• Dimanche passé, je suis allée m'impregner du village de beauregard Barret.
    je ferais bientot un article avec des photos.
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    Le lundi suivant, après avoir pris contact avec le service comptable de GAGELOC, je me lançais dans les papiers administratifs, JP s'occupait de tout cela, les courriers étaient classés, répertoriés, rangés, donc facile à retrouver.
    Il faisait toujours aussi beau, et je me réjouissais de partir à Beauregard. Je commençais à faire mes valises, je ne savais pas le temps que je resterais la bas, aussi je prévoyais des habits pour le chaud et pour le froid.
    Beauregard, petit village de la Drôme situé en dessous du Vercors, au pied de la montagne de Musan,à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Romans sur Isère. Mes grands parents maternel y avaient une ferme. J'y ai passé toutes mes vacances lorsque j'étais enfant, et lorsque ma grand mère est décédée, nous avons racheté la ferme nous l'avons restaurée elle est devenue notre maison de campagne.
    Je repensais aux moments que nous avions passé la bas, tous ensemble, au temps où nous formions une vraie famille, où nous étions inséparables. Avant de reprendre mon travail j'y allais tout l'été avec les enfants, JP nous rejoignait les week end et au mois d’Août la petite maison blanche se réveillait dans les cris d'enfants, la musique que je mettais à tue tête, les voisins n'étant pas trop proches de nous. Les ballades jusqu'au « La Combe » ou sur le plateau du vercors
    Nous y passions des Noël époustouflants, lorsque les enfants étaient jeunes et des étés lumineux. Cet endroit ne cessait de nous étonner, durant les différentes saisons, l'automne était des plus colorés, les falaises prenaient des tons mordorés sous le soleil couchant, nous y avons vécu de merveilleux moments. J'avais besoin de m'apaiser, et quel meilleur endroit que cette maison pour y parvenir. Elle avait été suffisamment modernisée pour y vivre été comme hiver. Le jardin y était grand et je pourrais même y cultiver quelques légumes l'été et y planter des rosiers, encore des rosiers.
    Ces dernières années le village avait beaucoup grandi de nombreuses constructions avaient vu le jour, de pimpantes villas poussaient coté nord-est du village.
    Dans chacun des villages de Meymans et Beauregard, on retrouve une église et une école. Proche du Vercors, la commune compte plusieurs itinéraires de randonnées, tous balisés. Actuellement ses habitants sont au nombre de 700,
    Un peu d'histoire : En 1792, date de création des communes en France, celle-ci regroupait trois paroisses : Beauregard, Jaillans, Meymans. Elle prit le nom de Beauregard.
    En 1807, la commune de Crispalot (34 habitants) a disparu et une partie de son territoire (Les Matras, Pêcherot entre autres) a été intégrée à notre commune. L’Eglise se trouvant sur la rive droite du ruisseau de la Béaure en faisait partie, par contre la commanderie des moines s’est retrouvée sur Chatuzange-le-Goubet. Elle est rapidement tombée en ruine, les habitants du secteur prenant les pierres pour construire leur maison
    En 1923, notre commune a changé de nom. Elle s’est appelée « Beauregard-Baret », les deux villages de Meymans et Jaillans s’appuyant sur les flans des coteaux de Baret
    En 1950, après plusieurs tentatives, Jaillans s’est séparé de cette commune.
    La nature géologique des Monts du Matin, leur exposition et leur situation de carrefour climatique constituent les conditions idéales à la présence d'une flore abondante et d'une grande diversité: Lys martagon, jonquilles, gentiane blanche, grande astrance, l'aconit vénéneux, nivéole de printemps et les orchidées. Parmi toutes ces espèces, la plus remarquable est l'ophrys drômois ou "Miroir de Vénus", unique en France.
    (*)Durant les vacances de Noël et de Pâques nous montions à Méaudre ou à Lans en Vercors afin de faire du ski ? Je n'étais pas trop fan , mais les enfants et JP adoraient cela.
    Me retrouver seule dans cette grande maison ne me faisait pas peur. On pourrait penser que j'allais m'y ennuyer . Entre la lecture, la télévision, Internet, mon APN, le jardin, ma broderie, comment le pourrais je,
    Je ferai installer le téléphone avec une connexion pour le net et je trouverai bien une bibliothèque afin d'emprunter des livres, Romans sur Isère n'est qu'a une quinzaine de kilomètres. Je pourrai peut être prendre des animaux, pas des poules, ni des chèvres mais un chat ou un chien, peut être même les deux, JP n'avait jamais voulu d'animaux à la maison, les enfants et moi l'avons souvent regretté. Oui, oui, je prendrai des animaux, lorsque je serai bien installée.
    JP n'avait pas que des défauts, il était très travailleur,il avait bossé fort pour arriver à son poste de responsable du service du personnel de GAGELOC, je me moquais un peu de lui lorsqu'il s'était fait faire des cartes de visite ou l'on pouvait lire « Directeur du personnel », on aurait pu croire qu'il était « DRH ». JP était très fier de son poste, il en usait et parfois même il en abusait.
    A la maison, il était assez directif, on discutait de nos projets, il m'écoutait, mais sa décision l'emportait toujours. Si je désirais innover il me disait non, et quelques mois plus tard, il prenait mon idée à son compte, cela m'amusait beaucoup.
    Dire qu'il avait la grosse tête était peut être un peu exagéré, mais il avait l'habitude que tous disent amen devant lui, sauf ses enfants lorsqu'ils sont devenus adultes, Quant à moi, je disais oui, et faisais comme je voulais,(*) il n'était pas très chaud que je reprenne mon travail, mais j'y tenais afin d'avoir une liberté pécuniaire. Nous avons vécu une période assez houleuse, mais il s'y est habitué, être une mère au foyer peut être très agréable, mais mon besoin d’indépendance était le plus fort, Je ne pense pas que les enfants aient mal vécu cela, je ne travaillais pas les mercredi afin de les emmener à leurs diverses activités.
    Nous nous sommes mariés en février 1968, j'avais à peine 20 ans, et Antoine est né fin novembre de la même année. En ce temps là on arrivait encore vierge au mariage, Maman me disait, si tu couches avec un garçon avant de te marier, il te dira « si tu l'as fait avec moi, tu aurais bien pu le faire avec n'importe qui » Et puis la peur d'être enceinte avant de se marier me paralysait. Comme cela me semble loin et désuet, la pilule n'existait pas encore, quant aux préservatifs, comment oser en acheter . Je vous parle d'un temps........
    Nous nous sommes follement aimés, puis l'habitude à user notre amour, JP ne pensait qu'a monter, monter dans la hiérarchie de sa Société. Il me laissait m'occuper des enfants, Il pourvoyait au financement de notre vie, mais s'impliquait de moins en moins dans l'éducation des enfants. Il a beaucoup culpabilisé lorsqu' il a appris l'homosexualité de son fils, mais il ne put que me dire que c'était tout de même de ma faute, Je pense que ce fut le premier gros problème que notre couple eut à vivre et la faille ne fit que grandir depuis cette date.
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    a suivre....
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  • Que reste t il de mes amours dans mon jardin...... et bien encore beaucoup de choses. Regardez !!

     

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    Photos prises aujourd'hui aux environs de 13 heures 30.

    encore beaucoup d'humidité dans l'air

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  • Décidément, je suis trés gatée en ce moment, Aprés les beaux accessoires de Pamina, mon petit frère m'a tiré le portrait au pinceau.

     

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    Le village derrière est Largentière en Ardéche, le chapeau est de sa composition

     

    Je trouve cela assez ressemblant, il ne m'a pas fait trop de rides.

     

    Comment trouvez vous sa peinture ?

    moi j'adore !!!

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  • Et j'en ai reçu trois.

     

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    un sac a main

     

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    un beret assorti

     

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    au foulard.

     

    Tout cela m'a été envoyé par " Pamina"

     

    allez voir son blog "les Tutos de Pamina" elle a des doigts de fées.

     

    Mille mercis Marie Dominique, tu m'as bien gatée.

     

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  • mes roses continuent à fleurir, je leur dois bien d'être toujours les vedettes.

     

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    qu'elles soient encore belles

     

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    ou touchées par la pluie et le brouillard

     

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    pour moi elles sont toujours aussi belles malgré la saison qui les malmène

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    Le village de Chassagny émerge de la brume

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  • Voici un nouveau chapitre de la vie de Marie

    Bonne lecture

     

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    Le week end passe, assez maussade, malgré le grand soleil, je ne suis sortie que pour faire quelques courses alimentaires au centre commercial proche, je n'ai nullement envie de rencontrer des personnes connues. Je tourne en rond dans notre grande maison vide. Pourquoi dois je me cacher, je n'ai pas à avoir honte, mais c'est plus fort que moi, je n'ai envie de voir personne.
    Je n'ose pas aller dans la chambre de JP, elle est restée telle que je l'avais laissé ce lundi matin, après avoir fait son lit, rangé ses habits sur des cintres, etc......
    Il me faudra du temps pour porter ses affaires à Emaûs, peut être pourrais je demander à Antoine de le faire à sa prochaine visite.
    Nous partagions le bureau, cela m'est plus facile d'y retourner, je vais sur Internet afin d'avoir des détails sur la réversion de retraite des veuves. Ma retraite n'est pas mirobolante, Je me suis arrêtée de travailler lors de la naissance des jumelles, en 1972, j'ai repris le travail en 1980, j'ai tout d'abord travaillé pour des agences d'Intérim, puis j'ai pu être embauchée à la GAGELOC en 1984, mais dans une autre agence que celle de JP.
    En ce temps là il n'était pas encore chef de service du personnel, et en aucune façon je n'ai été pistonnée. Je n'ai eu cet emploi que grâce à mes talents de secrétaire bureautique. J'étais passionnée par les nouveaux logiciels. Au début, je travaillais sur MS DOS et la souris n’existait pas. Lorsque j'y pense, cela me fait sourire. Quelle évolution depuis 30 ans, je suis une pionnière.
    En ce qui concerne le notaire, JP et moi, nous nous étions fait une donation au dernier vivant. Je verrais plus tard ce qu'il y a lieu de faire. J'ai 6 mois pour faire la déclaration de succession.
    J'étais dans mes recherches lorsque le téléphone se mis à sonner. C'était Julia qui voulait savoir comment je me portais, Je lui fit part de mes recherches et lui demandais si elle pensait venir me voir à Beauregard vers le 15 août. Bien entendu me répondit elle, elle viendrait avec Olivier. J'étais ravie, il y a toujours eu beaucoup de connivence entre Julia et moi, Lucia était, elle, plus prés de son père.
    Je me sentais mieux, avoir un coup de fil de mes enfants me faisait toujours un effet positif, mon cœur se gonflait d'amour, je flottais sur un petit nuage. Et mon grand bonheur était lorsque l'on se retrouvait tous à Beauregard .
    Les jumelles ont été relativement facile a élever, du fait de cette naissance gémellaire, j'ai arrêté de travailler à leur naissance, Antoine avait 4 ans et il n'était pas ravi de l'arrivée de ces deux bébés qui lui volaient la vedette. Il était le chéri de son père qui faisait les rêves les plus fous quant à son avenir.
    Puis Julia et Lucia, sont arrivées, deux brunettes piquantes qui se ressemblaient comme deux sœurs et pas comme des jumelles monozygotes. Deux adorables fillettes qui attiraient toutes les attentions de la famille.
    Cette année là Antoine entrait à la maternelle, il s'est senti quelque peu délaissé, mis de côté, d'autant plus que j'étais fort occupée avec les couches et les biberons et que son père ne tarissait pas d'éloge sur ses filles. Antoine a certainement souffert de cette situation. Bien plus tard, nous nous sommes demandés si nous n'étions pas passés à coté d'une chose importante à ce moment là.
    Les filles ne se ressemblaient guère, elles étaient brunes aux yeux noisettes toutes les deux, mais la ressemblance s’arrêtait là. Julia était petite et ronde quant à Lucia elle était grande et mince. Déjà à la naissance elles avaient 7cm de différence et cela ne s'est pas atténué en grandissant, bien au contraire. Lucia était la sportive, la matheuse et la musicienne, Julia était la rêveuse, la danseuse et la littéraire
    Lucia, notre belle sportive contre toute attente, avait commencé des études musicales à l'école de musique de Vienne, puis son bac en poche elle est entré au conservatoire de musique de Lyon. A force de travail elle est devenue une virtuose du violon, elle voyage beaucoup avec des orchestres philharmoniques ou des quintettes à cordes. Son père en était très fier, Il avait dans son bureau à la GAGELOC de nombreux portraits de Lucia en train de jouer de son violon. Elle vit la plupart du temps dans la capitale et ne nous a jamais présenté un quelconque fiancé. Son leitmotiv « Mieux vaut être seule que mal accompagnée ». Je commence à me dire qu'elle n'a peut être pas tort.
    Quant à Julia, les livres étaient sa passion, dés qu'elle a su lire elle a dévoré tout ce qui lui passait dans les mains, elle a fait un peu de danse classique, mais la littérature passait avant tout . Après son bac littéraire elle s'inscrit à la fac afin de préparer un DUT information communication, option métiers du livre et du patrimoine, puis suivi une formation supérieure à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) à Villeurbanne. Enfin elle passa un concours pour entrer dans la fonction publique et décrocha un poste à Annecy dans l'une des nombreuses bibliothèques de cette ville. C'est à cette occasion qu'elle rencontra Olivier. Il se marièrent en 2000. Ce fut une belle fête, dans un restaurant au bord du Lac, JP était très fier d'emmener sa fille devant Monsieur le Maire. Olivier est charmant, peu causant il ne cherche jamais à se mettre en valeur, il est fou de sport de montagne, qu'il pratique chaque fois que son métier de vétérinaire lui en laisse le loisir. J'ai beaucoup de tendresse pour ce garçon, Il adore son épouse qui le lui rend bien, et c'est toujours un bonheur de les voir toujours aussi amoureux.
    Antoine, lui était moins bohème, rien ne lui plaisait plus que de construire, Sa jeunesse fut sans histoire, l'année du bac fut difficile, il le rata et dû redoubler, je dois dire que c'est cette année que me vint des doutes quant à sa sexualité, Lorsque nous partions en week-end à Beauregard, Antoine venait avec son copain de toujours, Mathieu, qu'il connaissait depuis l'école primaire. Mais cette année là, je trouvais leur attitude changée, une certaine gène avait l'air de s'installer entre eux. Antoine regardait son copain avec des yeux de merlan frit, pour ne pas dire avec des yeux de crapaud mort d'amour, et Mathieu ne venait plus que rarement à la maison, Antoine avait des notes épouvantables, son père avait beau tempêter tous azimuts, rien n'y faisait. J’essayais de discuter avec lui, mais je n'obtenais que de vagues réponses, il en avait marre, il était mal dans sa peau, il se trouvait moche et boutonneux.
    Un jour je lui demandais pourquoi Mathieu ne venait plus chez nous, il rougit et baissa la tête. Je comprenais d'un coup ce que je refusais de voir. Antoine avait une attirance pour les garçons. Je pris mon fils dans mes bras, je ne savais comment lui dire que j'avais compris son trouble. J'ai pu seulement lui dire, je sais !, je sais ! Je t'aime, tu es mon fils adoré, et rien ni personne ne pourra changer cela.

    Il était amoureux de son ami Mathieu et celui ci, l'avait repoussé, horrifié et l'avait sommé de ne plus lui adresser la parole.

    Il avait perdu son ami et son amour et il en souffrait énormément. Nous avons beaucoup parlé cette année là, il m'était difficile de comprendre pourquoi nous en étions arrivé là, et je n'arrivais pas à en parler à son père. JP n'était pas particulièrement homophobe, mais comme tout les hommes il préférait que cela ne se passe pas dans sa famille, il était macho, pour lui il était inconcevable d'aimer une personne du même sexe et il espérait que son fils lui fasse des petits enfants et continue la lignée des Moulin. On se préparait des lendemains de larmes.
    Nous étions en 1985 Antoine avait 17 ans et nous commencions à entendre parler du Sida, mais d'une façon lointaine, on nous parlait surtout de drogués, mais assez peu d'homosexuel. J'en parlais à mon médecin qui me donna les coordonnées d'association d'aide aux parents. J'avais l'air fin au téléphone en expliquant mon problème, ou plutôt le problème d'Antoine,
    Qu'importe que j'ai du mal à accepter que mon fils soit pédé, l'important était qu'il l'accepte, lui. Je voyais cela comme une maladie incurable mais qui ne tue pas. Je devais déjà faire en sorte qu'il redouble sa terminale dans un autre lycée, ce serait la tâche la plus facile, JP ne comprit pas pourquoi ce changement mais je restais ferme.
    J'avais commencé à culpabiliser et pourtant jamais mon garçon n'avait été dans mes jupes , Qu'avions nous fait, qu'avions nous raté, je compris plus tard que ce n'était pas un dégoût des filles, mais une attirance pour les garçons. Que notre éducation, n'était pas en cause. C'était comme ça ! Il fallait faire avec.
    Quant au bac, Antoine se repris, l'année suivante et l'eut avec mention,
    Il restait à informer JP qu'il n'aurait pas de petit fils qui perpétrait le nom des Moulins.

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    A suivre.
     cette histoire n' est absolumant pas autobiographique
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  • Dans 6 semaines, nous seront à la veille de Noel, comme le temps passe......

    et un dilemme m'est apparu quant aux festivités !!!!

     

    http://lamorlaye-cm2-13.l.a.pic.centerblog.net/o/6e643c85.jpg

    Nous sommes comme plus de 40 % en France, une famille patchwork, j'adore ce mot. et nous nous réunissons chaque année pour fêter Noel , non le 25 décembre, mais le dimanche  se trouvant entre Noel et le jour de l'an. Mes enfants ayant des  amours qui ont eux même des parents, je ne sais pas si vous me suivez bien....


    Donc j'accepte naturellement qu'ils fêtent Noel  avec leur belle famille.

     

    Hors cette année le 25 décembre est un dimanche ....

     

    http://www.destination-provence.fr/web/IMG/jpg/13-desserts-2.jpg

     

    Que faire ?????

     

    Nous feteront en l'an 2012 nos 70 et 69 ans,  et le prochain dimanche 25 décembre sera en 2016... et nous aurons 74 et 73 ans.......

     

    Dois je taper du poing sur la table ! et dire cette année on fêtera Noel le dimanche 25 décembre, j'ait dit !!!

     

    Non ce n'est pas mon style, alors je dis "qui m'aime me suive......."

     

    au fait je n'ai pas encore fait ma liste au père Noël.

     

     

    http://jssnews.com/wp-content/uploads/2009/12/pere-noel-arrive.jpg

     

    Je voudrais....................................................................................................que l'on trouve un médicament contre cette putain de maladie qui prend Robert dans ses griffes chaque jour un peu plus.


    On pourrait alors fêter Noel tous les jours.

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  • Dans une autre vie j'ai fait du théatre, et j'avais appris par coeur ce poème de Louis Aragon.

     

    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Tous deux adoraient la belle
    Prisonnière des soldats
    Lequel montait à l'échelle
    Et lequel guettait en bas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Qu'importe comment s'appelle
    Cette clarté sur leur pas
    Que l'un fut de la chapelle
    Et l'autre s'y dérobât
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Tous les deux étaient fidèles
    Des lèvres du coeur des bras
    Et tous les deux disaient qu'elle
    Vive et qui vivra verra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Quand les blés sont sous la grêle
    Fou qui fait le délicat
    Fou qui songe à ses querelles
    Au coeur du commun combat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Du haut de la citadelle
    La sentinelle tira
    Par deux fois et l'un chancelle
    L'autre tombe qui mourra
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Ils sont en prison Lequel
    A le plus triste grabat
    Lequel plus que l'autre gèle
    Lequel préfère les rats
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Un rebelle est un rebelle
    Nos sanglots font un seul glas
    Et quand vient l'aube cruelle
    Passent de vie à trépas
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Répétant le nom de celle
    Qu'aucun des deux ne trompa
    Et leur sang rouge ruisselle
    Même couleur même éclat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    Il coule, il coule, il se mêle
    À la terre qu'il aima
    Pour qu'à la saison nouvelle
    Mûrisse un raisin muscat
    Celui qui croyait au ciel
    Celui qui n'y croyait pas
    L'un court et l'autre a des ailes
    De Bretagne ou du Jura
    Et framboise ou mirabelle
    Le grillon rechantera
    Dites flûte ou violoncelle
    Le double amour qui brûla
    L'alouette et l'hirondelle
    La rose et le réséda.


     

    Je dédie ce poème à tout ceux et celles qui sont morts afin que nous gardions notre liberté. 

    Ne la bradons pas à des fins de démagogie. Européenne je suis mais française je demeure.

     

    http://s.tf1.fr/mmdia/i/86/7/le-11-novembre-2011-soit-le-11-11-11-ou-une-repetition-du-chiffre-10581867vglhz_1713.jpg?v=5

     

    Les adeptes des sciences occultes sont dans tous leurs états. Pour eux, cet alignement exceptionnel pourrait signaler la survenue d'événements hors du commun. Certains évoquent le début d'un renouveau humaniste, d'une nouvelle harmonie dans le monde voire même de l'ouverture d'une porte dans une nouvelle dimension ou encore "un bouleversement de la conscience". Des milliers d'adeptes prévoient de se retrouver ce jour-là pour des cérémonies ou des danses.

     

     

    Dansons donc, sur des volcans !!!!!

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  • Née en mars, on aurait pu croire que j'adorerais le printemps, non, non, c'est l'automne que je préfère. Je suis actuellement à l'automne de ma vie (je ne me souviens plus quel poête le chantait), j'en profite un peu, mais l'hiver n'est pas loin.

    Pourtant le mois d'octobre est toujours catastrophique pour moi. Hors, cette année, il fut merveilleux.

    Un nouvel amour, un merveilleux cinquième petit fils que je vois souvent, j'ai repris mes cours de peinture dans un nouveau groupe particulièrement sympatique.

    Il faut savoir se réjouir des bons moments.

     

    P1030404

     

    A propos de vert, j'ai enfin trouvé mon sac vert, sur le net sur eaby. Mes amis crient au secours en me voyant avec tout ce vert, sandales, sac, foulard.

     

    Je ne suis pas fan des "verts" ennemi héréditaire des lyonnais. D'ailleurs le rouge est ma couleur préférée, Mais j'aime tous les nuances de vert.

     

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    Elle a failli tomber cette feuille, mais elle s'est ratrapée aux branches d'un arbre.

     

    Lundi, j'ai vu dans le ciel gris.

     

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    Trois gros oiseaux qui descendaint vers le sud.

     

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    Gageons qu'ils soient allés aider nos amis du sud entourés par les eaux.

     

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  • Aprés quelques jours de pluie le soleil est revenu. Pas de dégats, on ne se plaint pas, mais le sud n'a pas été épargné. On peur arréter le feu, mais pas l'eau.

    Je pense à toutes les personnes qui ont du abandonner leur habitation. Courage à vous !

     

    L'automne est là aussi, j'ai fait quelques photos samedi dernier.

     

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    differents verts, du jaune mais peu de roux.

     

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    encore quelques fleurs bleues

     

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    les bords du Mornantet

     

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    on peut même piqueniquer, mais pas ce matin là

     

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    voici la rivière, on y pêche par endroit.

     

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    il y a des ecoles pour pêcher ???

     

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    le lierre lui, ne jaunit pas.

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  • Voici le troisième chapitre

     

    Michel, a été ma bouée de sauvetage, autant que je l'ai été pour lui. Une bouée de sauvetage, en a t on besoin lorsque l'on revient sur la terre ferme ? Peut être, oui, si on a peur de retomber à l'eau. Je craignais qu'il ne se fasse des idées sur mon nouvel état de femme libre, et qui voulait le rester. Je devais absolument l'appeler, il n'avait même pas pu me présenter ses condoléances, j'étais partie dans mon mémorable fou rire au cimetière .

    Comment dire à Michel sans le froisser que je désirais prendre du recul et partir à Beauregard.

    « Prendre du recul » c'est la phrase hypocrite par excellence, C'est ce que l'homme dit lorsqu'il veut quitter sa compagne pour aller dans les bras d'une autre, j'ai connu plusieurs exemples, c'est une façon de partir sans faire trop de peine à celui ou celle que l'on quitte. Je devenais hypocrite moi aussi, je ne désirais pas arrêter notre liaison du jour au lendemain, je voulais choisir ma vie future, réfléchir.

    Pourvu que Michel ne me demande pas de vivre avec lui. Il me faudra lui annoncer ma décision assez vite avant qu'il ne perde la face devant mon refus.

    Je me fais l'effet d'être une garce. J'ai toujours eu tendance à m'incliner devant les décisions de mon entourage, par faiblesse, par fatigue, pour éviter les problèmes, et où cela m'a t il mené …...à un énorme gâchis.

    Même mes enfants me considèrent comme une petite chose qui ne prend aucune décision, qui se laisse manœuvrer au gré du vent. Je leur en veux d'avoir cautionner la tromperie de leur père, mais pouvaient ils faire autrement, JP n'aurait pas accepté que l'un de ses enfants lui fasse une remarque.

    Leur père, ce héros, ce pauvre homme qui a été séduit par une femme plus jeune que la sienne, sa secrétaire a tout les torts, l'aurait elle violé ?
    La promiscuité est forte entre un patron et sa secrétaire, ils sont en tête a tête souvent 8 heures par jour, bien plus qu'avec l'épouse qui reste à la maison ou travaille.

    Je n'oublie pas que moi aussi j'ai été secrétaire, comme on dit maintenant, « Assistante de Direction » j'ai toujours refusé de me considérer comme tel, le nom est plus pompeux mais le travail est le même.
    J'ai eu dans ma carrière plusieurs chefs, les femmes sont souvent les moins tendres, elles ont terriblement peur qu'un homme prennent leur place, aussi sont elles un peu « peau de vache ».

    Le croiriez vous j'ai eu une fois un patron qui m'a supplié à genoux de lui accorder mes faveurs. J'en rigole encore, mais à cette période j'avais moins envie de rire. J'étais en intérim, j'ai demandé à l'agence de me trouver une autre mission.


    Quels sont mes torts, parce que je dois en avoir, tort de n'avoir pas parlé avec JP lorsque j'ai appris son infidélité, tort de n'avoir pas essayer de reconquérir mon mari, tort de ne pas piquer une crise de femme bafoué, j'ai préféré m'effacer, ne rien dire, j'ai préféré le confort d'une vie bourgeoise, faire taire le qu'en dira t on.

    Je plains la maîtresse de l'homme marié qui passe son week end seule. Bien souvent l'homme lui dit : « je ne peux pas divorcer, ma femme est malade ou bien, mes enfants sont trop jeunes, etc...... »Ni l'épouse, ni la maîtresse ne sont heureuses.



    Je me décide à prendre le téléphone pour appeler Michel et et lui demander de passer quant il pourra, avec empressement il me dit qu'il sera chez moi dans une heure.


    Je ne l'ai pas vu depuis le décès de JP, peut être avais je un peu honte pour accepter une rencontre. Des tas de mots me passent dans la tête. Je suis très mal à l'aise et pourtant il me faut le voir, lui expliquer que je ne sais plus ou j'en suis.


    La sonnerie du portail me fait sursauter, j'ouvre et m'approche de la porte afin de lui ouvrir. Il arrive, un gros bouquet de roses couleur saumon dans les bras, Il m'embrasse tendrement sur la joue.

    « Comment te sens tu ?»
    Je lui répond en grimaçant et le remercie pour les roses, je l’entraîne au salon ou nous nous asseyons face à face.

    Un silence gênant s'installe. J'ouvre la bouche ne sachant que dire, avec un signe de la main comme pour me faire taire, il prend la parole.

    « Je sais ce que tu ressens, ou plutôt je m'en doute, je ne te mettrais aucune pression, prends ton temps, nous avons vécu de merveilleux moments, mais maintenant la situation est différente. En ce qui concerne l'administratif je peux t'aider si tu le désires, je veux rester ton ami, ton confident et je comprendrais que tu ne me demandes que cela.»

    Je baisse les yeux, comme il me connaît bien, j’acquiesce et entre deux sanglots je lui raconte ce que fut la semaine précédente, La police qui vient me prévenir du décès de JP, ma visite à l'institut médico-légale, mon questionnement, où, quand, pourquoi, comment, le petit sourire en coin de l'inspecteur de police, l'envie de lui mettre un gnon, sur son sourire ; l'organisation des obsèques, le coup de téléphone aux enfants, et puis les funérailles,
    « Ah me dit il, je comprends pourquoi je ne t'ai pas vu lors des condoléances, as tu des projets imminents autres que les démarches administratives »

    « Oui, j'ai beaucoup d'idées, mais je n'arrive pas bien à les mettre en place, je veux quitter Vienne, et aller habiter à Beauregard ».

    Il me regarde comme si j'avais dit une grossièreté.
    «  Mais quelle idée !, tu es folle ! »
    il se reprend « excuses moi ! Mais d’où te vient cette idée ?»

    « Tout Vienne est au courant de la façon dont JP est mort, je n'ai pas l'intention de continuer à amuser les Viennois, et puis même si la maison est celle où les enfants ont grandi, j'ai trop de souvenirs ici, je dois me reconstruire et ce n'est pas ici que je pourrais le faire, je pensais vendre la maison, mais finalement je crois qu'il serait plus judicieux de la louer, enfin, je vais voir, j'hésite à prendre une quelconque décision, un moment je pense blanc puis noir. »

    «  ah !, je vais te faire rire, j'ai dis aux enfants que j'avais un amant, ils pensent que c'est un jeune qui en veut à mon argent »

    Après cette boutade, je redeviens sérieuse. Nous faisons ensemble un petit brainstorming afin de noter les démarches les plus urgentes, banque, notaire, caisses de retraite de JP afin de demander la réversion de sa pension, et là cela devrait être coton, JP était toujours en activité, Je demanderai à Monsieur Rigaud de bien vouloir faire cela pour moi, il confiera ce travail à cette chère Nora.

    La journée est avancée, aussi, je lui propose de casse-croûter avec moi ce qu'il accepte avec plaisir.
    Salade verte et omelette de pommes de terre, arrosé d'un verre de vin blanc, mon pécher mignon.
    Je pense partir la semaine suivante à Beauregard, comme si de rien n'était car en règle générale j'y passe les mois d’Août, le plus souvent seule. Donc pas de changement, à moi le soleil et les balades sur les contreforts du Vercors.
    a suivre....................

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  • Papy et Quentin

     

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    C'est une première, nous espèreons le voir grandir le plus longtemps possible.

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  • Bonjour, bonjour,

    c'est moi Athos qui vous donne des nouvelles de la famille.

     

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    Je dors bien, ici entre la télé et le décodeur, il fait chaud je sui bien ici

     

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    Regardz comme je sui beau lorsque je dors

     

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    Quelquefois, je fais tomber la lampe, Moune me crie dessus, mais comme elle est en bois, la lampe , pas Moune, elle ne se casse pas.

     

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    je fais ma toilette dans le lavabos

     

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    J'en profite pour boire un coup.

    je vais bien, tout va bien, il n'y a que le samedi et le dimanche que je reste dans la maison, les chiens et les chasseurs ne sont jamais loin.

     

    Allia aussi a trés peur, mais elle va bien aussi, elle passe sont temps sur le fauteuil roulant de Robert.

    Moune vous donnera bientot des nouvelles, en ce moment elle fait de l'arthrose cervicale.

    Mais rassurez vous, Allia et moi, on va bien.

    a plouche !

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