traîtrise de Pavie, où il combat son propre roi en 1525 et le fait prisonnier.
Gien possède une importante communauté protestante et un temple dès 1559. Gien devient rapidement une place forte protestante, comme ses voisines Châtillon-Coligny, Châtillon-sur-Loire et Orléans. Durant cette période, les églises sont pillées et le clergé chassé. La ligue reprend le contrôle de la ville vers 1587, qui en représailles perd son siège présidial et son bailliage à l'avantage de Bléneau.
En 1652, pendant la Fronde, Anne d'Autriche, régente du Royaume, Mazarin et le petit Louis XIV trouvent refuge au château alors que les armées royales du maréchal d'Hocquincourt sont vaincues par Condé à Bléneau. Turenne parvient à stopper l'armée de Condé à Poilly-lez-Gien. Le Roi et son entourage peuvent alors se retirer sur Sens puis Paris.
Le samedi 15 et le dimanche 16 juin 1940, l’aviation allemande bombarde la ville de Gien détruisant une grande partie de celle-ci. Le château est l’un des rares monuments encore debout.
À la fin de la guerre d'Espagne, entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'avancée des troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts, dont un à Gien. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais.
En 1823, le vicomte de Riccé, préfet du Loiret, rachète le château de Gien à la famille Feydeau de Brou pour le compte du département du Loiret. Le monument est ensuite réaménagé pour accueillir la sous-préfecture (aile Est), un tribunal (Etage) et une prison (Rez-de-chaussée et caves). La sous-préfecture et la prison resteront en place jusqu’en 1926 tandis que le tribunal ne déménagera qu’en 1962.
Actuellement ce château est devenu un musée de la Chasse.
A Suivre .....
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Par Mouneluna77 le 11 Septembre 2023 à 10:37
Le pont-canal de Briare est un pont-canal portant le canal latéral à la Loire au-dessus de la Loire. L'ouvrage est situé sur le territoire des communes de Briare et de Saint-Firmin-sur-Loire situées dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire.
Les bateaux descendant le canal latéral à la Loire devaient traverser cette dernière pour rejoindre le canal de Briare. Ce passage s'effectuait par le chenal endigué de Mantelot long d'un kilomètre en travers du fleuve, entre les écluses de Mantelot (rive gauche) et des Combles (rive droite), sur les communes de Châtillon-sur-Loire et Ousson-sur-Loire,
Le canal Latéral continuait ensuite son trajet jusqu'à cette ville dans laquelle il rejoignait le canal de Briare juste à l'amont de l'écluse de Baraban. Cette traversée était soumise aux aléas du débit du fleuve et était assez dangereuse, motivant la construction du pont-canal. Entièrement métallique, la voie d'eau est bordée de deux trottoirs et d'une rangée de lampadaires. Son abord est marqué de chaque côté de deux colonnes rostrales ornementées, l'ensemble évoquant le pont Alexandre-III à Paris.
Lors de la construction du canal latéral à la Loire de 1827 à 1838, un pont-canal avait déjà été envisagé sur la commune de Châtillon pour franchir la Loire, sur le modèle de celui du Guétin par lequel le canal latéral à la Loire franchit l'Allier.
Mais un tel ouvrage en maçonnerie à cet endroit aurait constitué un véritable barrage en cas de crue importante : avec des arches en plein cintre, plus l'eau monte, et moins elle passe. Il fallut attendre que la technologie du métal, et en particulier celle de l'acier doux, soit suffisamment avancée pour permettre d'envisager un pont-canal métallique qui seul pouvait laisser une très large ouverture pour la Loire en crue.
À défaut d'être le premier, le pont-canal de Briare fut longtemps, avec ses 662 mètres, le plus long pont-canal métallique du monde. Il n'a été détrôné qu'en 2003 par le pont-canal de Magdebourg, sur l'Elbe, qui mesure 918 mètres.
La maçonnerie (piles et culées) fut confiée à Gustave Eiffel entre 1890 et 1896 et la cuvette métallique à l’entreprise Daydé & Pillé de Creil. Inauguré en catimini, les Briarois l'accusant de tous les maux, le 16 septembre 1896 par le bateau « Aristide » d'Ernest Guingamp, il a permis le développement du transport Loire-Seine avec la mise au gabarit Freycinet du réseau fluvial. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 mai 19763.
En plus de la Loire, l'ouvrage franchit aussi le « vieux » canal latéral à la Loire de 1838 juste avant d'entrer dans Briare.
Un coin bucolique qui m'a beaucoup plu.
Ce fut notre première visite le long de la Loire. A suivre......
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Par Mouneluna77 le 2 Septembre 2023 à 14:28
Citée pour la première fois en 1212 dans la charte de fondation du couvent des chanoines des Augustins, l'église Saint-Thomas ne reçut sa forme actuelle d'église à trois nefs qu'à la fin du XVe siècle.
C'était l'église de Jean-Sébastien Bach, où il était Kantor (en français cantor, maître de chapelle). Il devait diriger la ''Thomasschule (l'école, ou maîtrise Saint-Thomas) et y composa la plus grande partie de son œuvre religieuse.
Deux monuments à sa mémoire ont été érigés près de Saint-Thomas. il écrit plus de 200 cantates, dont 126 nous sont parvenues. Son tombeau se trouve dans le chœur de l'église. Chaque année depuis 1908, est organisé le Bachfest Leipzig (Festival Bach de Leipzig) avec un thème différent autour de Bach.
La plus grande partie de l'édifice est en style gothique tardif, de la fin du XVe siècle.
Depuis 1993 on y trouve le retable gothique de l'église Saint-Paul, détruite par le régime communiste en 1968.
L'intérieur et le portail principal (à l'ouest) sont en style néo-gothique du XIXe siècle.
Leipzig est la ville natale de Richard Wagner, de Bill et Tom Kaulitz, et aussi de Till Lindemann, le chanteur du groupe de metal industriel allemand Rammstein.
Les restes de JS Bach reposent depuis la Seconde Guerre mondiale dans le chœur de l'église
C'est à la Pentecôte tous les ans depuis 1992, que se tient à Leipzig le plus grand festival dark, gothique et industriel au monde, le Wave-Gotik-Treffen, qui attire à chaque fois environ 27 000 festivaliers venus de toute l'Europe. Le festival comprend de multiples concerts et animations, disséminées partout dans la ville, et des marchés médiévaux.
Tout comme les autres éléments de l'église Saint-Thomas, les œuvres d'art présentes à l'intérieur du bâtiment ont été ajoutées, modifiées, rénovées au fil des siècles. L'intérieur de l'église Saint-Thomas. On distingue la voûte d'arêtes, représentative de l'art gothique, ainsi que le crucifix, vestige de l'époque de Bach
À l'origine l'église Saint-Thomas ne disposait que de vitraux à motifs simples. Ce n'est qu'en 1889 que les vitraux du chœur et de la face sud sont installés. Sur les fenêtres du côté sud, restaurées après la première Guerre mondiale, on peut voir — d'est en ouest — le vitrail commémorant les morts de la Grande Guerre ainsi que des vitraux représentant Gustave II Adolphe de Suède, Jean-Sébastien Bach, Martin Luther entouré du Prince-Électeur Frédéric III le Sage et de Philippe Melanchthon, l'empereur Guillaume Ier L'unique vitrail à avoir été détruit pendant la guerre est remplacé en mai 2000 par le « vitrail de Saint-Thomas » (Thomasfenster).
Saint Thomas pris par l'arrière
Nous voici prés de l'Eglise Saint Nicholas. Cet édifice n'était pas prévu dans le parcours du guide Canadien (????) Heureusement et a plus d'un titre, J'avais mon guide perso et la moitié des occupants du car ont pu en profiter.
L'église Saint-Nicolas est l'église la plus grande de Leipzig. Elle a été en 1989 le théâtre des manifestations du lundi, avant la chute du mur de Berlin. Elle a été aussi une des églises dont Jean-Sébastien Bach a été le cantor, entre 1723 et 1750, date de sa mort. A ce titre, elle a été le théâtre de la création de nombreuses cantates et des passions de ce compositeur.
L'église est construite en 1165 et dédiée à saint Nicolas, patron des marchands. Elle se trouve en plein milieu de la ville à l'intersection de deux routes marchandes majeures de l'époque. Cette église romane est agrandie au xvie siècle dans un style gothique tardif et l'intérieur est entièrement réaménagé en 1794 par l'architecte Dauthe en style néoclassique. Certains de ses vitraux sont l'œuvre de Carl de Bouché.
L'église Saint-Nicolas est devenue protestante en 1539, mais l'Église catholique romaine peut l'utiliser pour certaines cérémonies.
A l'origine c'est un bâtiment de style Roman, au début du XVIe elle a été élargie pour se transformer en style gothique tardif. Mais ce qui a été le plus fascinant, c'est l'intérieur. Il a été créé entre 1784 et 1797 d'après un modèle Français et conçu par Johann Carl Friedrich Dauthe (né le 26 septembre 1746 – mort le 13 juillet 1816) Il était un architecte et graveur allemand spécialisé dans le style Néo-classique.
Les citoyens de la ville de Leipzig voulaient ainsi exprimer au monde entier le sentiment de leur propre valeur et de leur haut niveau culturel. les colonnes en forme de palmiers sont spécialement impressionnantes. On remarque le riche décor du plafond des galeries et des bancs.
J'ai été enthousiasmée de découvrir ce style rococo rose, blanc et vert
L’église Saint-Nicolas fut le théâtre de la révolution pacifique de l'automne 1989 qui précipita la chute du régime est-allemand. Tous les lundis, après la traditionnelle prière pour la paix, elle était le point de départ de manifestations qui gagnèrent rapidement en ampleur, débordant les autorités.
Il est un peu plus de 18h ce 9 octobre 1989. Beaucoup sortent de la messe de l'église Saint-Nicolas de Leipzig. Des milliers de personnes sont réunies pour crier leur colère contre le régime communiste de RDA. Ca fait plusieurs semaines déjà que chaque lundi des manifestations sont organisées mais ce jour-là, près de 70.000 personnes sont rassemblées, un record. "Ce jour-là, l'ambiance était tendue. Les gens savaient que c'était le jour de la décision.
Aux cris de "Wir sind das Volk", "Nous sommes le peuple", les manifestants demandent le droit de voyager et appellent à plus de démocratie. Et si la police avait fait usage de la violence les semaines précédentes, ce n'est pas le cas ce soir-là. "Comme il n'y avait pas de tir ce soir-là, c'était clair pour nous : il y aurait désormais un processus d'ouverture, une discussion
Le lendemain les images passent même sur les télés à l'Ouest. Fort de leur succès, les manifestants redescendent dans les rues le lundi suivant, plus nombreux encore. Les manifestations s'étendent bientôt dans toute l'Allemagne de l'est. Le chef du SED, le parti communiste au pouvoir, Erich Honecker, se retire le 18 octobre. Trois semaines après le mur de Berlin tombe et le régime de RDA s'effondre.
Un monument reprenant la forme d'une colonne de l'église rappelle ces moments historiques.
Un fragment du mur de Berlin a été ajouter à l'église Saint Nicholas, mais je ne l'ai pas trouvé.
Plus tard, nous prenons notre car direction Berlin......
PS : Cette église est la seule ou j'ai trouvé un dépliant écrit en Français, il raconte toute l'histoire de l'église et des prières pour la paix qui y étaient pratiquées chaque lundi au début des années 80. Malgré la présence des membres du parti communiste et de la STASI.
Coté santé : mon visage est encore jaune, et pas trés cicatrisé, mais depuis ce matin je n'ai plus de migraines. Nous partons demain matin, nous espérons suivre la Loire .... jusqu'a Nantes. Nous devons être rentrés pour le 18 septembre .
A bientot.
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Par Mouneluna77 le 27 Août 2023 à 20:31
Seconde ville visitée de notre voyage en Allemagne, Liepzig est une ville-arrondissement d'Allemagne centrale, au nord-ouest du Land de Saxe. Avec plus de 615 000 habitants (les Lipsiens), elle est la ville la plus peuplée d'Allemagne de l'Est après Berlin, et la dixième ville du pays. C'est aussi le ville J S Bach et de de Mendelssohn, deux fameux musiciens allemands.
Voici tout d'abord le bâtiment le plus laid qu'il m'ai été de voir " le Monument de la Bataille des Nations".
Après l'échec catastrophique de la campagne de Russie de 1812, elle oppose une Grande Armée en partie reconstituée aux forces de la Russie, mais aussi de la Prusse, de l'Autriche et de la Suède qui ont rejoint la Sixième Coalition contre Napoléon.
Ce monument colossal fut utilisé à des fins idéologiques tour à tour par les nazis (lieu d'une grande victoire du peuple allemand, les nazis y ont organisé des démonstrations visuelles) et par le régime du SED (idéal du rapprochement avec la Russie, de l'amitié germano-soviétique). En 2013, pour son centenaire, le monument aura perdu la noirceur de sa façade : une vaste opération de nettoyage au laser a commencé en juillet 2005.
Nous avions un jeune guide qui avait appris le Français à Montréal. On ne comprenait pas le quart de ses explications. Il nous a balader dans Leipzig et nous a surtout parlé de littérature, Clara et Robert Schumann, Goethe etc..... il marchait vite nous avons été distancé de nombreuses fois le matin. J'avais la chance d'avoir mon guide perso, RD était déjà venu.
L'université aujourd'hui et demain : le site central de l'université est, depuis 2005, l'objet d'importants travaux. En 2009 une nouvelle Mensa (restaurant universitaire), les bâtiments abritant les amphis ont été entièrement repensés, et les nouveaux bâtiments donnant sur l'Augustusplatz offriront aux passants une étonnante façade. Un nouveau bâtiment reprendra aussi les dimensions de l'ancienne église Saint-Paul, l'église de l'université dynamitée en 1968 sur décision de Walter Ulbricht.
Le nouvel hôtel de ville (1905), du début du XXe siècle sur le site de l'ancienne forteresse le Pleissenburg. Sa tour, avec 114 mètres, est la plus haute tour d'hôtel de ville d'Allemagne. Il devait symboliser, en 1905, la puissance de la quatrième ville d'Allemagne.
la place du Marché
Les maisons bourgeoises baroques : au coin des rues Brühl et Katharinenstrasse se situe la Romanushaus, autrefois maison bourgeoise, aujourd'hui abritant appartements et commerces, elle fut construite entre 1701 et 1703 par Johann Gregor Fuchs pour Franz Conrad Romanus (1671-1756), maire de Leipzig depuis 1701. Pour faire construire cette somptueuse maison baroque, il utilisa des fonds publics. Le scandale éclata, et Romanus fut condamné à 45 ans de prison.
La bibliothèque universitaire est antérieure à l'université elle-même puisqu'elle fut fondée en 1274. Elle a retrouvé son site exceptionnel de l'Albertina, et possède plus de 6 millions d'ouvrages, une collection de 173 000 pièces et médailles, de nombreux portraits et cartes, ainsi que quelques trésors comme une des 4 parties du Codex Sinaiticus et une Bible imprimée par Gutenberg
L'ancien hôtel de ville, l'Altes Rathaus sur la place du marché, de style Renaissance allemande, érigé en 1556-1557 dans un temps record (9 mois) par Hieronymus Lotter, architecte et maire de la ville. L'asymétrie qu'il présente (de par sa tour) en fait pour l'époque un bâtiment avant-gardiste. Il est bâti tout en longueur et orné d'une belle façade Renaissance.
La Vieille Bourse (1678-1687) sur la place Naschmarkt, dans un style baroque, abritait les réunions des marchands de Leipzig. Reconstruite après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, elle accueille aujourd'hui lectures, concerts, expositions.
Nous avons pris les passages du centre ville cornaqués par notre guide , beaucoup trop de monde, et boutiques de grands créateurs
Beaux immeubles style haussmannien doré
Les anciens sites d'extraction de lignite à ciel ouvert qui caractérisaient le paysage du sud de Leipzig il y a encore quelques années ont été transformées par le Land de Saxe pour former le Neuseenland (« Pays des nouveaux lacs »). Les gigantesques fosses ainsi creusées ont été remplies d'eau. Ont été créés des équipements sportifs, de détente, des ports de plaisance et terrains de camping. Les 18 nouveaux lacs représentent une superficie de 70 km2. Le plus grand (436 ha), le plus proche de Leipzig et le plus fréquenté est le lac de Cospuden. Notons que quatre de ces lacs sont destinés à protéger la ville d'une éventuelle inondation.
Dans l'Empire allemand nouvellement fondé, Leipzig accueillit la plus haute instance juridique, le Reichsgericht, dans un palais érigé à la fin du XIXe siècle au sud-ouest du centre-ville. C'est dans cet édifice qu'eut lieu le procès de l'incendie du Reichstag. Aujourd'hui, il est le siège du Tribunal fédéral administratif, une des cinq hautes cours de justice de l'État fédéral.
Prochainement, je vous parlerai de J.S Bach et de Mendelson et surtout de L’église Saint-Nicolas qui fut le théâtre de la révolution pacifique de l'automne 1989 qui précipita la chute du régime est-allemand. C'est une merveille.
A bientôt.
PS : Je souffre encore beaucoup les drogues me font du bien. je vais a l'hôpital demain matin.
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